August 24, 2007

Des procès, même en cas d’irresponsabilité pénale


Le FigaroLibération en vue pour Bertrand Cantat • Le chanteur saura dans le courant du mois de septembre s'il peut sortir de prison dans le cadre d'une libération conditionnelle ou d'une semi-liberté.

INFIRMIERES BULGARES
Cécilia Sarkozy tenue par la loi de répondre aux parlementaires
• Contrairement à ce qu'a annoncé le parole de l'Elysée, hier matin, Cécilia Sarkozy ne peut se soustraire à la convocation des parlementaires. Une ordonnance de 1958 le prévoit. Patrick Devedjian a tenté ce matin d'enrayer la polémique qui s'annonce.
leparisien.fr | 24.08.07 à 09h00

LibéCécilia Sarkozy, la loi du silence • L’Elysée a exclu une audition de l’épouse du chef de l’Etat par la commission d’enquête sur la Libye, la jugeant «inconstitutionnelle».




Libé du jour


Présidentielle 2007 | Politique
Sarkozy veut des procès même en cas d’irresponsabilité pénale
Le Figaro, le 24 août 2007, extrait

Le chef de l’Etat demande à Rachida Dati de travailler à un texte qui permettrait de juger l’auteur d’un crime, même s’il est déclaré non responsable de ses actes.

«Le procès, cela permet de faire le deuil». A Bayonne, où il a rencontré vendredi les familles de deux aides soignantes assassinées en 2004 dans un hôpital psychiatrique par un déséquilibré, Nicolas Sarkozy a évoqué une piste pour améliorer le sort des victimes.

Le chef de l’Etat propose d’instaurer la possibilité de juger l’auteur d’un crime, même s’il est déclaré irresponsable pénalement. C’était le cas de l’agresseur des deux aides-soignantes, pour lequel le procureur a requis un non-lieu «psychiatrique».

L'article 122-1 du code pénal précise en effet que «n'est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes». En 2003, Dominique Perben, alors Garde des Sceaux avait déjà voulu modifier cette loi, tout en réfutant l’idée de vouloir «juger les fous». Le projet n’avait pas abouti.

Divisé, le Parti socialiste ne parvient pas à contrer un Nicolas Sarkozy omniprésent
LE MONDE | 24.08.07 | Extrait

Des critiques ont bien été émises, sur les vacances luxueuses du président, les perspectives de croissance moins bonnes que prévu, la réduction des effectifs dans l'éducation... Des bilans ont bien été dressés. "Nicolas Sarkozy a évité les dossiers majeurs en déployant un rideau de fumée législative", écrit Jean-Christophe Cambadélis dans Libération du 23 août, tandis que Martine Aubry, dans Le Monde d'aujourd'hui, dénonce une gestion émotionnelle de l'actualité "à chaud, sur le perron de l'Elysée". Mais cette opposition se fait en ordre dispersé, quand ce n'est pas dans la cacophonie. Là où François Hollande critique le style du chef de l'Etat, Manuel Valls affirme, sur RMC Info : "Ces cent jours sont marqués par une hyper-présence. Cela ne me choque pas. Les Français souhaitent un président de la République très actif."




A lire sur le Monde


Le maire d'Argenteuil chasse le SDF au répulsif • La ville s'est procuré un produit chimique maladorant pour tenter d'écarter les sans-abris de certaines zones. L'un de ses arrêtés anti-mendicité, en 2005, évoquait la «gêne olfactive» liée à la présence de SDF...
LIBERATION.FR : vendredi 24 août 2007




Georges Mothron, député-maire UMP d'Argenteuil. (AFP)


Affaire des bébés congelés: la mère va être mise en examen • Virginie, 36 ans, a expliqué au cours de son audition «qu'elle ne voulait pas abandonner ses enfants». Son compagnon et son amant ont été relâchés.
Libé, le 24 août 2007

La mère soupçonnée d'avoir dissimulé la mort de trois nouveau-nés à Albertville (Savoie) va, dans la journée, être mise en examen «pour homicide», alors que son compagnon et son amant, un moment placés en garde à vue, ont été relâchés, a annoncé le procureur Henry-Michel Perret.

