August 17, 2007

Les problèmes de sommeil des bébés

Le stress prénatal serait à l'origine des problèmes de sommeil des bébés
metrofrance.com - RelaxNews.com, 17 août 2007

Les futures mères en état d'anxiété ou dépressives augmentent le risque de voir leur bébé souffrir de troubles du sommeil, selon une étude publiée dans la revue américaine Early Human Development. La qualité de sommeil chez un nouveau-né influe considérablement sur sa santé et son développement.

Cette étude menée par des chercheurs de l'University of Rochester Medical Center (Etats-Unis) est basée sur le suivi de 14.000 femmes enceintes vivant à Avon en Angleterre. Celles-ci ont répondu à un questionnaire sur leur état d'anxiété et de dépression durant leur grossesse. Après la naissance de leur enfant, elles ont ensuite rapporté aux chercheurs combien de temps leur enfant dormait, combien de fois il se réveillait et quels types de problèmes de sommeil étaient rencontrés (cauchemar, refus de dormir, problème d'endormissement, etc.). Et ce lorsque leur enfant avait 6, 18 et 30 mois.

Les résultats montrent que parmi les mères ayant été anxieuse durant 18 semaines au cours de leur grossesse, 40% d'entre elles avaient un bébé de 18 mois qui refuse d'aller dormir, se lève tôt et tente de sortir du lit. Ces problèmes ont même perduré jusqu'à l'âge de 30 mois. Un effet similaire a été constaté chez les femmes enceintes dépressives.

Des études montrent par ailleurs que ce stress, associé à une forte exposition d'hormones du stress, comme la cortisol, peut perturber la formation de cellules nerveuses chez l'enfant appelées suprachiasmatic nucleus. Ces dernières agissent comme un système de signaux réglant l'horloge interne du bébé. Ce système aide à réguler correctement les rythmes quotidiens du réveil, du sommeil et même de la faim.

L'anxiété prénatale, voire la dépression, s'ajoute donc aux autres facteurs liés aux troubles du sommeil du nourrisson que sont l'anxiété ou la dépression postnatale, les habitudes tabagiques ou encore le milieu social de la mère.

forumpsy.org, 5 août 2005 • Sur le dosage du cortisol salivaire chez les nourrissons

Présentation : le Dr Berger, dont les travaux sont mentionnés dans un texte de Jacques Borie paru dans ALP 79, nous adresse la contribution suivante. Nous publierons également, comme il nous le propose, les résultats de ses recherches, qu’il nous fera parvenir en temps voulu.

Saint Etienne le 16 Juin 2005
Commentaire concernant l'article de Jacques Borie sur le dosage du cortisol salivaire chez les nourrissons.
Maurice BERGER

Dans un article paru le 13 avril 2005 dans l'Agence Lacanienne de Presse (n° 79, le 13 avril 2005), Jacques Borie fait une présentation inexacte et incomplète des travaux de recherche menés dans notre équipe en collaboration avec d'autres équipes francophones. Cette recherche tire son origine du fait que de nombreux travaux anglo-saxons sous-entendent que le stress chronique entraîne une augmentation constante du taux de cortisol sanguin, ce qui amènerait un dysfonctionnement d'une partie du cerveau, le système limbique, où s'organisent la mémoire affective et les comportements d'attachement. La question est donc posée de savoir si un enfant vivant dans un milieu parental gravement désorganisateur (maltraitance, forte négligence, etc.), peut avoir une atteinte de cette sorte qui participerait à la genèse de troubles d'attachement. Nous considérons que nous ne pouvons pas accepter de telles hypothèses sans avoir tenté de les vérifier nous-mêmes. Cette recherche s'effectue dans un cadre éthique très précis. Il s'agit essentiellement de comparer des groupes d'enfants, en particulier des enfants vivant dans des milieux familiaux où le niveau de maltraitance est tel que l'on est à la limite d'envisager un placement, et des enfants vivant dans des familles ne présentant pas de facteurs de risque particuliers, comme la plupart des enfants en crèche (groupe témoin). Les chercheurs n'ont aucun moyen d'avoir accès au résultat d'un dosage nominal individuel étant donné un protocole de double "anonymisation" des prélèvements de salive. Il est hors de question que le dosage individuel du cortisol puisse servir d'"outil de dépistage" individuel, pour de nombreuses raisons, en particulier éthiques. On constate donc qu'il s'agit d'une recherche fondamentale, et non pas d'un "test infaillible" comme suggéré par Jacques Borie. Nous ignorons quels seront les résultats. Si cela est souhaité, nous sommes prêts à en faire part dans cette revue et dans la plus grande clarté dans environ un an.


- Il ne s'agit pas de « tests infaillible » -


Posted 18 years, 1 month ago on August 17, 2007
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Posted 5 years, 11 months ago by Latasha • • • Reply
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