August 19, 2007

Nièvre : fermeture d'un centre aéré après l'interpellation d'un animateur pour viol


Le FigaroUn animateur de centre aéré mis en examen pour viol sur mineureCe jeune homme de 24 ans est soupçonné d’attouchements sur une fillette de 6 ans. Il aurait reconnu les faits durant sa garde à vue.

PARIS (Reuters) - Le cas de Francis Evrard, pédophile récidiviste de 61 ans arrêté mercredi dernier alors qu'il venait de violer un enfant de cinq ans enlevé à Roubaix (Nord), a suscité plusieurs enquêtes et un débat politique sur l'utilité de nouvelles mesures législatives.

La ministre de la Justice Rachida Dati s'est rendue à Lille dimanche où elle a rencontré la famille de la victime, Enis, les magistrats et les enquêteurs intervenus dans l'affaire.

Le Garde des sceaux a confirmé qu'une enquête du ministère de la Santé était ouverte pour déterminer comment le suspect de 61 ans était parvenu à se procurer le Viagra qu'il détenait sur lui au moment de son arrestation.

Lors de sa garde à vue, ce multi-récidiviste, déjà condamné trois fois et qui a passé la majeure partie de sa vie en prison depuis 1975, a déclaré aux policiers que le stimulant sexuel lui avait été prescrit à sa demande par un médecin de la prison de Caen, juste avant sa sortie le 2 juillet dernier au terme de 18 ans derrière les barreaux.

Il assure avoir obtenu l'ordonnance en expliquant qu'il souhaitait avoir des rapports avec des femmes à sa sortie de détention et assure avoir acheté le médicament dans une pharmacie de Rouen. "Tout cela n'est pas [juridiquement] avéré. (...) En détention, on ne peut pas recevoir d'ordonnance médicale", a dit Rachida Dati aux journalistes à Lille.

Les médecins travaillant en détention sont indépendants de l'administration pénitentiaire et relèvent de l'administration de la Santé.

Seul le juge d'instruction en charge de l'affaire principale, où Francis Evrard est mis en examen et écroué pour "enlèvement séquestration, viol aggravé en récidive, agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans", pourra lever le secret médical et faire la lumière sur l'épisode.

REUNIONS MINISTERIELLES

Le Premier ministre François Fillon, Rachida Dati, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et la ministre de la Santé Roselyne Bachelot se sont réunis dimanche après-midi à Paris pour préparer une rencontre lundi sur le sujet plus général de la récidive avec le président Sarkozy.

Le chef de l'Etat a souhaité que soient examinées "les mesures qu'il convient de prendre en s'inspirant des exemples étrangers".

Francis Evrard, qui a purgé la peine maximale prévue par la loi, avait été placé à sa sortie de prison sous "surveillance judiciaire" , dispositif le plus sévère lui étant applicable et il devait en théorie se soigner, demeurer à Rouen et répondre aux convocations du juge d'application des peines (JAP).

La dernière loi sur le sujet de la récidive, rédigée par Rachida Dati et qui a été promulguée début août, a soumis les demandes de réduction de peine à l'obligation de soins en détention mais elle n'aurait servi à rien pour Francis Evrard : d'abord traité, il a refusé de poursuivre les soins après justement le refus d'une libération conditionnelle.

Les options qui s'ouvrent au gouvernement sont l'extension des soins médicaux obligatoires après la prison pour inhiber la libido des criminels sexuels (la "castration chimique"), d'éventuelles hospitalisations de force après la prison et l'extension de l'utilisation du bracelet électronique mobile.

Toutes présentent des obstacles : la "castration chimique", à l'efficacité encore douteuse, fait l'objet depuis 2004 de tests médicaux qui sont au point mort. L'hospitalisation de force sur décision judiciaire pose des problèmes juridiques. Le bracelet électronique mobile, expérimenté actuellement, suppose d'importants moyens techniques et des personnels pour fonctionner efficacement.

Par avance, l'Union syndicale de la magistrature (USM, majoritaire) a stigmatisé ce qu'il appelle une "danse de Saint-Guy législative", rappelé que les lois actuelles sont mal appliquées faute de moyens et demandé des mesures concrètes.

"On a moins besoin de loi que de moyens supplémentaires donnés aux magistrats et aux travailleurs sociaux", a dit samedi à Toulon François Hollande, premier secrétaire du PS.


PARIS - La ville de Palaiseau (Essonne) a annoncé dimanche la fermeture de son centre de vacances de Vaux (Nièvre) à la suite de l'interpellation et de la mise en examen vendredi d'un animateur pour le viol présumé d'une fillette.

Dans un communiqué, la municipalité précise que, "compte tenu de la pression médiatique et de l'inquiétude justifiée des parents", le député-maire François Lamy a pris la décision de fermer le centre aéré après s'y être rendu vendredi. La ville ajoute qu'elle se chargera du rapatriement des enfants accueillis dans le centre et qu'une aide psychologique sera proposée aux parents, avertis au cours du week-end, ainsi qu'aux animateurs.

"L'arrestation s'est déroulée le plus discrètement possible et tout est mis en oeuvre afin que le séjour des enfants puisse s'achever paisiblement", souligne le communiqué. De l'avis de M. Lamy interviewé par i>télé, l'homme ne présentait "aucun signe perceptible de sa capacité à avoir (...) des tendances pédophiles".

