August 18, 2007

A charge pour les enquêteurs de vérifier ces affirmations


BRUXELLES (Reuters) - La fillette aperçue le mois dernier en Belgique n'est pas Madeleine McCann, la Britannique de quatre ans disparue le 3 mai au Portugal, a conclu la police belge, citée par différents médias locaux.

Une femme avait prévenu la police en juillet après avoir aperçu une fillette, pensant qu'il pouvait s'agir de Madeleine McCann. La petite fille était accompagnée d'un homme d'une quarantaine d'années et d'une jeune femme.

Il s'agit en fait de la fille d'un Belge vivant à Hoogstraten, dans le nord de la Belgique.

Depuis la disparition de Madeleine McCann, plusieurs témoignages l'ont signalée dans le monde entier, du Maroc à l'Argentine, mais aucun n'a été authentifié.

Actualité | France
Le violeur présumé d’Enis arrêté avec du Viagra sur lui
Le Figaro, le 18 août 2007

Le pédophile multirécidiviste a affirmé aux enquêteurs s’être fait prescrire ce médicament contre l’impuissance par le médecin chargé de son suivi judiciaire.

Du Viagra dans les poches d’un pédophile multirécidiviste ? Selon des sources concordantes de l’Agence France Presse confirmant une information du Parisien, Francis Evrard, le ravisseur présumé du petit Enis, avait en effet sur lui une plaquette entamée de ce puissant médicament contre l’impuissance au moment de son arrestation mercredi soir.

Le procureur adjoint de la République de Lille, Brigitte Lamy, s'est refusée à tout commentaire sur cet aspect de l'affaire, mais une enquête serait en cours pour déterminer la provenance des pilules bleues.

Comme l'annonçait Le Figaro, Francis Evrard aurait en effet affirmé aux enquêteurs, au cours de sa garde à vue, s’être fait prescrire le Viagra après sa sortie de prison, le 2 juillet dernier. Et le médecin ne serait autre que celui chargé de son suivi judiciaire, donc au courant de ses penchants pédophiles. Francis Evrard aurait demandé lui-même à se faire prescrire le médicament, au prétexte de troubles de l’érection. Il devait être soumis à une obligation de soins, de suivi médico-psychologique et de traitement hormonal, qui auraient dû être mis en œuvre à compter du 24 août. Il aurait enfin précisé aux enquêteurs dans quelle pharmacie de Rouen il aurait retiré le Viagra. A charge pour eux de vérifier ces affirmations.

"Totalement scandaleux"

« Si cela est avéré, c'est totalement scandaleux quand on connaît le profil de cet homme », a affirmé à l'AFP l'avocat du père d'Enis, Me Emmanuel Riglaire. Détaillant plusieurs éléments intrigants - les médicaments retrouvés en sa possession dont des somnifères vraisemblablement utilisés pour droguer l'enfant, le Viagra, des images pédophiles qui auraient été découvertes dans sa cellule – l'avocat a estimé qu’« on ne pouvait pas trouver pire organisation ».

Francis Evrard a été mis en examen vendredi et écroué pour « enlèvement et séquestration, viols et agressions sexuelles en récidive » sur mineur de moins de 15 ans. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Fait Divers, PEDOPHILIE.
Le terrifiant profil du ravisseur d'Enis
Le Parisien.fr, le 18 août 2007

Hier soir, Francis Evrard a été mis en examen pour « enlèvement, viols et agressions sexuelles en récidive », puis écroué. Ce délinquant sexuel a longtemps été détenu à Caen (Calvados). Son dossier psychiatrique laissait prévoir une récidive.

Francis Evrard, 61 ans, a encore été longuement interrogé par les policiers, hier, avant d'être mis en examen pour « enlèvement et séquestration, viols et agressions sexuelles en récidive » et écroué dans la soirée. Durant sa garde à vue, l'agresseur présumé du petit Enis, 5 ans, retrouvé dans un garage quelques heures après le rapt mercredi soir à Roubaix (Nord), aurait évoqué des « pulsions » et une incapacité à « s'empêcher » de commettre ces crimes.

