August 20, 2007
Un médecin avoue avoir prescrit du viagra à Francis Evrard
TF1-LCI, le 20/8/07, extrait
Un médecin de la prison de Caen, où était détenu le pédophile récidiviste Francis Evrard avant d'être écroué vendredi pour les rapt et viol du petit Enis, a reconnu lui avoir délivré une ordonnance pour du Viagra, a annoncé lundi le parquet de Lille.
(...) Le père du petit Enis est lui reçu ce lundi par Nicolas Sarkozy à l'Elysée. "Je voudrais lui poser beaucoup de questions : comment cela a-t-il pu arriver ? J'ai lu dans la presse que ses codétenus et les gardiens de sa prison étaient sûrs qu'il allait récidiver...", avait-il soupiré dimanche. "Je demanderai au président qu'il tienne les promesses qui m'ont été faites".
Le Monde avec AFP | 19.08.07 - Interrogée sur l'éventualité que ce médicament contre l'impuissance masculine ait pu être prescrit par un médecin de la prison de Caen où Francis Evrard était détenu, la garde des Sceaux avait affirmé : "Tout cela n'est pas avéré." CAEN (AP) - Le médecin qui a prescrit une ordonnance de Viagra au pédophile Francis Evrard lorsque ce dernier était détenu à la prison de Caen (Calvados) s'est présenté dimanche au commissariat de la cité normande, a-t-on appris de sources concordantes, une information confirmée lundi par le parquet de Lille qui instruit cette affaire. Ce médecin normand qui, a-t-on précisé de source proche du dossier, a expliqué aux policiers qu'il ne connaissait pas le dossier pénal de Francis Evrard lui a prescrit ce médicament contre l'impuissance masculine le 6 juin dernier. |
Posted 18 years, 1 month ago on August 20, 2007
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Re: Un médecin avoue avoir prescrit du viagra à Francis Evrard
PARIS - Le président Nicolas Sarkozy a annoncé lundi un projet de loi pour novembre et la construction d'hôpitaux-prisons pour empêcher la récidive des criminels sexuels dangereux après l'affaire de l'enlèvement du petit Enis.
Le premier établissement de ce type ouvrira en 2009 à Lyon.
"Tout doit être mis en oeuvre pour que ça ne se reproduise pas", a déclaré le chef de l'Etat à l'issue d'une réunion de travail à l'Elysée avec le Premier ministre François Fillon, les ministres Rachida Dati (Justice), Michèle Alliot-Marie (Intérieur) et Roselyne Bachelot (Santé). Il avait reçu auparavant le père et le grand-père d'Enis Kocakurt.
M. Sarkozy a demandé à Mme Dati de préparer un texte de loi "pour que, s'agissant des délinquants sexuels, la question des remises de peine ne soit posée qu'en fin d'exécution et non pas au début". Par le jeu des remises de peine, Francis Evrard, le pédophile qui a agressé le petit Enis, a effectué 18 années de prison alors qu'il avait été condamné à 27 ans.
"Tout le monde savait que cet individu était dangereux, et pourtant cet homme a pu sortir, a pu mentir, donner une fausse adresse, disparaître, kidnapper un enfant et lui faire subir un traitement indigne. Cette situation n'est pas acceptable", s'est insurgé le chef de l'Etat, "en colère".
Nicolas Sarkozy a par ailleurs annoncé que la loi "fera maintenant la différence s'agissant des délinquants sexuels entre l'exécution de la peine, les conséquences d'un crime et la question de sûreté".
Ainsi, "un détenu comme ce M. Evrard ne pourra pas sortir de prison uniquement parce qu'il a exécuté sa peine. Les détenus de ce type, à la fin de leur peine, seront examinés par un collège de médecins et si ce collège de médecins reconnaît leur dangerosité, ils ne seront pas remis en liberté, ils iront dans un hôpital fermé où ils seront soignés", a expliqué le chef de l'Etat. Le premier hôpital-prison dédié à ces délinquants sexuels ouvrira en 2009 à Lyon, a-t-il dit.
"Nous ne pouvons plus nous cacher derrière un quelconque dysfonctionnement: l'administration pénitentiaire aura accès au dossier médical, comme les médecins auront accès au dossier pénitentiaire", a promis Mme Dati sur France-2.
"Ceux qui n'accepteront pas d'être soignés resteront dans cet hôpital fermé le temps où on estimera qu'ils sont dangereux. Ceux qui accepteront d'être soignés pourront avoir des permissions et pourront sortir de cet hôpital fermé mais le feront en portant un bracelet électronique", a poursuivi M. Sarkozy. Ils devront aussi suivre un traitement hormonal ou "castration chimique".
"On ne peut pas laisser en liberté des prédateurs, des malades, des gens qui peuvent tuer et briser la vie d'enfants", a souligné le chef de l'Etat, précisant que ces mesures passeront en conseil des ministres "dans les toutes prochaines semaines" et seront intégrées à la loi pénitentiaire préparée par Mme Dati pour être examinées "au mois de novembre au plus tard" par le Parlement.
Nicolas Sarkozy a par ailleurs annoncé que Mme Bachelot allait préparer "un ensemble de mesures pour améliorer le traitement des malades psychiatriques actuellement en prison". Un établissement sera ouvert pour les "détenus psychiatriques".
En attendant l'entrée en vigueur des nouvelles mesures, Rachida Dati va adresser une circulaire dès mardi à l'ensemble des juridictions "pour demander l'extrême vigilance pour les délinquants sexuels qui sortent de prison" et renforcer le suivi de leur contrôle judiciaire et de leur traitement médical.
