August 7, 2007

Jean Glavany souligne les « contradictions » du chef de l'Etat


France-Libye : les zones d'ombre de la libération des infirmières bulgares
LE MONDE | 07.08.07

"Le Monde" fait le point sur les questions demeurées sans réponse dans cette affaire : rôle du Qatar dans les négociations, contrats passés par EADS avec Tripoli...

PARIS (Reuters), extrait - (...) "Nous voulons comprendre ce qui s'est passé. La vérité est loin d'être dite et faite sur cette affaire", a déclaré le député PS Jean Glavany sur Europe 1.

Il a estimé que les déclarations du fils du colonel Kadhafi, Saïf al Islam, étaient "suffisamment floues" pour justifier la demande de commission d'enquête parlementaire formulée par le PS et acceptée par Nicolas Sarkozy et l'ensemble de la droite.

"Il ne peut pas y avoir de diplomatie secrète dans une grande démocratie comme la nôtre", a souligné Jean Glavany.

Il a souligné que les parlementaires n'ont pas constitutionnellement le droit d'entendre Nicolas Sarkozy mais que la question du contrôle de l'action du chef de l'Etat pourrait être abordée dans le cadre de la réflexion sur la réforme des institutions.

(...) "Le contrat n'était pas lié avec la libération des infirmières", a répété Nicolas Sarkozy lors d'une rencontre avec des journalistes, dimanche, sur son lieu de vacances aux Etats-Unis.

(...) Mais Jean Glavany souligne les "contradictions" du chef de l'Etat. "Voilà que le président déclare innocemment : 'Qu'est-ce qu'on me reproche ? D'avoir ramené du travail pour les ouvriers français ? Je l'assume'. Il faut que M. Sarkozy assume aussi ses contradictions", avance-t-il.

Le responsable socialiste avait déjà épinglé la veille le commentaire du président sur un pays "en voie de démocratisation". "Un pays qui torture et viole des infirmières indûment emprisonnées en voie de démocratisation ?", demandait-il.


(...) Il s'interroge également sur la nature réelle de l'aide prévue par la France à l'hôpital de Benghazi.

Dans le même quotidien, le député socialiste Jean-Louis Bianco et Bruno Rebelle, ancien conseiller de Ségolène Royal, dénoncent le choix "géopolitiquement irresponsable et énergétiquement inutile" d'offrir de la technologie nucléaire à la Libye.

(...) "Nous ne pouvons accepter que, pour assurer un 'nouveau coup d'éclat médiatique' du président Sarkozy, le gouvernement français propose à la Libye de Kadhafi une nouvelle aventure nucléaire", écrivent-ils.


- La gauche veut dissiper les zones d'ombre -


Posted 18 years, 1 month ago on August 7, 2007
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