August 26, 2007

Frontières entre arbitraire, passionnel et justice


PARIS (AP) - La mairie d'Argenteuil (Val-d'Oise) s'est indignée dimanche contre la polémique qui enfle depuis plusieurs jours à propos d'un produit répulsif anti-SDF. Même si ce produit a été acheté par la mairie et utilisé à titre "d'essai" par le grand centre commercial de la ville, aucune consigne n'a été donnée pour l'employer plus largement, a-t-on assuré au cabinet du maire.

Au Pérou, le scandale des bouteilles de "Pisco 7,9", la magnitude du séisme
LE MONDE | 25.08.07 | 14h32
Lima, correspondance

Aujourd'hui, le monde entier connaît le nom de Pisco. C'est celui de la ville la plus durement touchée par le séisme qui a ravagé le Pérou le 15 août. Jusque-là pourtant, le nom de Pisco était surtout associé à un fameux alcool de raisin produit dans la région, fleuron des vins péruviens. Il n'y a donc eu rien de surprenant à ce que le gouvernement offre une bouteille de pisco en guise de remerciement aux représentants des Etats et des organisations non gouvernementales étrangères, venus sur place témoigner de leur solidarité aux victimes.

L'affaire a pris une autre tournure, jeudi 23 août, lorsque le ministre péruvien de la production, Rafael Rey, a dévoilé la bouteille spécialement conçue pour l'occasion. "Pisco 7,9", annonce l'étiquette, en lettres vertes majuscules. Geste de remerciement ou opération de marketing indécente ? Les avis étaient partagés et la controverse lancée à propos de cette bouteille produite à 1 000 exemplaires, qui évoque la magnitude du tremblement de terre qui a fait 540 morts et des milliers de blessés.

"Ne se sont-ils pas rendu compte de la souffrance qu'a causée le tremblement de terre ? Quelle stupidité de chercher à promouvoir le pisco dans un moment pareil", s'insurgeait Manuela, sur le site Internet du quotidien El Comercio. Le journal a fait réagir les internautes en mettant à la "une" l'information sur le "Pisco 7,9".

Certains dénonçaient la "maladresse", "l'erreur" ou "l'horreur" d'une appellation jugée peu adaptée à la situation, d'autres soulignaient la bonne intention du gouvernement. "Je pense que c'est un beau geste de remerciement, mais beaucoup pourraient penser que nous cherchons à profiter de la tragédie pour montrer au monde que le pisco est péruvien", anticipait Sol, faisant référence à la sempiternelle bataille opposant les Péruviens aux Chiliens, qui assurent chacun être à l'origine de cet alcool. "On a beau dire, l'idée est excellente, murmurait pour sa part Maria. Si l'on veut que l'appellation d'origine du pisco nous revienne, c'est le moment."

Beaucoup ont pensé qu'il s'agissait d'une blague de mauvais goût. Le président Alan Garcia a lui-même semblé surpris lorsque les journalistes l'ont interrogé sur ce "cadeau". Incrédule, le chef de l'Etat a refusé de se prononcer avant de confirmer l'information. "Je voudrais d'abord voir la bouteille pour être sûr que c'est vrai", s'était-il étonné, peu satisfait à l'idée d'un nouveau scandale alors que la gestion gouvernementale de l'aide internationale fait l'objet de critiques. Huit jours après le séisme, de nombreux sinistrés n'avaient reçu aucun vivre et dormaient toujours dehors. Un bébé est mort de froid. Pour finir, le tollé a obligé les autorités à renoncer à l'appellation du pisco.

Chrystelle Barbier
Article paru dans l'édition du 26.08.07



Campagne anti-tabac « toxic-corp »


L'ex-dissident soviétique Boukovski exige le démenti des déclarations sur sa maladie psychique

14/08/2007 18:56 LONDRES
, 14 août - RIA Novosti. L'ex-dissident soviétique réfugié en Grande-Bretagne Vladimir Boukovski et le groupe d'initiative de présentation de sa candidature à la présidence russe exigent le démenti des déclarations selon lesquelles M. Boukovski aurait été "psychopathe", selon un communiqué du groupe.

La veille, le journal britannique Daily Telegraph a publié certains propos d'un collaborateur anonyme de l'Institut Serbski de psychiatrie médico-légale de Moscou selon lesquels le "patient" Boukovski était incontestablement un "psychopathe". Du vivant de Brejnev, Vladimir Boukovski, connu par sa critique mordante visant le pouvoir soviétique, avait effectivement passé plusieurs années dans des hôpitaux psychiatriques.

"Après son arrestation, il a écrit des centaines de plaintes. Un autre ne l'aurait pas fait. C'est encore une manifestation de son état", a estimé l'interlocuteur du journal.

En 1976 Vladimir Boukovski a été expulsé d'Union Soviétique. Il réside à l'heure actuelle en Grande-Bretagne.

