August 6, 2007

Avis de tempète


BOGOTA (AP), le 3 août - Venu discuter avec le père d'un soldat détenu par les FARC qui a traversé la Colombie à pied pour réclamer un accord humanitaire, le président colombien Alvaro Uribe a défendu jeudi sa position sous les huées. Cette scène inédite, retransmise en direct à la télévision, reflète les divisions de la Colombie sur la façon de libérer les otages de la guérilla.

PARIS (Reuters) - La présidence de la République française n'a pas confirmé des informations de médias étrangers faisant état d'un processus de libération d'Ingrid Betancourt par la guérilla colombienne

(...) La Fédération internationale des comités Ingrid Betancourt (Ficib), qui rassemble les divers comités de soutien, a également démenti ces informations.


Une journaliste vénézuélienne affirme qu'Ingrid Betancourt est libre
LEMONDE.FR | 06.08.07 | Extrait

La libération effective de l'ex-candidate des Verts à la présidentielle colombienne interviendrait avec la venue "imminente" de Cécilia Sarkozy à Caracas.

"ON EST DUBITATIF"

Patricia Poleo, qui a indiqué être aux Etats-Unis depuis un an et demi, a affirmé aussi connaître les dessous de cette libération. En coulisses, le président vénézuélien Chavez aurait mené les négociations avec les FARC et Paris, demandant à Nicolas Sarkozy la libération du terroriste Carlos, citoyen vénézuélien emprisonné en France. Elle a souligné que, avec la libération de Betancourt, Sarkozy aura "une dette" envers Chavez. Une dette, qui a-t-elle ajouté, "pourrait se traduire par une réouverture des négociations sur la vente d'armes, suspendue entre le Venezuela et la France sous la présidence de Jacques Chirac".

Une grève dure se profile dans les chemins de fer allemands
LE MONDE | 06.08.07 | Extrait

Une grève dans les chemins de fer allemands s'annonce à partir du mercredi 8 août, en pleines vacances scolaires. Les quelque 34 000 conducteurs de train et membres du personnel roulant se sont prononcés à 95,8 % en faveur du débrayage, soit largement plus que le quorum de 75 % nécessaire pour déclencher la grève, a annoncé lundi le Syndicat des conducteurs de locomotive GDL, qui réclame de substantielles hausses de salaire. Tout en assurant vouloir paralyser "les points névralgiques" du réseau, le président du syndicat, Manfred Schell, promet que les usagers "sauront 24 heures auparavant où et quand des débrayages ont lieu".

Du Figaro, brèves :

International
Publié le 06 août 2007 à 15h34
GB: avis de tempête festive le 18 août

L'appel lancé par un chanteur pop britannique à l'attention de son public adolescent à organiser des fêtes simultanées le 18 août pour la sortie de son dernier disque a mis en alerte les parents qui craignent de voir leur maison dévastée. Le chanteur Calvin Harris, pour le lancement de son single "Merrymaking At My Place" (Faire la fête chez moi), offre un prix de 1.500 livres (2.205 euros) et un spectacle à domicile au fan qui aura organisé la fête la plus réussie le 18 août.(Avec AFP).


France
Publié le 06 août 2007 à 15h10
Manèges: Sarkozy donne ses instructions à MAM

Nicolas Sarkozy a demandé à la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie de prendre "les dispositions nécessaires" pour assurer "la sécurité des manèges et attractions" sur le territoire français, après l'accident survenu samedi à Saint-Germain-en-Laye. "Je vous demande de prendre dès aujourd'hui les dispositions nécessaires pour que (...) la sécurité des manèges et attractions en service sur l'ensemble du territoire français soit immédiatement vérifiée et confortée", écrit le chef de l'Etat à la ministre dans une lettre rendue publique par l'Elysée. (Avec AFP).


International
Publié le 06 août 2007 à 13h23
Des soldats se rebellent en Israël

Une trentaine de soldats israéliens soutenus par des députés d'extrême-droite et des rabbins se sont rebellés lundi contre leur commandement et refusé d'évacuer des colons d'Hébron (Cisjordanie) lors d'une opération prévue demain. Les soldats réfractaires, pour la plupart religieux, ont expliqué à leurs officiers qu'ils refusaient "d'expulser des juifs de leurs maisons", selonla radio militaire israélienne qui a révélé l'affaire. "L'armée prendra les mesures nécessaires contre tout soldat refusant de répondre aux ordres. Il n'existe qu'un commandement dans l'armée et ses soldats ne sont pas autorisés à choisir leur mission, quelle qu'en soit sa difficulté", a menacé l'armée. (Avec AFP).


Du rififi au club de rugby
Le Parisien, le 6/8/07, extrait

Perpignan (Pyrenées-Orientales)
Menaces de mort par téléphone, petits cercueils envoyés par la poste, tags injurieux, déprédations sur les voitures et aux domiciles des actionnaires et même appel à la vengeance sur le site Internet officiel de l'Usap... Le fair-play n'est plus du tout de saison au club de rugby de Perpignan (5e du Top 14 la saison dernière). Ce soir, à la faveur d'une assemblée générale extraordinaire de la holding qui gère les intérêts des Catalans, l'actuel et très controversé président Marcel Dagrenat doit être destitué dans un climat de tension et de suspicion rarement atteint.