Nicolas Sarkozy a justifié ses mesures par son "devoir de chef de l'Etat" de "protéger les victimes" et "de tirer les conséquences d'un effroyable désastre". "Il ne s'agit pas d'être répressif, il s'agit de tirer les conséquences d'une faille épouvantable dans notre dispositif", a-t-il dit, ajoutant que "ce n'est pas une question de gauche ou de droite" mais "de bon sens".
Interrogé sur le manque de moyens de la justice, il a répondu qu'"on ne peut pas tout mettre sur la question des moyens, de la fatalité". "En l'occurrence, les moyens étaient suffisants pour dire que cet homme était dangereux", a-t-il estimé.
Laurence Mollaret, vice-présidente du Syndicat de la magistrature, a critiqué ces annonces qui ne vont "pas dans le bon sens parce que c'est ajouter à une première mesure de peine, une nouvelle mesure privative de liberté, qui a des risques très grands de voir confondus la réponse judiciaire et le traitement médical". "C'est toujours très gênant de mélanger les deux domaines", a-t-elle dit sur LCI. Pour elle, on donne une "réponse qui concourt toujours plus à la ségrégation". AP
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Le premier établissement de ce type ouvrira en 2009 à Lyon.
"Tout doit être mis en oeuvre pour que ça ne se reproduise pas", a déclaré le chef de l'Etat à l'issue d'une réunion de travail à l'Elysée avec le Premier ministre François Fillon, les ministres Rachida Dati (Justice), Michèle Alliot-Marie (Intérieur) et Roselyne Bachelot (Santé). Il avait reçu auparavant le père et le grand-père d'Enis Kocakurt.
M. Sarkozy a demandé à Mme Dati de préparer un texte de loi "pour que, s'agissant des délinquants sexuels, la question des remises de peine ne soit posée qu'en fin d'exécution et non pas au début". Par le jeu des remises de peine, Francis Evrard, le pédophile qui a agressé le petit Enis, a effectué 18 années de prison alors qu'il avait été condamné à 27 ans.
"Tout le monde savait que cet individu était dangereux, et pourtant cet homme a pu sortir, a pu mentir, donner une fausse adresse, disparaître, kidnapper un enfant et lui faire subir un traitement indigne. Cette situation n'est pas acceptable", s'est insurgé le chef de l'Etat, "en colère".
Nicolas Sarkozy a par ailleurs annoncé que la loi "fera maintenant la différence s'agissant des délinquants sexuels entre l'exécution de la peine, les conséquences d'un crime et la question de sûreté".
Ainsi, "un détenu comme ce M. Evrard ne pourra pas sortir de prison uniquement parce qu'il a exécuté sa peine. Les détenus de ce type, à la fin de leur peine, seront examinés par un collège de médecins et si ce collège de médecins reconnaît leur dangerosité, ils ne seront pas remis en liberté, ils iront dans un hôpital fermé où ils seront soignés", a expliqué le chef de l'Etat. Le premier hôpital-prison dédié à ces délinquants sexuels ouvrira en 2009 à Lyon, a-t-il dit.
"Nous ne pouvons plus nous cacher derrière un quelconque dysfonctionnement: l'administration pénitentiaire aura accès au dossier médical, comme les médecins auront accès au dossier pénitentiaire", a promis Mme Dati sur France-2.
"Ceux qui n'accepteront pas d'être soignés resteront dans cet hôpital fermé le temps où on estimera qu'ils sont dangereux. Ceux qui accepteront d'être soignés pourront avoir des permissions et pourront sortir de cet hôpital fermé mais le feront en portant un bracelet électronique", a poursuivi M. Sarkozy. Ils devront aussi suivre un traitement hormonal ou "castration chimique".
"On ne peut pas laisser en liberté des prédateurs, des malades, des gens qui peuvent tuer et briser la vie d'enfants", a souligné le chef de l'Etat, précisant que ces mesures passeront en conseil des ministres "dans les toutes prochaines semaines" et seront intégrées à la loi pénitentiaire préparée par Mme Dati pour être examinées "au mois de novembre au plus tard" par le Parlement.
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En attendant l'entrée en vigueur des nouvelles mesures, Rachida Dati va adresser une circulaire dès mardi à l'ensemble des juridictions "pour demander l'extrême vigilance pour les délinquants sexuels qui sortent de prison" et renforcer le suivi de leur contrôle judiciaire et de leur traitement médical.
Nicolas Sarkozy a justifié ses mesures par son "devoir de chef de l'Etat" de "protéger les victimes" et "de tirer les conséquences d'un effroyable désastre". "Il ne s'agit pas d'être répressif, il s'agit de tirer les conséquences d'une faille épouvantable dans notre dispositif", a-t-il dit, ajoutant que "ce n'est pas une question de gauche ou de droite" mais "de bon sens".
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Extrait de France 3, 19-20 édition nationale, « ... des surveillants de la prison auraient alterté la direction avant la libération de l'homme qu'ils jugeaient dangereux... Evrard fait partie des irrécupérables et ses amis sont... le même profil que lui, quoi... ce qui m'aurait surpris, c'est qu'il ne revienne pas... une prison ne pourrait répondre à toutes les personnes qui sont condamnées pour cette raison là. Or d'après le chef de l'Etat, aujourd'hui il y aurait 6000 détenus pour agressions sexuelles sur des mineurs dans les prisons françaises » :