August 26, 2007

Frontières entre arbitraire, passionnel et justice


PARIS (AP) - La mairie d'Argenteuil (Val-d'Oise) s'est indignée dimanche contre la polémique qui enfle depuis plusieurs jours à propos d'un produit répulsif anti-SDF. Même si ce produit a été acheté par la mairie et utilisé à titre "d'essai" par le grand centre commercial de la ville, aucune consigne n'a été donnée pour l'employer plus largement, a-t-on assuré au cabinet du maire.

Au Pérou, le scandale des bouteilles de "Pisco 7,9", la magnitude du séisme
LE MONDE | 25.08.07 | 14h32
Lima, correspondance

Aujourd'hui, le monde entier connaît le nom de Pisco. C'est celui de la ville la plus durement touchée par le séisme qui a ravagé le Pérou le 15 août. Jusque-là pourtant, le nom de Pisco était surtout associé à un fameux alcool de raisin produit dans la région, fleuron des vins péruviens. Il n'y a donc eu rien de surprenant à ce que le gouvernement offre une bouteille de pisco en guise de remerciement aux représentants des Etats et des organisations non gouvernementales étrangères, venus sur place témoigner de leur solidarité aux victimes.

L'affaire a pris une autre tournure, jeudi 23 août, lorsque le ministre péruvien de la production, Rafael Rey, a dévoilé la bouteille spécialement conçue pour l'occasion. "Pisco 7,9", annonce l'étiquette, en lettres vertes majuscules. Geste de remerciement ou opération de marketing indécente ? Les avis étaient partagés et la controverse lancée à propos de cette bouteille produite à 1 000 exemplaires, qui évoque la magnitude du tremblement de terre qui a fait 540 morts et des milliers de blessés.

"Ne se sont-ils pas rendu compte de la souffrance qu'a causée le tremblement de terre ? Quelle stupidité de chercher à promouvoir le pisco dans un moment pareil", s'insurgeait Manuela, sur le site Internet du quotidien El Comercio. Le journal a fait réagir les internautes en mettant à la "une" l'information sur le "Pisco 7,9".

Certains dénonçaient la "maladresse", "l'erreur" ou "l'horreur" d'une appellation jugée peu adaptée à la situation, d'autres soulignaient la bonne intention du gouvernement. "Je pense que c'est un beau geste de remerciement, mais beaucoup pourraient penser que nous cherchons à profiter de la tragédie pour montrer au monde que le pisco est péruvien", anticipait Sol, faisant référence à la sempiternelle bataille opposant les Péruviens aux Chiliens, qui assurent chacun être à l'origine de cet alcool. "On a beau dire, l'idée est excellente, murmurait pour sa part Maria. Si l'on veut que l'appellation d'origine du pisco nous revienne, c'est le moment."

Beaucoup ont pensé qu'il s'agissait d'une blague de mauvais goût. Le président Alan Garcia a lui-même semblé surpris lorsque les journalistes l'ont interrogé sur ce "cadeau". Incrédule, le chef de l'Etat a refusé de se prononcer avant de confirmer l'information. "Je voudrais d'abord voir la bouteille pour être sûr que c'est vrai", s'était-il étonné, peu satisfait à l'idée d'un nouveau scandale alors que la gestion gouvernementale de l'aide internationale fait l'objet de critiques. Huit jours après le séisme, de nombreux sinistrés n'avaient reçu aucun vivre et dormaient toujours dehors. Un bébé est mort de froid. Pour finir, le tollé a obligé les autorités à renoncer à l'appellation du pisco.

Chrystelle Barbier
Article paru dans l'édition du 26.08.07



Campagne anti-tabac « toxic-corp »


L'ex-dissident soviétique Boukovski exige le démenti des déclarations sur sa maladie psychique

14/08/2007 18:56 LONDRES
, 14 août - RIA Novosti. L'ex-dissident soviétique réfugié en Grande-Bretagne Vladimir Boukovski et le groupe d'initiative de présentation de sa candidature à la présidence russe exigent le démenti des déclarations selon lesquelles M. Boukovski aurait été "psychopathe", selon un communiqué du groupe.

La veille, le journal britannique Daily Telegraph a publié certains propos d'un collaborateur anonyme de l'Institut Serbski de psychiatrie médico-légale de Moscou selon lesquels le "patient" Boukovski était incontestablement un "psychopathe". Du vivant de Brejnev, Vladimir Boukovski, connu par sa critique mordante visant le pouvoir soviétique, avait effectivement passé plusieurs années dans des hôpitaux psychiatriques.

"Après son arrestation, il a écrit des centaines de plaintes. Un autre ne l'aurait pas fait. C'est encore une manifestation de son état", a estimé l'interlocuteur du journal.

En 1976 Vladimir Boukovski a été expulsé d'Union Soviétique. Il réside à l'heure actuelle en Grande-Bretagne.

Il figurait parmi les organisateurs de la campagne de boycott des Jeux Olympiques de 1980 à Moscou, il a participé à la création de l'organisation anticommuniste internationale - Internationale de la résistance, organisé une campagne de propagande contre la présence des troupes russes en Afghanistan.