"Cet animateur travaillait avec nous depuis deux ans. Il assurait les centres de loisirs, les centres de vacances et (...), de l'avis de tous ceux qui travaillaient avec lui, était quelqu'un de compétent", a expliqué l'élu PS, précisant que l'homme était titulaire du Bafa (Brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur de centre de vacances et de loisirs NDLR), le diplôme de référence en matière d'animation.

La ville de Palaiseau compte par ailleurs se porter partie civile et diligenter une enquête administrative "afin de s'assurer qu'aucune faute n'a été commise et qu'à aucun moment (elle) aurait pu prévenir ce drame".

Un animateur de centre aéré soupçonné de viol
TF1-LCI, le 19/08/2007 - 17h03

• Une fillette de 6 ans et demi aurait raconté à ses parents l'agression dont elle aurait été victime.

• L'homme de 24 ans a été arrêté, mis en examen et placé en détention provisoire vendredi. Il a reconnu les faits.

Le centre aéré dépendant de la ville de Palaiseau et situé à Vaux dans la Nièvre, devrait être fermé dans les prochains jours. Un de ses animateurs a été mis en examen pour "viol sur mineur de quinze ans et agressions sexuelles" et placé en détention vendredi en fin d'après-midi, a-t-on appris dimanche de source judiciaire. Agé de 24 ans, il est soupçonné de s'être livré durant deux jours de suite à des attouchements sur une fillette de 6 ans et demi durant son sommeil, dans sa chambrée.

Ce n'est qu'à son retour à Palaiseau que la petite fille aurait confié à ses parents et de façon très floue l'agression dont elle aurait été victime. Elle n'aurait toutefois pas nommément désigné l'animateur. D'après une source judiciaire, elle aurait simplement affirmé l'avoir vu dans l'encadrement de la porte de la chambrée juste après son agression.

Des attouchements sur un autre enfant

Afin de ne pas effrayer les 48 enfants présents dans la colonie de vacances, le jeune homme a été interpellé jeudi dans la plus grande discrétion par les enquêteurs de la brigade des mineurs de la Sûreté départementale. Il a très rapidement reconnu les faits durant sa garde à vue à Evry. L'animateur, qui n'a pas d'antécédent judiciaire, aurait également avoué des attouchements sur un autre enfant, dans un autre centre de vacances, ce que devra déterminer l'enquête, le violeur présumé ayant exercé à plusieurs endroits cet été.

"Un certain nombre d'éléments laissent penser qu'il est bien coupable", a affirmé le procureur-adjoint du parquet d'Evry qui précise que des expertises médico-psychologiques sont prévues. Les enquêteurs ont procédé à la saisie de l'ordinateur de l'animateur à son domicile et doivent rechercher s'il contient des textes ou des images à caractère pédopornographique. Le jeune homme était titulaire du BAFA (brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur) depuis le mois de juin et travaillait comme vacataire pour la ville de Palaiseau depuis deux ans.

Le député-maire socialiste de la commune, François Lamy, a prévenu par courrier les parents des enfants du centre aéré au lendemain de l'interpellation de l'animateur. François Lamy a demandé la fermeture du centre de Vaux avec qui la municipalité travaillait depuis près de trente ans et qui n'a connu aucun précédent de ce genre.

Une affaire désastreuse et lamentable

Le retour anticipé des enfants, qui ne devait se faire initialement que vendredi prochain, est prévu en début de semaine. "Nous avons prévu de réunir les parents concernés afin qu'un psychologue leur donne les armes pour trouver les bons mots face à leurs enfants", a expliqué le député-maire, qui a jugé l'affaire "désastreuse et lamentable".

François Lamy a également diligenté une enquête administrative pour vérifier s'il n'y a pas eu de dysfonctionnement dans l'embauche du jeune animateur mis en cause.


Indemne après avoir reçu cinq coups de couteaux
TF1-LCI, le 18/08/2007

• L'homme agressé par son voisin après lui avoir demandé de baisser le volume de sa chaîne hi-fi a été sauvé... par sa forte corpulence.

• L'agresseur a reconnu souffrir de troubles psychologiques mais a précisé qu'il n'était actuellement pas sous traitement.

Un homme de 46 ans a miraculeusement survécu samedi à l'agression de son voisin à Brunoy, dans l'Essonne. Vers minuit, la victime vient frapper à la porte de son voisin de palier, un homme de 40 ans, pour lui demander de baisser le volume de sa chaîne hi-fi. L'homme, qui souffre d'importants troubles psychologiques selon le parquet d'Evry, ouvre la porte puis frappe cinq fois la victime avec un couteau de cuisine.

L'homme a reçu deux coups de couteau dans la cuisse, deux dans le dos et un dans le ventre, a précisé une source policière. Aussitôt transporté à l'hôpital, il en est ressorti seulement quelques heures après et a immédiatement déposé plainte. La victime ne doit son salut qu'à sa corpulence, d'après une source judiciaire, qui pourrait avoir empêché la lame d'atteindre un organe vital.

L'agresseur a lui été interpellé samedi et placé en garde à vue à Brunoy. Inconnu des services de police, il a reconnu souffrir de troubles psychologiques et a précisé qu'il n'était actuellement pas sous traitement. Il devrait être déféré dimanche devant le parquet d'Evry qui pourrait décider de le présenter dès lundi en comparution immédiate.



- Dati lance une enquête après l'affaire de pédophilie de Roubaix -


Posted 18 years, 4 months ago on August 19, 2007
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