Il figurait parmi les organisateurs de la campagne de boycott des Jeux Olympiques de 1980 à Moscou, il a participé à la création de l'organisation anticommuniste internationale - Internationale de la résistance, organisé une campagne de propagande contre la présence des troupes russes en Afghanistan.

Vladimir Boukovski avait des rapports amicaux avec l'ex-officier du Service fédéral de sécurité (FSB) Alexandre Litvinenko. Après la mort de celui-ci, l'ex-dissident soviétique a proposé de proclamer "l'assassinat de Litvinenko acte d'agression contre la souveraineté de la Grande-Bretagne et d'en appeler à l'article 5 du Traité de l'Atlantique Nord "sur la défense collective en cas de menace contre l'un des membres de l'Alliance".

L'éditorialiste du Daily Telegraph parle avec angoisse des signes de "retour au passé en Russie", citant, à titre d'exemple, l'internement forcé dans un hôpital psychiatrique de Larissa Arap, journaliste et militante des droits de l'homme.

"Le groupe d'initiative de présentation de la candidature de Vladimir Boukovski à la présidence russe exige de la direction de l'Institut Serbski qu'il démente immédiatement les propos de son collaborateur, repris par le journal britannique", lit-on en substance dans la déclaration du groupe.

Dans le cas contraire, M. Boukovski se réserve le droit d'attaquer en justice pour calomnie l'Institut ou ses collaborateurs se permettant de telles déclarations.

Le groupe d'initiative signale, en outre, que "cette déclaration du représentant d'un établissement d'Etat aurait pu être orchestrée par les autorités russes afin de servir de prétexte pour refuser à Vladimir Boukovski, en tant que "malade mental", l'enregistrement comme candidat à la présidence.

Le 28 mai dernier, un groupe d'initiative a déclaré son intention de présenter la candidature de Vladimir Boukovski à l'élection présidentielle russe de 2008. Début août, l'ex-dissident soviétique à qui la nationalité russe avait été restituée en 1992 a reçu un nouveau passeport russe. M. Boukovski a dit vouloir se rendre en automne prochain en Russie où il n'était pas allé depuis 1993.

A l'heure actuelle, la Cour constitutionnelle de la Fédération de Russie examine la question d'un éventuel enregistrement comme candidats à la présidence des personnes ayant la double citoyenneté.


- Les autorités ont du renoncer à l'appellation du pisco -


Posted 18 years, 1 month ago on August 26, 2007
The trackback url for this post is http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/1622/

Re: Frontières entre arbitraire, passionnel et justice
NIORT, Deux-Sèvres - Un couple de retraités a été mis en examen cette semaine après le décès d'une jeune femme handicapée moteur de 23 ans portant des traces de coup, qu'il hébergeait à Scillé (Deux-Sèvres), a-t-on appris dimanche auprès du substitut du procureur de Niort et de source proche de l'enquête.

Appelés par le couple de retraités agréés comme famille d'accueil, les pompiers ont découvert jeudi dans la baignoire de la salle de bain du pavillon le cadavre de la jeune femme. Les différentes tentatives pour la ranimer s'étant révélées vaines, les premiers secours ont constaté qu'elle portait des marques de coups et ont appelé les gendarmes.

"La jeune femme portait des traces de coups et des tuméfactions sur le corps. Le couple de retraités qui hébergeait la victime a immédiatement été placé en garde à vue", a déclaré dimanche à l'Associated Press Sonia Bellier, substitut du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Niort. "A l'issue des premiers actes de l'enquête et notamment de l'autopsie pratiquée pendant la garde à vue, il n'est pas possible de cerner de manière certaine les causes exactes du décès".

Plusieurs hypothèses sont envisagées, de la chute mortelle à la conséquence de coups portés y compris depuis un certain temps.

Durant son audition, la retraitée a reconnu avoir déjà frappé la victime: elle a été placée en détention provisoire après avoir été mise en examen pour violence sur personne vulnérable suivie de mort.

Son époux a été mis en examen pour non assistance à personne en danger et "placé sous contrôle judiciaire", selon le substitut du procureur et une source proche de l'enquête.

L'instruction et les analyses complémentaires dont les résultats sont attendus dans un délai de quelques semaines devraient permettre de faire avancer les investigations.

Une troisième personne présente sur les lieux, un jeune homme handicapé mental également hébergé par le couple, a été conduit dans un hôpital psychiatrique.

De source proche de l'enquête, on précise que les personnes mises en cause dans cette affaire n'ont pas d'antécédents judiciaires. AP




LA ROCHELLE - Le corps d'une femme de 31 ans, tuée de plusieurs coups de couteau, a été retrouvé tôt samedi matin près d'une écluse du port de La Rochelle-Pallice (Charente-Maritime), a-t-on appris auprès du procureur de la République de la ville.

Christelle M., internée en hôpital psychiatrique, était en fugue depuis quatre jours lorsqu'un éclusier a découvert son cadavre. L'autopsie pratiquée samedi a révélé qu'il s'agissait d'un homicide puisque le corps de la jeune femme portait la trace de plusieurs coups de couteau.