Ce délinquant sexuel multirécidiviste, qualifié par les experts psychiatres de « dangereux » et « peu réadaptable », a aussi raconté s'être fait prescrire du Viagra par « un médecin » peu avant de quitter la prison de Caen (Calvados), le 2 juillet

Les enquêteurs ont cherché à vérifier cette affirmation stupéfiante. Ils ont aussi tenté de reconstituer jour par jour ses déplacements et agissements depuis sa libération, ainsi que lors des trois permissions dont il avait bénéficié en 2006 et 2007 pour préparer sa sortie. L'homme n'aurait pas fait d'autres victimes durant ces périodes. Il appartiendra à l'instruction de le confirmer.

L'affaire, qui relance la question de la prévention de la récidive des crimes sexuels, a provoqué un très fort malaise au sein du personnel du centre de détention de Caen. Francis Evrard finissait d'y purger une condamnation à vingt-sept ans de prison, avec sûreté des deux tiers, pour un précédent viol sur mineur jugé en assises à Douai en octobre 1989. « Il fait partie de ces détenus dont on se dit, en les voyant partir, qu'ils risquent malheureusement de recommencer », soupire un surveillant. « On était tous convaincus qu'on le reverrait. Mais on reste impuissants. Au regard de la loi, il avait purgé sa peine. On connaît le problème des conditions du suivi dehors et du manque de structures et de moyens. Mais on s'interroge... On est tous père de famille. On est désolés pour le petit », soulignent plusieurs de ses collègues.

Dans ce centre de détention, 80 % des quelque 400 détenus sont des délinquants sexuels, dont nombre de pédophiles, condamnés à de très lourdes peines.
Francis Evrard y avait été transféré en 2000. « Il demandait peu de chose. Un gars très renfermé, qui n'avait pas de parloir. Sans problèmes au quotidien a priori, comme la plupart des condamnés de ce type. Mais on savait qu'il n'était pas guéri. Dans les propos qu'il tenait, il ne se cachait pas de ses pulsions », raconte un autre surveillant. L'homme s'était constitué une petite retraite en travaillant aux ateliers. Il envisageait d'aller « vivre en Belgique ». Quelques mois auparavant, son ordinateur avait été saisi pour « suspicion de détention d'images pédophiles ». L'analyse du disque dur était encore en cours le 2 juillet, à sa sortie de détention. Francis Evrard avait aussi fait l'objet d'une mesure disciplinaire : une carte postale représentant un petit enfant nu avait été découverte dans sa cellule.

« Une dangerosité criminologique »

En matière de suivi médical en détention, Francis Evrard devait rencontrer un psychiatre une fois tous les deux mois. Il se soumettait au rendez-vous sans problème. Des rapports d'expertises précédant sa sortie, dont « le Parisien » - « Aujourd'hui en France » ont pu connaître certains éléments, soulignaient la menace d'une récidive. L'un, en 2004, parle de « perversion pédophile homosexuelle » entraînant « une dangerosité criminologique » chez un détenu jugé « peu réadaptable ». L'injonction de soins dans le cadre d'un suivi socio-judiciaire est préconisée comme « justifiée » mais jaugée d'une « efficacité incertaine ». Un autre, en 2006, assène que Francis Evrard « n'éprouve pas de véritable culpabilité », bien qu'il soit « conscient et lucide du caractère inacceptable de ses agissements ».

Avis des psychiatres, inquiétudes des personnels... le dossier de Francis Evrard a conduit la justice à le placer, à sa sortie, en « surveillance judiciaire ».
« Il était convoqué par un juge d'application des peines le 24 août à Rouen, où il indiquait avoir élu domicile », a précisé dès avant-hier la vice-procureur de Lille. Cela n'a pas suffi. Lors de ses premiers interrogatoires, l'homme, « calme et loquace », a expliqué avoir dit à Enis, égaré quelques instants par sa grand-mère dans la foule d'une braderie : « Je vais te ramener chez toi. On va aller acheter un jouet. »


- « Si cela est avéré, c'est totalement scandaleux » -


Posted 18 years, 1 month ago on August 18, 2007
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