La mère, prénommée Virginie, âgée de 36 ans, qui est restée «très calme» au cours de son audition, «a expliqué qu'elle ne voulait pas abandonner ses enfants, qu'elle considérait qu'ils faisaient partie d'elle», a déclaré le magistrat lors d'un point presse. Ajoutant qu'elle avait «gardé ses nouveau-nés à la manière de poupées qui sont des substituts des enfants qu'on ne veut pas avoir». Une information judiciaire devrait être ouverte dans la journée. Un juge d'instruction sera alors saisi.

La qualification retenue par le parquet pour les réquisitions de mise en examen sera «homicide sur mineur de 15 ans par ascendant», a indiqué le procureur avant de préciser que l'autopsie des petits corps aurait lieu samedi à Paris. Cet examen devra établir, toujours selon le magistrat, si Virginie «a tué les enfants ou si elle les a laissé mourir».

Son compagnon, qui se prénomme Philippe, a quant à lui été libéré, aucune charge n'ayant été retenue contre lui. Quand il a appris la nouvelle, le concubin «est tombé du placard». «Ce n'est pas possible, ce n'est pas des enfants à nous», a lancé ce plombier de 40 ans, qui a vécu 16 ans avec Virginie, selon le procureur.

Un jeune homme de 20 ans, ancien voisin de palier du couple, et qui était depuis 2 ans l'amant de Virginie, a également été relâché.


CADILLAC (Gironde) (Reuters) - Plusieurs dizaines d'huissiers de justice se sont rassemblés vendredi à Cadillac (Gironde) devant l'étude d'un de leurs confrères, plongé dans le coma après avoir été agressé lors d'une saisie la semaine dernière.


- Une piste pour améliorer le sort des victimes -


Posted 18 years, 1 month ago on August 24, 2007
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Re: Des procès, même en cas d’irresponsabilité pénale
DRAGUIGNAN (AFP) - Le Pdg de la société varoise Sogebat qui a abandonné 48 ouvriers polonais du BTP laissés sans ressources sur un important chantier touristique à Eyne (Pyrénées-Orientales), a été mis en examen vendredi à Draguignan, notamment pour emploi irrégulier de travailleurs étrangers, a-t-on appris de source judiciaire.

Antonino Cotrone, 38 ans, déjà condamné à dix reprises, a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire "strict", a précisé la même source. Le mandat de dépôt avait été requis à son encontre.

Originaire de la banlieue parisienne et venu s'installer sur la Côte d'Azur en 1990, il avait été frappé de faillite et, un jugement rendu le 23 juin 2000, lui interdisait d'exercer toute activité commerciale pendant une durée de 10 ans.

Il a été mis en examen vendredi pour direction d'une société anonyme malgré une incapacité, emploi irrégulier de travailleurs étrangers sans titre de travail, marchandage de main d'oeuvre française et étrangère et banqueroute par comptabilité irrégulière.

Placé sous contrôle judiciaire strict, M. Cotrone a dû s'acquitter d'une caution de 20.000 euros. Il devra respecter une interdiction de sortir du département et se présenter deux fois par semaine au commissariat.

Une information judiciaire a été ouverte pour les mêmes chefs. Les investigations ont été confiées à l'Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI).

Des perquisitions ont été opérées à Montauroux (Var) au siège de la société Sogebat qui emploie les 48 ouvriers polonais qui travaillaient à Eyne et n'avaient pas été payés pendant deux mois et demi.

La municipalité d'Eyne et son maire Alain Bousquet avaient pris en charge l'alimentation de ces ouvriers dans un restaurant de la commune afin de leur venir en aide.

Au moment de la révélation de cette situation, le Pdg de la Sogebat a prétendu être en vacances aux États-Unis. Les gendarmes l'ont interpellé jeudi dans la région de Fayence (Var) sur réquisitions du parquet.

Les ouvriers polonais, dont aucun ne parle le français et pour la majorité d'entre eux originaires de Poznan, travaillaient à la construction de deux résidences touristiques de 142 logements pour le compte de l'entreprise varoise, sous-traitante d'un maître d'oeuvre néerlandais.

M. Cotrone s'est spécialisé dans la construction de maisons individuelles et de chalets. Les enquêteurs s'intéressent à plusieurs dossiers concernant ses autres chantiers à la station de Superbesse (Puy-de-Dôme) où 150 chalets ont été construits, Montbrun-les-Bains (Drôme), Fréjus et Montauroux (Var).

En 12 années d'activité, il a connu quatre faillites, dont la première en 1995.

A Eyne, les Polonais ont vu leur situation réglée jeudi et leurs salaires leur ont été versés.
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