L'enquête s'est rapidement tournée vers des connaissances de la jeune femme, a-t-on appris auprès le procureur de la République, Guy Etienne. Il a laissé entendre que la fugue de Christelle M. l'avait sans doute portée à faire des rencontres "avec des gens qui n'étaient pas de très bonne compagnie".

Il n'a pas souhaité donner davantage d'informations sur lenquête en cours, précisant cependant qu'il avait de bonnes raisons de penser qu'"elle devrait trouver une issue favorable très rapidement".

D'après Guy Etienne, les enquêteurs devraient être en mesure den savoir plus dès lundi sur le ou le(s) auteur(s) du meurtre et sur les circonstances de la mort de la jeune femme. AP
Posted 18 years, 1 month ago by Anonymous • • • Reply
Comment Trackback URL : http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/1622/23241/
Re: Frontières entre arbitraire, passionnel et justice
Société
«Ces trente ans de détention n’ont servi à rien»
M6 a exhumé hier un entretien du pédophile récidiviste Francis Evrard avec une juge d’application des peines.
Par F.Ta.
QUOTIDIEN : lundi 27 août 2007

Tourné en octobre 2000, l’entretien avec Francis Evrard diffusé hier sur M6 dans le magazine 66 Minutes prend un intérêt particulier. Evrard a alors déjà passé vingt-cinq ans en prison. Il vient d’arriver au centre de détention de Caen. La scène montre un dialogue entre une juge d’application des peines (JAP) et Francis Evrard, qui sollicite une demande de permission. Le détenu, vêtu d’un jean, d’un blouson noir et orange et d’un T-shirt vert, admet encore avoir des fantasmes concernant des enfants : «Oui, ça m’arrive, j’y pense mais sans plus.» Alors que la magistrate lui demande s’il a conscience de la gravité de ses actes, Francis Evrard acquiesce mais tente de relativiser : «Quand j’étais gosse, j’avais dix ans j’ai été violé, ça n’a jamais été signalé nulle part.» Il ajoute : «Ça m’est resté. Les femmes c’était pas mon truc. Je sais que c’est grave et je le regrette. Mais quand ça m’arrive, c’est comme une pulsion.»

La JAP aborde ensuite la question du suivi psychiatrique du délinquant sexuel. Elle comprend vite qu’en vingt-cinq ans de prison, Francis Evrard n’a vu un psychiatre que pendant neuf mois. Concernant l’intérêt de suivre un traitement hormonal, Evrard jette : «Maintenant, c’est pas à soixante ans que je vais faire un traitement antihormonal. Je tiens à revivre dehors, à me marier un jour !»

En fin d’entretien, alors qu’il comprend que sa demande de permission n’est pas acquise compte tenu de ses antécédents, le détenu argumente : «Le passé ne compte pas. Le seul qui compte c’est la peine actuelle. Si vous me remettez toujours le passé sur le tapis, je ne vais jamais sortir de prison !» Une fois Francis Evrard sorti de la pièce - après avoir fait un signe à la caméra -, la magistrate conclut : «Ces trente ans de détention n’ont servi à rien, sinon à le mettre de côté. Tout est à faire.»

Samedi, Nord Eclair et le quotidien belge le Soir ont révélé que Francis Evrard avait été interné sans condamnation de 1969 à 1973 dans un établissement de Défense sociale de Tournai pour attentat à la pudeur avec violence sur un mineur de moins de 14 ans. Selon la loi belge, ces établissements sont réservés à des personnes jugées non responsables de leurs actes.

Posted 18 years, 1 month ago by Anonymous • • • Reply
Comment Trackback URL : http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/1622/23242/
Re: Frontières entre arbitraire, passionnel et justice
PEKIN (Reuters) - Le responsable chinois chargé de la sécurité des produits d'exportation a estimé lundi que les jouets Mattel récemment rappelés de Chine étaient sans doute mal conçus.

"Je pense qu'il y a de sérieux problèmes de conception et peu importe le pays, ces jouets auraient été rappelés", a dit Li Changjiang, le directeur de l'Administration générale de supervision de la qualité, lors d'une conférence de presse.

Mattel a rappelé plus de 18 millions de jouets fabriqués en Chine à la mi-août en raison de risques d'ingestion par les enfants de petits aimants.

Deux semaines plus tôt, le groupe américain avait rappelé 1,5 million de jouets pouvant contenir de la peinture au plomb.

Avant ce rappel spectaculaire, d'autres produits d'exportation chinois avaient été mis en cause pour des questions de sécurité.

