August 8, 2007

Taser conclue à l'absence de blessures sérieuses

metrofrance.com, extraits • Les policiers municipaux interdits de pistolets électriques Taser

Deux maires UMP de Seine-et-Marne, qui avaient acheté des Taser, les gardent enfermés dans des coffres, le préfet leur ayant interdit de les utiliser en s'appuyant sur le décret du 24 mars 2000 qui fixe la liste des armes des policiers municipaux.

Ce décret prévoit qu'ils peuvent être autorisés à porter deux types d'armes de 4e catégorie : les revolvers de calibre 38 spécial et les armes de poing (revolvers ou pistolets) de calibre 7,65. Mais le Taser X26, utilisé par la police et la gendarmerie, classé récemment dans les armes de 4e catégorie, ne figure pas dans le décret du 24 mars 2000.

(...) Avec le Taser, affirme M. Lisai, on ne peut pas provoquer de blessures et l'on est mieux protégé qu'avec un tonfa".

1.700 Taser ont déjà été livrés aux gendarmes et a été utilisée 42 fois depuis le début de l'année, dit-on à la direction de la gendarmerie. Quant à la policiers, dont les syndicats sont plutôt favorables à cette arme, ils en ont reçu 1.100.

L'utilisation la plus spectaculaire du Taser s'est déroulée en mars 2006 lors de l'attaque d'un transport de fonds devant une banque de La Verpillière (Isère). Une fusillade avait opposé des gendarmes à trois malfaiteurs, dont l'un d'eux avait été arrêté après avoir été neutralisé par une décharge électrique de Taser.

Mais Dominique Martin, président du syndicat national des policiers municipaux (SNPM, majoritaire chez les 17.000 policiers municipaux, est plus réservé car il à "eu des échos sur des incidents aux Etats-Unis" avec le Taser.

Amnesty International dénonce régulièrement un usage abusif de cette arme par les policiers américains, assurant avoir recensé des décès à la suite des décharges reçues. La branche française réclame un moratoire et une étude indépendante sur les effets de cette arme.

Taser produit des études médicales américaines et françaises qui concluent à l'absence de blessures sérieuses provoquées par le Taser.


- Amnesty France réclame un moratoire et une étude indépendante -


Posted 18 years, 4 months ago on August 8, 2007
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Bientôt une balle non mortelle
POLICE.
Bientôt une balle non mortelle
dimanche 12 août 2007 | Le Parisien

A la rentrée de septembre, Taser France va présenter aux policiers sa dernière invention. Il s'agit d'une balle non mortelle, bourrée d'électronique, qui délivre une décharge électrique qui paralyse un individu durant vingt secondes.

CE CONDENSÉ d'électronique de 2,4 g, contenu dans une cartouche de 14 g, pourrait marquer, selon ses créateurs, « la fin des armes à feu ». La société Taser France compte présenter en septembre sa dernière invention : une balle non mortelle qui délivre à l'impact sur sa cible une décharge électrique entraînant une incapacité musculaire de vingt secondes. « Largement le temps d'interpeller un suspect », explique Antoine Di Zazzo, directeur général de l'entreprise qui équipe déjà certains services de police français en Taser X26, le pistolet à impulsion électrique.

Différence de taille, le Xrep (projectile électronique à rayon étendu), nom technique du nouveau projectile, pourra être tiré dans un premier temps par n'importe quelle arme de calibre 12 mm. Un tir très précis, veulent croire les dirigeants de Taser France, puisque la cartouche sera équilibrée par trois ailettes.

« Il n'y a ni danger ni séquelles »

A l'impact sur la cible, la balle se décompose en plusieurs éléments. Une partie qui passe à travers une couche de vêtement allant jusqu'à 2,5 cm se fixe pendant que six petites épines sont expulsées et vont créer un arc électrique de 50 000 V. « L'ampérage est très faible, il n'y a donc ni danger ni séquelles, promet Antoine Di Zazzo. La cible reste consciente et maîtresse de sa parole, elle ne peut plus bouger, comme prise dans une camisole de force. En outre, la vitesse du tir est de 100 m/s, celle d'un pistolet à bille en plastique. Cela ne fait donc pas trop mal, même à courte distance. » La société travaillait sur cette technologie depuis plusieurs années en collaboration avec le bureau de recherche de l'US Navy. En septembre, la présentation officielle devrait être réalisée devant des policiers, des gendarmes et des militaires. A terme, Antoine Di Zazzo imagine même que son invention « pourrait servir aussi à des chasseurs ne souhaitant pas obligatoirement tuer leur cible ».

Le marchand d'armes non létales se fait fort de convaincre des forces de l'ordre déjà conquises par son Taser X26. Près de 5 000 policiers sont équipés de ce pistolet à impulsion électrique qui aurait déjà permis d'interpeller quelques centaines de personnes sans incident. « Même si l'arme ne tue pas, elle ne doit pas se substituer au dialogue. Mais le développement des projectiles non létaux est une avancée certaine, reconnaît un haut responsable policier. Lors du drame de la gare du nord du mois de juillet, l'utilisation d'un Taser aurait pu être une bonne chose. Elle aurait pu permettre aux policiers, qui avaient agi en état de légitime défense, de neutraliser les suspects sans le tuer. » Plusieurs associations de défense des droits de l'homme ont dénoncé l'absence de tests indépendants sur la réelle dangerosité du Taser. Le ministère de l'Intérieur a trouvé ceux effectués par la société elle-même suffisamment concluants pour se lancer dans l'opération.
Posted 18 years, 4 months ago by Anonymous • • • Reply
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