August 17, 2007

« Le médiateur existe, c’est moi, le préfet »

A Lille, avec les sans-papiers • «Le médiateur existe, c’est moi, le préfet» • Humiliée par un précédent, la préfecture se refuse à demander l’aide de Paris.
Libé, le 17 août 2007

Médiateur… Le mot fait frémir la préfecture du Nord. Il rappelle le précédent de juin 2004, lorsque le conseiller d’Etat, Jean-Marie Delarue, avait été désigné par le gouvernement Raffarin pour sortir d’une autre grève de la faim, qui concernait 450 sans-papiers, eux aussi arrivés au palier des soixante jours sans alimentation.

Mission accomplie en quarante-deux heures. Jean-Marie Delarue avait négocié un accord avec le collectif des sans-papiers (Ligue des droits de l’homme, Mrap, Cimade, comité des sans-papiers 59) : régularisation de tous les grévistes, réexamen des cas en suspens et rencontre mensuelle sur les dossiers en cours. La préfecture du Nord en garde un souvenir cuisant : «Ces accords Delarue ont été une indignité. C’était une régularisation massive qui ne disait pas son nom.»

Alors, la propositionde la gauche du Nord (PS, Verts, PC), vendredi dernier, de désigner un médiateur, a été accueillie plutôt fraîchement. «Mais pour quoi faire ?», a réagi le préfet, Daniel Canépa.

Monde • «C’est indescriptible, Pisco a été dévasté à 70 %» • Un tremblement de terre a frappé le Pérou, mercredi soir, faisant au moins 500 morts.
Libé, le 17 août 2007

Les descriptions sont apocalyptiques, la détresse accablante. «Nous avons des centaines de morts gisant dans les rues, des blessés dans les hôpitaux. C’est totalement indescriptible. La ville a été dévastée à 70 %.» L’homme qui parle est Juan Mendoza, le maire de Pisco, la ville la plus touchée par le séisme, qui a frappé mercredi soir la côte sud du Pérou. Les survivants sont dans le dénuement. «Nous n’avons pas d’eau, pas de communication, les maisons se sont effondrées, les églises sont détruites», a encore dit le maire de cette ville de 130 000 habitants.


Le Monde • Les Péruviens craignent les répliques du séisme qui a dévasté trois villes

Le bilan provisoire du tremblement de terre s'établit à 450 morts et 2 000 blessés. Les villes de Pisco, Chincha et Ica ont été ravagées.


Le sauvetage de mineurs dans l'Utah tourne au drame
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 17.08.07 | Extrait

Au moins trois des sauveteurs qui tentaient de retrouver six mineurs disparus dans une mine de charbon de l'Utah sont morts, jeudi 17 août, dans l'effondrement de la galerie qu'ils creusaient. Six autres sauveteurs ont été blessés dans l'accident, qui s'est produit jeudi en fin d'après-midi, lorsque un choc sismique a provoqué l'éboulement des parois de la mine.


- La préfecture du Nord garde un souvenir cuisant de 2004 -


Posted 18 years, 2 months ago on August 17, 2007
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Re: « Le médiateur existe, c’est moi, le préfet »
LILLE (Reuters) - Trente-neuf sans-papiers en grève de la faim ont été évacués de leurs campements par la police à Lille, Roubaix, Tourcoing et Valenciennes, dans le Nord, apprend-on auprès d'un de leurs soutiens.

"Il y a eu une rafle ce matin de 39 sans-papiers", a confirmé Roland Diagne, porte-parole du Comité des sans-papiers du Nord (CSP 59).

"Les grévistes de la faim ont été amenés à la Police aux frontières afin de les trier", a-t-il ajouté, précisant que leur sort dépendrait de leur état de santé.

"Certains iront sans doute en centre de détention, d'autres seront hospitalisés", a-t-il déclaré.

Quelque 150 sans-papiers, dont une soixantaine en grève de la faim, avait été évacués le 1er août de la Bourse du travail de Lille, alors qu'ils demandaient leur régularisation.

Une partie d'entre eux campait depuis à proximité de l'hôpital Saint-Vincent et du CHU à Lille, ainsi que des hôpitaux de Valenciennes, Roubaix et Tourcoing.

Les sans-papiers sont engagés depuis plusieurs mois dans un bras de fer avec Daniel Canépa, préfet du Nord, qui refuse toute régularisation groupée.

Sur les quelques 150 personnes évacuées le 1er août, 86 avaient été placées en rétention mais au moins 72 avaient été remises en liberté par des juges des libertés et de la détention.

APPEL A UN REEL DIALOGUE

Deux sans-papiers Guinéens ont été renvoyés dans leur pays mercredi dernier.

Daniel Canépa avait proposé le 16 août un dispositif "de sortie de crise" qui prévoyait le réexamen des dossiers des 150 sans-papiers, dont les grévistes de la faim.

L'accord avait été signé par six associations humanitaires mais rejeté par le CSP 59, la Ligue des droits de l'homme (LDH) et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap).

"Nous sommes dans une impasse avec le préfet", a jugé Roland Diagne mardi.

Dans un communiqué commun, la LDH et le Mrap ont demandé la libération de tous les sans-papiers interpellés et leur hospitalisation.

"Nous ne pouvons que condamner ces interpellations, réclamer la mise en liberté des personnes arrêtées et demander l'ouverture d'un réel dialogue", écrivent-ils.

"Les efforts de plusieurs années, les souffrances de deux mois de grève de la faim ne peuvent déboucher sur des charters et sur un retour dans un pays d'origine qu'ils ont fui parce que leur vie n'y était plus possible", ajoutent-ils.

Selon la LDH et le Mrap, "les interpellations policières sans accompagnement sanitaire accroissent les risques graves encourus par les grévistes et nous réclamons leur hospitalisation".


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