Li a de nouveau promis des mesures sévères contre les entreprises vendant des marchandises non conformes.
Posted 18 years, 1 month ago by Anonymous • • • Reply
Comment Trackback URL : http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/1622/23243/
Re: Frontières entre arbitraire, passionnel et justice
Les maires multiplient les dispositifs pour éloigner les vagabonds
LE MONDE | 27.08.07

La municipalite d'Argenteuil (Val-d'Oise) est frappée d'opprobre depuis qu'elle a reconnu, vendredi 24 août, avoir acheté un produit "répulsif" destiné à éloigner les SDF de certains secteurs de la commune (Le Monde daté 26-27 août). La ministre du logement, Christine Boutin, a estimé, samedi, que "de tels procédés (constituaient) une atteinte à la dignité de la personne humaine parfaitement inacceptable". De son côté, Faouzi Lamdaoui, secrétaire national à l'égalité au PS, a demandé, dimanche, à Nicolas Sarkozy et à François Fillon de condamner cette initiative qui relève de la "chasse aux pauvres".

Pour se défendre, la ville fait valoir qu'elle est confrontée, depuis plusieurs mois, notamment aux abords du centre commercial Côté Seine, à des SDF qui refusent toute proposition d'hébergement. Selon Philippe Métézeau, premier adjoint au maire (UMP), ils posent des "problèmes de sécurité" car ils campent "en permanence" devant une issue de secours, sur la zone de chalandise. Des riverains se sont plaints de leur présence.

Ne parvenant pas à résoudre cette situation, la municipalité a décidé, il y a plusieurs semaines, de se procurer un produit qui dégage une odeur désagréable, le Malodor. Utilisé une fois par le centre commercial "à titre d'essai", selon M. Métézeau, ce répulsif "n'est pas dangereux", assure Pierre Pasturel, responsable de la société Firchim, qui fabrique et commercialise le Malodor. "Les employés de la ville d'Argenteuil sont amenés à manipuler d'autres substances nettement plus corrosives", ajoute-t-il. Selon lui, d'autres collectivités locales - dont il refuse de donner le nom - emploient ce produit.

Cette affaire s'inscrit dans le prolongement des actions coercitives mises en place par des communes face à des populations en situation d'errance (SDF, "routards"...). Avant même que le vagabondage et la mendicité cessent d'être assimilés à un délit, après la révision du code pénal en 1994, plusieurs communes avaient pris des arrêtés interdisant les quêtes intempestives (Montélimar, Montpellier...). Ces démarches avaient prospéré dans des villes tenues par la droite comme par la gauche, déclenchant de vives polémiques au milieu des années 1990. En 1996, la ville de Nice s'était distinguée en convoyant des SDF, qui avaient leurs habitudes en centre-ville, vers un centre d'hébergement situé à une dizaine de kilomètres de là ; le transport était assuré par des policiers municipaux.

"EQUIPEMENTS DISSUASIFS"

Depuis lors, l'arsenal répressif a été durci avec la loi sur la sécurité intérieure de mars 2003. Elle sanctionne les personnes qui utilisent des enfants pour mendier ou qui demandent de l'argent aux passants d'une manière "agressive". Mais des municipalités continuent de prendre des arrêtés contre "l'occupation abusive" de l'espace public par des mendiants. Peuvent aussi être visés la consommation d'alcool en réunion et les regroupements de chiens. Depuis le début de l'année, de telles mesures ont été édictées à Agen, Angoulême, Argenteuil, Boulogne-sur-Mer, Epernay, Lyon ou Montpellier.

La police est fréquemment sollicitée pour évacuer ces squatteurs du domaine public. Ainsi le 10 juillet, une vingtaine de personnes installées le long du canal Saint-Martin, à Paris ont dû plier bagage à la demande des forces de l'ordre, qui agissaient sur réquisition du parquet.

D'autres procédés, plus discrets, se sont développés pour chasser les SDF de certains territoires, comme le montre Daniel Terrolle dans la revue Espaces et sociétés (n° 116-117, 2004). L'apparition d'"équipements dissuasifs" est, à cet égard, frappante dans le mobilier urbain (sièges individuels et espacés dans le métro, bancs à structure discontinue dans certaines rues de Paris, etc.).
Posted 18 years, 1 month ago by Anonymous • • • Reply
Comment Trackback URL : http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/1622/23244/
Re: Frontières entre arbitraire, passionnel et justice
PARIS - Au lendemain de la mort d'une fillette de 15 mois mordue par un chien de combat à Epernay (Marne), la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a annoncé lundi de nouvelles mesures concernant les chiens dangereux, en particulier une obligation de formation des maîtres et une interdiction de certains croisements.

La ministre a proposé "un certain nombre de nouvelles dispositions législatives ou réglementaires qui ont pour but de permettre une meilleure prévention, notamment dans la sphère privée". Ces dispositions ont été annoncées à la presse à l'issue d'une réunion de travail à son cabinet avec la police, la gendarmerie, des représentants du ministère de l'Agriculture, des maires de France et de la Société protectrice des animaux (SPA).

Mme Alliot-Marie a décidé de "l'interdiction de procéder à certains croisements de chiens, qui par eux-mêmes ne sont pas dangereux", mais qui le deviennent par croisement, comme par exemple le croisement entre le labrador et le boxer. "Cette interdiction s'adresse aussi aux particuliers", a-t-elle souligné.