Un entraîneur de football amateur mis en examen pour pédophilie
20minutes, extrait

Un entraîneur de football d'un club amateur d'Istres (Bouches-du-Rhône) a été mis en examen pour «diffusion d'images à caractère pédophile» et «corruption de mineurs de moins de 15 ans».


TOULOUSE (AP), extrait - Le parquet de Cahors (Lot) a ouvert une enquête pour "déterminer les causes" qui ont conduit au suicide d'un cultivateur de Girac ayant semé du maïs transgénique. L'agriculteur s'est donné la mort dimanche alors qu'un pique-nique anti-OGM était prévu le jour-même près de son champ.

Même si le suicide ne fait "aucun doute", a précisé lundi à l'Associated Press Rémi Coutin, substitut du procureur de la République de Cahors, "le parquet a ouvert une enquête pour déterminer les causes qui ont mené cet homme à se suicider".

"Il y a un lien certain entre la pendaison de cet homme et le pique-nique anti-OGM près de sa parcelle", selon Rémi Coutin, "car sa mort fut mise en scène". Mais le substitut du procureur a aussi évoqué "des relations professionnelles et personnelles pas simples" et des "pressions liées à la crainte de la révélation au grand jour qu'il cultivait du maïs transgénique".

Le substitut du procureur a précisé que c'était un "simple pique-nique" qui était organisé par la Confédération paysanne du Lot et "non le fauchage de sa parcelle".


Rapport mesuré du Conseil supérieur de la magistrature à l'encontre de M. Van Ruymbeke
LE MONDE | 06.08.07

M. Weber examine les griefs avant de dégager, sous formes de questions, les "problématiques" dans lesquelles peuvent s'inscrire d'éventuelles poursuites disciplinaires. Il se garde bien de conclure et de donner son opinion. Mais, au fil de ses questions, il manifeste une forme de compréhension pour les difficultés auxquelles a été confronté le juge d'instruction.


- GDL réclame de substantielles hausses de salaire -


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Re: Avis de tempète
AP - Vendredi 3 août, 18h19

BOGOTA - Venu discuter avec le père d'un soldat détenu par les FARC qui a traversé la Colombie à pied pour réclamer un accord humanitaire, le président colombien Alvaro Uribe a défendu jeudi sa position sous les huées. Cette scène inédite, retransmise en direct à la télévision, reflète les divisions de la Colombie sur la façon de libérer les otages de la guérilla.

Au cours de ce débat impromptu qui a eu lieu sur les marches du Congrès avec des membres de son gouvernement, M. Uribe a assuré qu'il ne faisait pas le jeu des trafiquants de drogue et des paramilitaires d'extrême droite. Il a même invité une jeune protestataire à le rejoindre pour discuter avec elle, alors qu'environ 3.000 personnes étaient rassemblées autour d'eux.

La scène, diffusée pendant plus de deux heures à la télévision, intervenait 30 minutes après une rencontre entre M. Uribe et un instituteur, Gustavo Moncayo, dont le fils Pablo, un soldat, a été enlevé il y a dix ans par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).

M. Moncayo et d'autres familles d'otages veulent que M. Uribe échange plusieurs centaines de rebelles emprisonnés contre plus de 700 otages de la guérilla. Mais les FARC réclament d'abord que l'armée quitte temporairement toute une zone située dans le sud-ouest de la Colombie, une demande qui a été une nouvelle fois rejetée jeudi par M. Uribe.

Ce dernier a en revanche dit que si les FARC libèrent tous leurs otages, le gouvernement créerait une zone démilitarisée pendant 90 jours pour commencer les pourparlers de paix. Mais il est presque sûr cette offre va être rejetée par les rebelles.

Gustavo Moncayo a effectué une marche d'un millier de kilomètres, largement couverte par les médias en Colombie et lui valant même d'être comparé à Gandhi, qui a conduit l'Inde à l'indépendance. M. Moncayo s'est installé sur la place Bolivar, dans le centre de Bogota, avec l'intention d'y camper jusqu'à ce que le gouvernement et les FARC acceptent un échange de prisonniers.

Alvaro Uribe est venu le rencontrer dans sa tente, puis s'est rendu devant le Congrès, où une estrade avait été installée, et il a immédiatement réfuté les critiques de l'instituteur. "Je ne suis l'homme lige de personne. Je n'ai pas un dollar dans une banque étrangère", a déclaré le président colombien, forçant sa voix pour se faire entendre, alors que certains, dans la foule, le traitaient de "fasciste", "terroriste" et "menteur".

Certains de ses détracteurs l'accusent d'avoir été à l'origine de la montée des paramilitaires d'extrême droite qui ont tué plus de 10.000 personnes dans le cadre d'une campagne de terreur destinée à éliminer la guérilla d'extrême gauche.

M. Uribe a défendu sa position radicale contre les FARC qui, parmi leurs otages, détiennent notamment le fils de M. Montayo, la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, ancienne candidate à l'élection présidentielle colombienne, et trois entrepreneurs américains.

"La seule raison d'avoir une zone démilitarisée, c'est pour que les criminels se cachent des forces de sécurité", a lancé M. Uribe. "Je ne donnerai pas un millimètre aux criminels".

"Nous sommes coincés entre le gouvernement et les FARC qui font de la politique un jeu", a déploré M. Moncayo, quand M. Uribe l'a invité à s'exprimer à son tour. "Ne laissez pas ceux que nous aimons mourir dans la jungle", a-t-il imploré. "Ils méritent de vivre!". AP


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