Vladimir Boukovski avait des rapports amicaux avec l'ex-officier du Service fédéral de sécurité (FSB) Alexandre Litvinenko. Après la mort de celui-ci, l'ex-dissident soviétique a proposé de proclamer "l'assassinat de Litvinenko acte d'agression contre la souveraineté de la Grande-Bretagne et d'en appeler à l'article 5 du Traité de l'Atlantique Nord "sur la défense collective en cas de menace contre l'un des membres de l'Alliance".

L'éditorialiste du Daily Telegraph parle avec angoisse des signes de "retour au passé en Russie", citant, à titre d'exemple, l'internement forcé dans un hôpital psychiatrique de Larissa Arap, journaliste et militante des droits de l'homme.

"Le groupe d'initiative de présentation de la candidature de Vladimir Boukovski à la présidence russe exige de la direction de l'Institut Serbski qu'il démente immédiatement les propos de son collaborateur, repris par le journal britannique", lit-on en substance dans la déclaration du groupe.

Dans le cas contraire, M. Boukovski se réserve le droit d'attaquer en justice pour calomnie l'Institut ou ses collaborateurs se permettant de telles déclarations.

Le groupe d'initiative signale, en outre, que "cette déclaration du représentant d'un établissement d'Etat aurait pu être orchestrée par les autorités russes afin de servir de prétexte pour refuser à Vladimir Boukovski, en tant que "malade mental", l'enregistrement comme candidat à la présidence.

Le 28 mai dernier, un groupe d'initiative a déclaré son intention de présenter la candidature de Vladimir Boukovski à l'élection présidentielle russe de 2008. Début août, l'ex-dissident soviétique à qui la nationalité russe avait été restituée en 1992 a reçu un nouveau passeport russe. M. Boukovski a dit vouloir se rendre en automne prochain en Russie où il n'était pas allé depuis 1993.

A l'heure actuelle, la Cour constitutionnelle de la Fédération de Russie examine la question d'un éventuel enregistrement comme candidats à la présidence des personnes ayant la double citoyenneté.


- Les autorités ont du renoncer à l'appellation du pisco -


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Re: Frontières entre arbitraire, passionnel et justice
Actualité | Politique
Polémique entre Sarkozy et les Bretons

L’Elysée est intervenue pour démentir les propos peu amènes prêtés à Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle, et relatés dans le livre de l’écrivain Yasmina Reza.

Après Maubeuge, la Bretagne ? Les petites phrases tirées du livre de Yasmina Reza "L'Aube le soir ou la nuit", semblent en effet destinés à une nouvelle polémique régionale.

Dans cet ouvrage, inspiré de la présence de la romancière dans l’intimité du candidat Sarkozy pendant la campagne électorale, Yasmina Reza y relate le fruit de leurs échanges.

Dès jeudi, une première polémique avait éclaté. Le maire socialiste de Maubeuge montant au créneau pour défendre sa ville, mentionnée dans un extrait du livre. Extrait dans lequel la romancière déclare, en s’adressant à Nicolas Sarkozy : "Si on te mettait avec Cécilia et les enfants à Maubeuge, tu te jetterais dans la rivière".

Cette fois, ce sont les propos de Nicolas Sarkozy lui-même qui suscitent la polémique. En visite en Bretagne, ce dernier aurait ainsi déclaré, toujours selon le livre : "Qu’est-ce qu’on va foutre dans un centre opérationnel sinistre à regarder un radar ? (dans le Finistère, le candidat s’apprêtait à visiter le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de Plouarzel) […] Je me fous des Bretons. Je vais être au milieu de dix connards en train de regarder une carte!".

"C’est peut-être un cri du cœur"

Les propos de Nicolas Sarkozy ont engendré de très nombreuses réactions, notamment de la gauche bretonne. Le président de la région, le socialiste Jean-Yves Le Drian, cité dans Le Télégramme, évoque des propos "choquants et méprisants" qui "méritent excuse et réparation à l’égard des Bretons". Plus fataliste, Marylise Lebranchu s’interroge : "C’est peut-être un cri du cœur finalement. Il s’en fout peut-être vraiment de la Bretagne".

Les ténors UMP locaux relativisent les propos du chef de l’Etat. "Qu’on nous laisse tranquilles avec les propos que l’on peut tenir en privé !", s’exclame Ambroise Guellec, député européen et conseiller régional. "Qui n’a jamais dit des mots qu’il ne pensait pas vraiment ?" renchérit Marguerite Lamour, député du Finistère, qui rappelle le long moment passé quelques instants plus tard par le futur chef de l’Etat au centre d'accueil pour malades d'Alzheimer.

"Il aime la Bretagne"

Interrogé par la presse locale, le personnel du Cross Corsen n’a pas souhaité faire de commentaire sur la visite de Nicolas Sarkozy. "Trop risqué", glissent-ils dans les colonnes du Télégramme.

Dimanche soir, l’Elysée s’est fendu d’un coup de fil à la rédaction du Télégramme dimanche soir : "Nicolas Sarkozy n’a jamais tenu ces propos. Il aime la Bretagne et apprécie les Bretons".

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