Les maîtres de chiens de catégorie 1 (chiens dits d'attaque, les plus dangereux) et 2 (chiens de garde et de défense) devront se soumettre à "une obligation de formation", dont le gouvernement doit fixer "le contenu", a ajouté la locataire de la place Beauvau. "Cela permettra de leur apprendre le comportement à avoir avec ces chiens, et attirer leur attention sur les risques et les précautions" à prendre, "y compris dans le cadre familial".

"Réglementairement, il sera également prévu un contrôle plus important de l'importation des animaux domestiques" provenant en particulier d'Europe de l'Est, a-t-elle indiqué. Dans le cadre de cette "amélioration du commerce des chiens", un vétérinaire interviendra pour "la vente de chiens de catégorie 2" en vérifiant leur origine et leur "comportement". Ces mesures seront "mises en oeuvre dans les jours qui viennent".

D'autre part, la ministre de l'Intérieur a demandé "un bilan extrêmement précis de la mise en oeuvre de chacune" des trois lois relatives aux chiens dangereux (1999, 2001 et 2007), même si elles avaient "pour but essentiellement de prévenir les incidents sur la voie publique". Il s'agit de voir s'il y a "des lacunes dans l'application de la législation et pourquoi", ou "s'il y a un certain nombre d'erreurs", a-t-elle expliqué.

De plus, "une circulaire sera adressée dès (mardi) aux préfets pour qu'ils veillent à l'application stricte de la loi, qu'ils intensifient les contrôles sur la voie publique", a-t-elle ajouté. Cette circulaire vise également à leur rappeler "la nécessité d'intervenir" si les municipalités n'appliquent pas la loi.

Evoquant les derniers incidents ayant impliqué des chiens d'attaque, notamment les trois personnes hospitalisées à Cambrai (Nord) après avoir été mordues par leur rottweiler, la ministre a observé que "la loi peut créer le meilleur contexte possible", même si "rien ne vaut une vigilance des propriétaires et des parents".

Pour la SPA, Mme Alliot-Marie a "compris ce que nous attendions d'elle: pas de mesures radicales, uniquement des mesures réfléchies et concertées". "C'est un bon début", salue l'organisation qui "continuera, dans ces conditions, à s'associer aux services de l'Etat pour protéger les animaux", selon sa présidente Caroline Lanty. AP
Posted 18 years, 1 month ago by Anonymous • • • Reply
Comment Trackback URL : http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/1622/23245/
Re: Frontières entre arbitraire, passionnel et justice
Entretien
Comment se protéger des pédophiles ?
LE MONDE | 27.08.07

Dans l'émotion suscitée par le viol présumé du petit Enis à Roubaix, par Francis Evrard, pédophile récidiviste qui sortait de prison, Nicolas Sarkozy a annoncé le 20 août de nouvelles mesures contre le crime sexuel : création d'un hôpital-prison pour les délinquants dangereux en fin de peine ; suppression des remises automatiques de peine ; sorties conditionnées à un traitement hormonal.

Le Monde a demandé à trois psychiatres spécialistes de la question d'éclairer le débat en répondant à quatre questions. Ces médecins sont :

le docteur Bernard Cordier, 57 ans, psychiatre à l'hôpital Foch de Suresnes (Hauts-de-Seine) et président de La Voix de l'enfant, qui fédère soixante-quinze associations ;

le docteur Paul Bensoussan, 49 ans, expert près la Cour de cassation et médecin coordonnateur pour le suivi des anciens détenus ;

le docteur Roland Coutanceaux, 56 ans, psychiatre des hôpitaux, consultant dix ans durant au Centre national des prisons de Fresnes, responsable d'une consultation de psychiatrie légale qui a commencé en 1991 et suivi des milliers de pédophiles, la plupart en obligation de soins.

Qu'est-ce qu'un pédophile ?

Dr Cordier : "Etre sexuellement attiré par les enfants est une anomalie. On ne naît pas pédophile : affirmer que c'est génétique est une énormité. Cela résulte d'un blocage pour entrer en relation avec d'autres adultes sur le plan sexuel ou sentimental, du fait d'une absence d'attirance ou d'une inhibition. L'enfant constitue alors un pis-aller qui séduit par sa malléabilité. La plupart des pédophiles le sont terriblement dans leur tête mais ne passeront jamais à l'acte car, pour ce faire, il faut une deuxième anomalie : le déni de l'autre. Les grands prédateurs ne sont pas nombreux. Parmi les 15 000 délinquants sexuels, il y a beaucoup de pères incestueux qui ne relèvent pas du même problème."

Dr Bensoussan : "La majorité des pédophiles dont la déviance remonte à la jeunesse sont des abstinents. Les prédateurs qui s'attaquent à des enfants inconnus constituent une catégorie très spéciale. A côté des exclusifs qui n'éprouvent aucune attirance pour les adultes, les non-exclusifs, homos ou hétéros, qui ont une préférence pour des très jeunes, agissent par séduction, rapports affectueux, ambigus, et peuvent afficher une respectabilité de façade. De même qu'un individu qui déclare avoir ignoré qu'il était homo ment, un pédophile se connaît."

