August 28, 2007

Dans cette affaire, estime Laurent Puech, la police ne respecte pas la loi


Selon cet article du Monde, « seule "l'assistance à personne en péril" peut justifier une violation du secret professionnel. » Je peux donc en conclure une fois de plus qu'entre 2003 et 2005, les travailleurs sociaux des Hauts de Seine ainsi que ceux de l'OSE France ont très régulièrement enfreint la loi.

Après la garde à vue de l'un d'entre eux, les travailleurs sociaux défendent leur droit au secret professionnel
LEMONDE.FR | 28.08.07

L'affaire remonte à la mi-juillet. Victime de violences conjugales, une femme algérienne, dont la carte de séjour a expiré au début de l'été, trouve refuge, au sein de l'association d'aide aux femmes battues Solidarité Femmes, implantée à Belfort. Prise en charge par Catherine Bernard, l'une des assistantes sociales, elle est placée à l'abri, dans un lieu tenu secret pour éviter que son mari ne la retrouve.

Le 17 juillet, Catherine Bernard reçoit dans les locaux de l'association la visite de la police. Les agents de la police aux frontières sont à la recherche de la femme algérienne, qui est sous le coup d'un arrêté de reconduite à la frontière et susceptible d'être expulsée vers l'Algérie. Invoquant le secret professionnel, Mme Bernard refuse d'indiquer aux policiers le lieu où se trouve la personne dont elle a la charge.

Emmenée au commissariat, elle est placée en garde en vue pendant trois heures trente et menacée de poursuites judiciaires. Les policiers veulent l'adresse de sa "protégée" et réclament que Catherine Bernard reconnaisse son délit. Le procureur de Belfort, Bernard Lebeau, a ouvert une instruction pour "aide au séjour irrégulier". Selon le magistrat, le dossier est encore "en attente".

"ILS VONT CHERCHER LES SANS-PAPIERS LÀ OÙ ILS SONT FACILEMENT REPÉRABLES"

Selon l'association nationale des assistants de service social (ANAS), qui s'est saisie de l'affaire mardi 28 août, les policiers intimident couramment les travailleurs sociaux pour leur extorquer des informations, alors même que ces derniers sont tenus au secret professionnel. Le président de l'ANAS, Laurent Puech, affirme avoir recueilli plusieurs témoignages de travailleurs sociaux dont les policiers ont menacé de "casser la carrière".

Pour lui, l'explication est évidente : "Les policiers sont maintenant soumis à une obligation de résultats. Ils vont donc chercher les sans-papiers là où ils sont facilement repérables. On l'a vu récemment avec les écoles, maintenant c'est le tour des associations d'aide et de soutien."

Dans cette affaire, estime Laurent Puech, la police ne respecte pas la loi. Seule "l'assistance à personne en péril" peut justifier une violation du secret professionnel. L'ANAS va demander un rendez-vous à Michèle Alliot-Marie, pour demander des éclaircissements et obtenir que les conditions d'exercice des travailleurs sociaux soient garanties. La femme algérienne, elle, est désormais introuvable. Elle a fui le foyer où elle était accueillie. "Elle a sans doute eu peur", explique Laurent Puech.

Russie : un appelé battu à mort rappelle le triste bilan des bizutages

28/08/2007 - MOSCOU (AFP) • Un soldat russe férocement battu par ses supérieurs et jeté dans une cage avec des chiens est décédé des suites de ses blessures, cette mort montrant une nouvelle fois l'incapacité de l'armée russe à mettre fin aux violences arbitraires dans ses rangs.

Sergueï Sinkonen, 21 ans, originaire de Petrozavodsk (Carélie, nord-ouest) est décédé lundi à la suite d'un traumatisme crânien à l'hôpital de Mirny, près du cosmodrome de Plessetsk (nord) où il effectuait son service militaire, a indiqué à l'AFP Alexeï Zolotoukhine, le porte-parole des forces spatiales russes.

Selon le ministère de la Défense, deux officiers de la compagnie chargée de la sécurité du cosmodrome -- dont le commandant de l'unité -- en état d'ébriété ont battu Sergueï Sinkonen et un autre appelé, Vadim Dzgoïev, dans la nuit du 14 au 15 août.

Les deux soldats auraient provoqué l'ire de leurs supérieurs ayant quitté l'unité sans permission, selon la presse. Battus, ils ont été enfermés dans une cage avec des chiens de garde qui ne les ont toutefois pas touchés, selon le quotidien Komsomolskaïa Pravda.

Mais, selon Maksim Smirnov, porte-parole de la municipalité de Petrozavodsk qui a envoyé une délégation sur place pour enquêter sur l'incident, "la cage à chiens était vide".

