August 17, 2007

Un chauffeur de taxi et un patron de café décorés


Libération(.fr) republie un article de décembre 2005 :





«Le pédophile n'est pas seulement le salopard qui mérite la prison» • Trois délinquants sexuels, suivis à l'hôpital psychiatrique Charles-Perrens, à Bordeaux, racontent leur combat personnel pour ne plus «rechuter».
Libé, 5 décembre 2005, extrait

Les auteurs d’infractions sexuelles, nouveaux monstres de l’époque, peuplent les prisons. Lors des récents débats de la loi sur la récidive, adoptée solennellement le 22 novembre 2005, le législateur leur a promis des peines plus lourdes, des bracelets électroniques mobiles, mais aussi des suivis socio-judiciaires et psychiatriques obligatoires. Feignant d’ignorer que les «suivis» déjà prévus par les textes n’ont pas les moyens de fonctionner (déficit en médecins, en conseillers d’insertion et de probation, en juges d’application des peines…).

Malgré les discours, la situation a même tendance à se détériorer.


LILLE (AP) - Le chauffeur de taxi et le patron de brasserie dont les témoignages avaient permis aux enquêteurs d'identifier et interpeller le ravisseur du petit Enis, enlevé mercredi à Roubaix, ont reçu vendredi la médaille de la sécurité publique du département du Nord.

Le chauffeur de taxi a reconnu l'homme décrit lors de l'alerte-enlèvement lancée mercredi soir comme le client qu'il avait conduit mercredi matin sur la braderie de Roubaix puis emmené ensuite l'après-midi alors qu'il était accompagné d'un enfant, a rappelé Jean Chabrol, le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) du Nord. L'autre témoin est le patron d'une brasserie de Roubaix qui connaissait le ravisseur présumé car il fréquentait son établissement depuis sa sortie de prison au début du mois de juillet.

"Ils ont sauvé la vie de l'enfant", a expliqué Jean Chabrol à l'Associated Press. Il a expliqué que la DDSP avait voulu mettre ainsi en valeur cette action civique en leur remettant cette médaille qui récompense ceux qui ont fait preuve de leur "citoyenneté et de leur courage".

Le ravisseur présumé de l'enfant, Francis Evrard, 61 ans, a été déféré vendredi au parquet. Ce multirécidiviste devait être mis en examen pour "enlèvement de mineur de 15 ans" et "viol aggravé sur mineur de 15 ans".

PARIS (AFP) - Face à la mobilisation des militants anti-corrida, soutenus avec détermination par les Verts, les partis politiques, partagés entre respect des traditions et une opinion de plus en plus sensible à la condition animale, ne sont guère pressés de prendre position.

Vendredi, la Société protectrice des animaux (SPA) a estimé que "la corrida est une question dont nos partis politiques doivent débattre rapidement".

"Ce sont plus de 80% des Français qui réprouvent ce spectacle dont la barbarie est indéniable", a-t-elle assuré.

Auparavant, le chanteur Renaud, la patineuse Surya Bonaly ou l'acteur Jean-Claude Van Damme avaient écrit à Nicolas Sarkozy pour protester contre le Bureau de Vérification de la Publicité (BVP) qui s'oppose à un spot anti-corrida de la SPA.

Surya Bonaly a même sollicité mardi un rendez-vous avec le chef de l'Etat, sur son lieu de vacances, pour lui demander d'interdire l'accès des arènes aux mineurs de 15 ans.

En réponse, le chef de l'Etat a indiqué que "la question des rapports entre la publicité et l'environnement" serait abordée lors du Grenelle de l'environnement à l'automne. Quant à l'idée de prohiber l'accès aux enfants, Nicolas Sarkozy la fera "étudier par le gouvernement".

En mars 2007, dans un courrier à l'Alliance Anticorrida, le candidat UMP était allé plus loin, évoquant comme "une possible voie d'évolution" des férias sans corrida.

"La pratique et la promotion des corridas seront amenées à évoluer pour tenir compte de l'évolution de la société qui est de plus en plus sensible à la question du bien-être animal", écrivait-il.

Aujourd'hui, l'UMP prône "la prudence et le dialogue". "Derrière la corrida, il y a une économie et la survie d'emplois en nombre. Il ne peut pas y avoir sur ce sujet un diktat des partisans de la corrida, ni d'un de ses adversaires", a expliqué à l'AFP Yves Jégo, porte-parole de l'UMP.

"Le souhait de l'UMP, c'est de concilier la préservation de la tradition et la préoccupation légitime des défenseurs des animaux", explique-t-il, en ajoutant qu'interdire les corridas reviendrait à faire "disparaître une race animale, ce qui va à l'encontre de la biodiversité".

Rares sont ceux qui soutiennent clairement la cause des "aficionados", comme Marine Le Pen. "Le spectacle peut paraître cruel, mais c'est comme la chasse, ça fait partie des traditions de notre pays et à ce titre, la corrida doit être préservée", affirme la vice-présidente du FN, qui précise ne pas partager l'avis de son père.

En revanche, elle est favorable à la diffusion du spot télé au nom de "la liberté d'expression".

Banderilles et épée ne sont pas du goût des Verts. "Le spectacle de la mise à mort n'est pas acceptable", dit Cécile Duflot, secrétaire nationale du parti écologiste, qui porte "la dignité animale au coeur de ses préoccupations".

PCF comme PS n'ont pas de position arrêtée, même si Julien Dray, député socialiste de l'Essonne, a invité début août les chaînes à diffuser le clip anti-corrida "afin de faire tomber un tabou et de refuser la confiscation du débat public".

Mais les socialistes ne sont pas pressés de se prononcer sur un dossier "qui divise nécessairement les Français".

"Il y a d'autres questions essentielles et je ne pense pas que le bureau national de rentrée mettra ce dossier à l'ordre du jour", déclare Alain Bergounioux, membre du bureau national du PS.

Le président de l'UDF-Modem, le Béarnais François Bayrou, n'a pas souhaité s'exprimer.


METZ (AP) - Plusieurs centaines d'oiseaux situés sur l'étang de Diane-Capelle seront abattus dans les prochains jours pour tenter de déterminer l'origine des cas de contamination par le virus H5N1 découverts sur le plan d'eau, a-t-on appris vendredi auprès de la préfecture de la Moselle.

LONDRES (AP) - Un mouvement international de défense des animaux, Birdlife International, vient de lancer une campagne destinée à sauver près de 200 espèces d'oiseaux du monde entier en voie de disparition. (...) Les autorités sanitaires espèrent mettre au jour la chaîne de transmission et la provenance des volatiles responsables de la contamination.

Birdlife International, dont le siège se trouve en Grande-Bretagne, a lancé jeudi une souscription, invitant particuliers, entreprises et associations de défense de l'environnement à donner de l'argent. Birdlife, un partenariat d'organisations non gouvernementales du monde entier, espère recueillir quelque 28,5 millions d'euros d'ici cinq ans pour protéger l'habitat des espèces concernées, soulignant la nécessité d'agir vite.

Vingt-et-une espèces d'oiseaux ont déjà disparu depuis le début des années 70
, principalement en raison du braconnage, de la destruction de leur habitat naturel et de l'industrialisation, dont le poouli et la corneille de Hawaï ou l'ara de spix.


- Derrière la corrida, il y a une économie -


Posted 2 weeks, 5 days ago on August 17, 2007
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