Dr Coutanceaux : "La pédophilie appartient à la catégorie des troubles de la personnalité. Ces gens ne sont ni fous ni banalement névrosés, ce sont des sujets impulsifs, présentant des troubles du caractère, immaturité, égocentrisme, et, pour reprendre des termes tarte à la crème : psychopathes, paranos, mégalos. Ces traits se retrouvent à haute dose dans les personnalités transgressives qui passent à l'acte. Avant l'obligation de soins, les psys avaient peu connaissance de ce troisième champ et ils sont historiquement mal à l'aise vis-à-vis de lui."

Peut-on évaluer la dangerosité des pédophiles ?

Dr Bernard Cordier : "En l'état actuel de nos connaissances et de nos échelles d'évaluation, il n'y a pas d'éléments scientifiques suffisamment probants pour répondre à cette question. On n'est pas devin. Les pédophiles les plus dangereux sont souvent les plus habiles."

Dr Coutanceaux : "Tous les pédophiles ne sont pas dangereux. 80 % arrêtent après la première sanction, 10 % à 20 % récidivent. Avoir une idée de la dangerosité ? Personne n'est Madame Soleil (...), mais je pense qu'il faut oser l'évaluer. Je préconise une distinction entre "peu", "moyennement" et "très dangereux".

Pour donner une idée des risques de récidive, on peut s'appuyer sur des critères : 1. Le sujet a-t-il déjà été condamné pour agression sexuelle ? 2. A-t-il agressé un enfant en dehors de la famille ? 3. La victime était-elle inconnue de l'auteur ? Si les réponses sont affirmatives, on peut être sûr que l'individu est dangereux. On peut faire ensuite une évaluation qualitative dans le cadre d'un suivi en milieu carcéral. Le pédophile reconnaît-il les faits ? Eprouve-t-il des remords, une vague honte ou de l'indifférence cynique ? Peut-il se mettre à la place de l'enfant ? Voilà des pistes qu'on pourrait proposer pour un dégrossissage. Il faut oser discriminer, et même trier. Le discours de Nicolas Sarkozy est habile dans l'affichage mais très flou. Est-il utile d'évaluer la dangerosité ? J'y suis favorable 5 sur 5 ; avec un bémol : en collège."

Dr Paul Bensoussan : "Le grand apport du projet Sarkozy est de demander l'avis des experts avant la libération en fin de peine, ce que l'on ne fait jusqu'ici qu'en cas de libération anticipée. Nous avons une capacité limitée à prévoir la récidive. Je ne suis pas spécialement répressif, mais, récemment, un juge d'application des peines m'a demandé une expertise pour la libération conditionnelle d'un violeur en série qui avait violé sept femmes et tué l'une d'elles. Il avait accompli trente et un ans de détention : j'ai considéré qu'il restait dangereux, que le risque de récidive était élevé. Je suis favorable à l'expertise de la dangerosité à trois conditions : que les soins commencent pendant la détention, qu'elle soit contradictoire (dualité ou en collège de trois), qu'elle ne concerne pas seulement les crimes pédophiles. Le danger c'est "l'expertise parapluie". La seule erreur qui n'est jamais détectée, c'est de déclarer dangereux quelqu'un qui ne l'est pas, l'erreur qui expose c'est de dire qu'il n'est pas dangereux alors qu'il l'est."

Dr Bensoussan : "L'initiative Sarkozy de poser le problème est très méritoire, même si son intervention est opportuniste. L'avis en fin de peine - qui donne un pouvoir considérable aux psys, capables d'infléchir une décision qui aboutirait à revenir sur un jugement - est positif si une prise en charge a commencé pendant la détention, ce qui pour l'heure est impossible. L'injonction n'existe que pour la période post-pénale. Un détenu qui demande une aide psychologique peut obtenir des entrevues, d'environ une demi-heure, à raison d'une fois par mois, peut-être une fois par semaine s'il s'agit d'un cas qui a défrayé la chronique. Une psychothérapie ne va pas changer sa déviance, il sera toujours pédophile, il ne faut pas entretenir d'espoir utopique. Non seulement elle sera intacte, mais, s'il y a un trouble psychotique, il s'aggravera avec le temps et la détention."

Dr Coutanceaux : "En milieu carcéral, on dispose d'équipes compétentes, et il existe des expériences de groupes de parole. Il faudrait développer ce type de suivis, les mettre en réseau, les rendre lisibles, et renforcer leurs moyens. En l'état, il n'y a pas d'obligation de soins en milieu carcéral. La peine, c'est une privation de liberté, point barre."

Créer des hôpitaux-prisons ?

