August 6, 2007

A Omaha Beach, débarquement des douanes

A Omaha Beach, débarquement des douanes chez un amoureux des armes • Le conservateur du musée du D-Day en difficulté après la découverte d’un arsenal.
Libé, le 6/8/07, extrait

«Pas pile poil». Michel Brissard proteste : «J’ai deux trois trucs pas pile poil, dont quelques munitions non neutralisées, mais je ne m’en serais naturellement pas servi. Quant aux armes litigieuses saisies, je peux en prouver l’origine.»

Selon le parquet de Chartres, son affaire ne devrait «pas donner lieu à des poursuites judiciaires».
D’autant que le collectionneur jure passer par les seuls canaux légaux.

Il n’empêche, le code des douanes stipule expressément qu’il «est permis de détenir une arme de collection si cette dernière a été neutralisée et si elle est régulièrement déclarée en préfecture ou auprès des services douaniers». Alain Bar, directeur des opérations douanières, relève une hausse de 10 % du trafic d’armes anciennes par des «collectionneurs qui connaissent bien les armes, pensent être maîtres de leurs engins et n’en voient plus les dangers».

Nicolas Sarkozy s'énerve contre les journalistes
20minutes.fr, extrait

«Il a commencé à nous invectiver en français, avec véhémence. A bord du bateau tout le monde restait très calme. A un moment il s'est approché de moi et m'a pris mon appareil photo, il l'a tenu entre les mains un certain temps. La femme à bord du bateau, qui avait des cheveux noirs et longs et semblait de grande taille, nous a dit en anglais très calmement: le Président vous avait demandé de ne plus faire de photos», poursuit le photographe, selon lequel Nicolas Sarkozy s'est ensuite calmé puis est reparti en répétant qu'il avait demandé que les photographes cessent de faire des photos.




En une de 20minutes.fr à 10h15


Interrogé par l'AFP, le responsable à Wolfeboro de la sécurité du président, Fabrice Chanudet, a répondu qu'il n'avait aucun commentaire à faire. «Je suis responsable de la sécurité, j'ai organisé la rencontre des media avec le chef de l'Etat dimanche matin, c'est tout. Il faut s'adresser à l'Elysée pour une réaction».


- « Deux trois trucs pas pile poil » -


Posted 18 years, 2 months ago on August 6, 2007
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Re: A Omaha Beach, débarquement des douanes
CONCORD, New Hampshire - Une incompréhension est sans doute à l'origine de l'incident qui a mis aux prises dimanche Nicolas Sarkozy et deux photographes de presse américains qui, ne parlant pas français, n'avaient pas compris la demande faite par le chef de l'Etat qui souhaitait que les journalistes se tiennent à l'écart durant ses vacances aux Etats-Unis.

Le président français et son entourage étaient à bord d'un bateau sur le lac Winnipesauke quand il a vu le photographe de l'Associated Press Jim Cole et celui de Sipa Vince DeWitt à bord du bateau de Cole qui se trouvait à l'extérieur d'une barrière de bouées mise en place par la brigade marine du New Hampshire.

Avant que Nicolas Sarkozy ne le repère, Cole avait pris soin d'emmener son bateau jusqu'à celui de la police marine, a décliné son identité et a reçu l'autorisation de croiser dans le secteur.

"Il (Sarkozy) était heureux et souriant et il a fait signe aux membres de sa sécurité alors qu'il sortait", a dit Cole. "Et puis, il nous a vu prendre des photos et sa bonne humeur apparente s'est arrêtée immédiatement".

Les deux photographes ont alors vu au travers de leurs objectifs quand Sarkozy les a pointés du doigt et son bateau a commencé à voguer vers eux. Une fois côte à côte, Sarkozy, portant son seul maillot de bain, a sauté bord du bateau des deux photographes et a commencé à leur hurler dessus en français.

"Le président était très agité, s'exprimant très rapidement en français et à fort volume", a souligné Vince DeWitt.

Egalement interrogé par RTL, Vince DeWitt a déclaré que son confrère et lui étaient "du côté où on avait le droit d'être. Dès qu'on a vu le président Sarkozy, on a commencé à prendre des photos. Quand il s'est approché, j'ai vu qu'il nous montrait du doigt, j'ai réalisé qu'il était en train de hurler. Le bateau du président s'est collé au nôtre et il est monté à bord du nôtre. Naturellement j'ai été un peu surpris (...)".

A plusieurs reprises, les deux photographes ont souligné qu'ils ne parlaient pas français. "Mais ça ne l'a pas arrêté. Après quelques minutes, je me suis aperçu qu'il avait notre photo", a précisé DeWitt.

Cole a ajouté qu'il a demandé si l'un des occupants du bateau du président français parlait anglais, mais personne n'a répondu ou n'est intervenu.

Nicolas Sarkozy s'est alors emparé de l'appareil de Vince DeWitt avant de le reposer. Une femme s'est alors exprimée en anglais en relayant la demande du chef de l'Etat français qu'on le laisse tranquille lui et son entourage, a dit DeWitt.

Cette femme n'a pas décliné son identité mais DeWitt a ajouté: "je crois que c'est sa femme qui a expliqué qu'il était en colère parce qu'il croyait avoir passé un accord pour ne plus être photographié par la presse. On lui a dit qu'on n'avait pas entendu parce qu'on ne parle pas français et il a fini par se calmer. Mais on est parfaitement dans la légalité. Des hommes politiques américains se seraient rendus compte de la répercussion d'une crise de colère sur leur image. On aurait pu croire que M. Sarkozy serait conscient de ce qui va avec le fait d'être le président d'un grand pays", a encore DeWitt.

Quelques heures auparavant, Nicolas Sarkozy avait rencontré la presse de façon informelle. A cette occasion, le président français avait déclaré en français: "Je suis naturellement prêt à toutes vos questions et peut-être qu'après vous repartirez couvrir l'information et d'autres sujets et que vous me laisserez tranquille avec ma famille". Un journaliste de l'Associated Press a enregistré la déclaration de Nicolas Sarkozy et l'a faite traduire mais les deux photographes n'ont entendu la traduction qu'après leur altercation avec le président français.

Nicolas Sarkozy a retrouvé son calme après la promesse faite par Cole et DeWitt d'arrêter de prendre des photos. Le président français est remonté à bord de son bateau et a repris sa course sur le lac suivi par un bateau transportant des agents du Secret Service, le service américain chargé de la protection des personnalités.

D'après le dispositif de sécurité, le président devrait passer deux semaines dans la station de Wolfeboro. Il séjourne dans une luxueuse propriété, appartenant à Michael Appe, un ancien responsable de la firme Microsoft, au bord du lac Winnipesaukee, le plus grand de l'Etat. AP


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