August 16, 2007

Mélanie et Lorenzo Betancourt ont exprimé jeudi à Paris leur découragement



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A l'Atomium de Bruxelles • Reuters


PARIS (AFP) - Les enfants de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, Mélanie et Lorenzo, ont exprimé jeudi à Paris leur découragement alors que leur mère a passé le cap des 2.000 jours de captivité aux mains des FARC et qu'ils ne parviennent pas à obtenir des preuves de vie.

(...) "Ce qui est terrible pour nous, c'est d'avoir cette impression de remuer ciel et terre et, quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise, quelle que soit l'intensité de nos efforts, ils ne nous écoutent pas", a-t-elle ajouté.




Pas de « preuve de vie » • le Parisien


- Cette impression de remuer ciel et terre -


Posted 18 years, 1 month ago on August 16, 2007
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Re: Mélanie et Lorenzo Betancourt ont exprimé jeudi à Paris leur découragement
PARIS (Reuters) - Les proches d'Ingrid Betancourt appellent la guérilla marxiste à faire un geste "d'humanité" en donnant des preuves de vie de la Franco-Colombienne, qu'elle détient depuis 2 000 jours.

Un appel relayé par le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. "Nous réitérons sans relâche l'exigence présentée aux Farc de fournir une preuve de vie de Mme Ingrid Betancourt, ce qu'elles n'ont pas fait depuis exactement quatre ans", a-t-il déclaré.

Le président Nicolas Sarkozy, en vacances aux Etats-Unis, s'est entretenu par téléphone avec la famille de la Franco-Colombienne. Il a tenu à "l'assurer de la complète détermination des autorités françaises et de son engagement personnel pour obtenir la libération d'Ingrid Betancourt ainsi que celle des autres otages", a fait savoir l'Elysée.

Les enfants d'Ingrid, Mélanie et Lorenzo, ainsi que leur père, Fabrice Delloye, ont laissé percer lors d'une conférence de presse à Paris un certain découragement face à une aussi longue détention et dénoncé la "double intransigeance" du président colombien Alvaro Uribe et des Farc.

"On aurait jamais cru qu'on devrait endurer quatre ans et demi sans aucune nouvelle de maman, de Clara (Rojas)", a déclaré Mélanie Betancourt.

"De la part des Farc, c'est totalement inacceptable. On a l'impression de remuer ciel et terre mais quelque soit l'intensité de nos efforts, ils ne nous écoutent pas, nos paroles ne les atteignent pas, nos démarches ne les atteignent pas", a-t-elle poursuivi.

L'ex-candidate des Verts colombiens à la présidentielle, âgée aujourd'hui de 45 ans, et sa collaboratrice Clara Rojas sont détenues avec d'autres otages par les Forces armées révolutionnaires de Colombie depuis le 23 février 2002.

Soulignant le "besoin de vérité" de la famille, Mélanie Betancourt a ajouté: "Aidez-nous à crier haut et fort, à demander aux Farc d'être humains pendant deux secondes et à nous donner une preuve de vie de maman."

IMPLICATION AMERICAINE ?

Les dernières nouvelles tangibles d'Ingrid Betancourt remontent au fois 31 août 2003, quand elle était apparue, vivante, sur une cassette vidéo transmise par les Farc. Le film avait été en fait tourné au mois de mai.

Depuis, un ancien otage qui est parvenu à leur échapper au mois de mai, Jhon Franck Pinchao, a affirmé avoir partagé un temps la captivité d'Ingrid Betancourt, qui était, selon lui, en bonne santé. La famille a toutefois pris ce témoignage avec prudence.

Les différents comités de soutien insistent sur la nécessité d'oeuvrer en faveur du projet d'accord humanitaire soutenu par trois pays engagés dans une médiation, la France, l'Espagne et la Suisse, ainsi que par l'Union européenne.

Bernard Kouchner a précisé que l'action de ces trois pays avait été soulignée par un communiqué du G8, "qui a appelé les Farc a apporter une réponse positive aux initiatives du président colombien."

Bogota a notamment relâché en juin dernier un commandant des Farc, Rodrigo Granda, à la demande du président français Nicolas Sarkozy, qui espérait voir ce dernier relancer les démarches pour tenter d'obtenir la libération de la Franco-Colombienne.

Fabrice Delloye a souligné que Nicolas Sarkozy s'était "considérablement engagé" à faire "tout ce qui était en son pouvoir" pour faire libérer Ingrid.

Il a également insisté sur le fait qu'aux yeux du président français, "la libération d'Ingrid et des otages en Colombie passe par les Etats-Unis."

"Plus que jamais, c'est totalement vrai. Nous sommes face deux intransigeances, celle des Farc qui veulent un accord humanitaire dans des conditions très difficiles à obtenir, et de l'autre côté, le président colombien qui ne veut pas entendre parler d'accord humanitaire", a-t-il estimé.

Fabrice Delloye a rappelé que les Etats-Unis avaient également trois otages aux mains des Farc, raison pour laquelle l'administration américaine pourrait prendre part au processus permettant d'aboutir à un accord.
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