Dr Cordier : "Interner les pédophiles dangereux dans des hopitaux-prisons n'est pas envisageable. L'hôpital qui le ferait ne survivrait pas, le personnel démissionnerait. Côté prison, la peine ayant été accomplie, elle n'a plus lieu d'être, à moins de mettre en place un système à la hollandaise qui permette à la société de priver de liberté un individu présentant un risque potentiel. Mais ce serait très dangereux. L'hospitalisation d'office (HO) ne peut intervenir qu'à trois conditions : 1. Qu'il y ait maladie mentale. 2. Qu'elle soit source de danger. 3. Qu'il y ait un lien direct entre cette maladie et ce danger. Il serait tentant pour un pouvoir fort d'utiliser la psychiatrie pour mettre à l'écart des individus - comme cela a été le cas en URSS ou dans certains pays d'Amérique latine. La commission santé-justice Burgelin (2005), à laquelle j'ai appartenu, mentionnait, parmi d'autres pistes, la création de centres fermés de protection sociale, mais les psychiatres étaient généralement contre. Que les politiques se mobilisent sur le sujet pédophilie est très bien, mais les déclarations de M. Sarkozy me paraissent un peu précipitées. Car, si l'intérêt de l'enfant doit être une priorité, on est en train de frôler l'atteinte aux droits de l'homme. Avant de monter d'un cran dans la répression, je souhaiterais qu'on applique ce qui existe."

Dr Coutanceaux : "Je suis favorable au concept de protection sociale. En tant que criminologue, je n'ai pas peur des discours musclés. On a développé des prisons à fort pourcentage de délinquants sexuels, comme Caen. Pourquoi ne pas créer des prisons spécialisées où l'on pourrait regrouper des professionnels ?"

Les traitements chimiques sont-ils efficaces ?

Dr Cordier : "Soigner est un alibi, on ne fera pas de miracle. La castration physique, acte chirurgical opéré sur des volontaires, n'est pas possible en France. Dans les pays qui la pratiquent, on constate que, même chez les castrés, 25 % éprouvaient encore autant d'envie et qu'il y avait de rares cas de récidive. Je suis favorable à la prescription de médicaments, cela ne traite pas la cause, mais le traitement, entièrement réversible, est rapidement efficace, il agit comme un frein à la libido, une sorte de coupe-faim sexuel. Lorsqu'un pédophile vous déclare : "Docteur, faites quelque chose, je ne peux plus me contrôler", il serait éthiquement incorrect de ne pas lui proposer un traitement qui existe. Plusieurs patients m'ont dit : "Pourquoi ne me l'a-t-on pas donné plus tôt ?" et, malgré les effets indésirables, ils ne veulent pas arrêter."

Dr Coutanceaux : "Peut-on parler de soins ? De guérison ? Non. Quelqu'un qui a du mal à maîtriser ses impulsions, on peut lui apprendre à mieux analyser ses émotions, à développer un certain contrôle de lui-même. Je préfère parler d'aménagement et, plus modestement, d'un suivi d'accompagnement plutôt que d'un suivi thérapeutique."
Posted 18 years, 1 month ago by Anonymous • • • Reply
Comment Trackback URL : http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/1622/23246/
Re: Frontières entre arbitraire, passionnel et justice
BOBIGNY (AFP) - Une agent du Trésor public de Seine-Saint-Denis a réussi pendant 15 ans à se faire verser un salaire de professeur des universités d'environ 4.000 euros avant d'être arrêtée en milieu de semaine dernière, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

Le ministère du Budget a confirmé l'existence de ce détournement, qui atteindrait 600.000 euros au total, dans un communiqué publié en début de soirée.

Cette fonctionnaire de 54 ans, chargée de la paye des professeurs de l'Université de Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne), a été mise en examen vendredi pour "détournement de fonds publics par personne dépositaire de l'autorité publique", selon la source judiciaire, qui confirmait une information du Journal du Dimanche (JDD).

Mise en détention provisoire, elle risque 10 ans d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende.

"Une procédure judiciaire de révocation de l'agent concerné" a de surcroît été engagée par l'administration, selon le ministère.

Convoquée mercredi par la police judiciaire à l'issue d'une enquête ouverte en juin 2007, la fonctionnaire a avoué en garde à vue avoir ouvert en février 1992 un compte fictif à la trésorerie générale, au nom d'un professeur qui n'existait pas, d'abord rattaché à l'Université Paris VIII-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), puis à l'université de Seine-et-Marne.

"Les salaires étaient versés sur un compte bancaire ouvert par l'agent sous une fausse identité", selon la source judiciaire, qui précise qu'elle "a fait des investissements immobiliers, donné de l'argent à sa famille ou fait des prêts à des proches".

"Elle gérait directement le dossier fictif en calculant régulièrement augmentations et avancements", précise cette source.

L'enquête a démarré après que l'Université de Marne-la-Vallée se fut aperçu en mai et juin 2007 avoir reçu des bulletins de paie ne correspondant à aucun professeur. Selon le JDD, la fonctionnaire, en congés, n'avait pas réussi cette fois à intercepter les bulletins envoyés par le Trésor public avant qu'ils ne parviennent à l'université.

Le ministère du Budget a annoncé avoir débloqué des "crédits spécifiques dès le prochain budget 2008" pour accélérer le programme de réorganisation de la paie et de modernisation de l'informatique, engagé en mai, qui doit permettre de "renforcer les contrôles".

Le ministre Eric Woerth a également demandé "sous huit jours" un rapport au directeur général de la comptabilité publique, qui doit proposer des mesures de renforcement des contrôles à court terme.

Posted 18 years, 1 month ago by Anonymous • • • Reply
Comment Trackback URL : http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/1622/23247/
Re: Frontières entre arbitraire, passionnel et justice
Par Elizabeth Pineau
Reuters - Lundi 27 août, 16h41

PARIS (Reuters) - Dans son premier grand discours diplomatique depuis son accession à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a affirmé la primauté "absolue" de la construction européenne, maniant un vocabulaire sévère à l'égard de la Russie, dont il a dénoncé la "brutalité", et de la Chine, trop encline à "bafouer" les règles sociales.

Devant quelque 200 ambassadeurs de France, réunis à l'Elysée pour leur XVe conférence annuelle, ...
Posted 18 years, 1 month ago by Anonymous • • • Reply
Comment Trackback URL : http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/1622/23248/
Re: Frontières entre arbitraire, passionnel et justice
Actualité | Politique
Polémique entre Sarkozy et les Bretons

L’Elysée est intervenue pour démentir les propos peu amènes prêtés à Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle, et relatés dans le livre de l’écrivain Yasmina Reza.

Après Maubeuge, la Bretagne ? Les petites phrases tirées du livre de Yasmina Reza "L'Aube le soir ou la nuit", semblent en effet destinés à une nouvelle polémique régionale.

Dans cet ouvrage, inspiré de la présence de la romancière dans l’intimité du candidat Sarkozy pendant la campagne électorale, Yasmina Reza y relate le fruit de leurs échanges.

Dès jeudi, une première polémique avait éclaté. Le maire socialiste de Maubeuge montant au créneau pour défendre sa ville, mentionnée dans un extrait du livre. Extrait dans lequel la romancière déclare, en s’adressant à Nicolas Sarkozy : "Si on te mettait avec Cécilia et les enfants à Maubeuge, tu te jetterais dans la rivière".

Cette fois, ce sont les propos de Nicolas Sarkozy lui-même qui suscitent la polémique. En visite en Bretagne, ce dernier aurait ainsi déclaré, toujours selon le livre : "Qu’est-ce qu’on va foutre dans un centre opérationnel sinistre à regarder un radar ? (dans le Finistère, le candidat s’apprêtait à visiter le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de Plouarzel) […] Je me fous des Bretons. Je vais être au milieu de dix connards en train de regarder une carte!".

"C’est peut-être un cri du cœur"

Les propos de Nicolas Sarkozy ont engendré de très nombreuses réactions, notamment de la gauche bretonne. Le président de la région, le socialiste Jean-Yves Le Drian, cité dans Le Télégramme, évoque des propos "choquants et méprisants" qui "méritent excuse et réparation à l’égard des Bretons". Plus fataliste, Marylise Lebranchu s’interroge : "C’est peut-être un cri du cœur finalement. Il s’en fout peut-être vraiment de la Bretagne".

Les ténors UMP locaux relativisent les propos du chef de l’Etat. "Qu’on nous laisse tranquilles avec les propos que l’on peut tenir en privé !", s’exclame Ambroise Guellec, député européen et conseiller régional. "Qui n’a jamais dit des mots qu’il ne pensait pas vraiment ?" renchérit Marguerite Lamour, député du Finistère, qui rappelle le long moment passé quelques instants plus tard par le futur chef de l’Etat au centre d'accueil pour malades d'Alzheimer.

"Il aime la Bretagne"

Interrogé par la presse locale, le personnel du Cross Corsen n’a pas souhaité faire de commentaire sur la visite de Nicolas Sarkozy. "Trop risqué", glissent-ils dans les colonnes du Télégramme.

Dimanche soir, l’Elysée s’est fendu d’un coup de fil à la rédaction du Télégramme dimanche soir : "Nicolas Sarkozy n’a jamais tenu ces propos. Il aime la Bretagne et apprécie les Bretons".

Posted 18 years, 1 month ago by Anonymous • • • Reply
Comment Trackback URL : http://justice.cloppy.net/b.blog/bblog/trackback.php/1622/23249/

Add Comment

( to reply to a comment, click the reply link next to the comment )

 
Comment Title
 
Your Name:
 
Email Address:
Make Public?
 
Website:
Make Public?
 
Comment:

Allowed XHTML tags : a, b, i, strong, code, acrynom, blockquote, abbr. Linebreaks will be converted automatically.

 
Captcha:
captcha image

Please type the content of the above image into the following form-field.