Retrouvés quelques heures plus tard, les soldats ont tous deux été hospitalisés. Vadim Dzgoïev est sorti de l'hôpital le 20 août tandis que Sergueï Sinkonen succombait à ses blessures après une trépanation.

Le ministre de la Défense Anatoli Serdioukov a menacé "des mesures les plus dures les généraux et officiers dont la négligence a provoqué ce crime", selon un communiqué ministériel publié mardi.

Le commandant de la compagnie fait objet d'une expertise psychiatrique et son subordonné est sous les verrous, d'après la même source.

"C'est la première fois qu'un appelé meurt des suites d'un bizutage" dans les forces spatiales russes, une unité d'élite de l'armée russe, a indiqué à l'AFP leur porte-parole.

Dans l'armée et la marine russes, sévices physiques, humiliations, passages à tabac et viols entraînent des centaines de tentatives de suicides et des milliers de désertions chaque année, selon l'ONG Human Rights Watch.

Les autorités militaires assurent pour leur part, statistiques à l'appui, que les violences mortelles à l'encontre des soldats sont en recul, avec sept décès entre janvier et juillet 2007, contre 17 pour la même période de l'année précédente et 34 entre janvier et juillet 2005.

Officiellement, 147 cas de suicide dans l'armée ont été enregistrés entre janvier et juillet 2007, selon le ministère de la Défense.

"Rien n'a changé et nous recevons autant d'adresses de familles de soldats morts pendant leur service militaire qu'autrefois", a affirmé de son côté à l'AFP Anna Kachirtseva, porte-parole de l'ONG Droits de la Mère qui dénonce "une mauvaise qualité des enquêtes et le peu de transparence de la part des autorités militaires".

Selon Valentina Melnikova de l'ONG Les Mères de soldats, le phénomène remonte à l'époque soviétique : "ceux qui portent l'uniforme ne sont toujours pas considérés comme des citoyens normaux" par les autorités.


L'un des candidats présumés à la succession du président Vladimir Poutine en 2008, l'ex-ministre de la Défense Sergueï Ivanov, a toujours minimisé le bizutage dans l'armée russe. Pour lui, les violences "ne sont pas un problème spécifique aux forces armées" russes, mais existent aussi dans la société russe comme dans d'autres pays.




Propagande, Media et démocratie, en page 17


Propagande, Media et démocratie
Par Noam Chomsky
et Robert W. Mc Chesney
Les éditions Echo Société, Q4 2004


Enquête
La censure sur Internet : Etats contre cyberdissidents
LE MONDE | 28.08.07 | Extrait

L'autocensure est systématique : les portails (Sina, Sohu) ou les hébergeurs de blogs (Tianya) reçoivent, comme tous les médias, des circulaires avec les sujets à ne pas aborder - comme celle que le journaliste Shi Tao a mise en ligne en 2005, ce qui lui a valu dix ans de prison. Le nettoyage est fait (des phrases disparaissent des blogs ou des forums de discussion), avant même que la police de l'Internet, forte de 30 000 à 40 000 membres, n'intervienne.

Un nouveau pas vient d'être franchi le 24 août : les hébergeurs de blogs chinois, mais aussi Yahoo et Microsoft (MSN) ont signé un "pacte d'autodiscipline" à travers lequel ils s'engagent à ne pas diffuser des "messages illégaux et erronés" et à "protéger les intérêts de l'Etat et du public chinois". Ce "pacte" encourage aussi les hébergeurs à identifier les blogueurs.

Jusqu'alors, le système de censure chinois a été sérieusement mis à l'épreuve par les 162 millions d'internautes recensés et leurs 20 millions de blogs. Internet est devenu une caisse de résonance sans pareille pour la société civile. Il a amené le parti à prendre en compte une opinion publique qu'il méprisait, et nourrit une presse de plus en plus agressive.




A lire sur le Monde.fr




Propagande, media et démocratie, en page 23


- Placée à l'abri, dans un lieu tenu secret -


Posted 18 years, 1 month ago on August 28, 2007
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Re: Dans cette affaire, estime Laurent Puech, la police ne respecte pas la loi
Reuters - Mercredi 29 août, 08h59

PARIS (Reuters) - Laurence Parisot, la présidente du Medef, en appelle au "sens des responsabilités" des syndicats pour la mise en place d'une vaste réforme du marché du travail destinée selon elle à favoriser la compétitivité des entreprises françaises et à stimuler leur production.

"Cette réforme du marché du travail, c'est l'occasion ou jamais que plus personne ne fasse le choix du chômage. Elle est essentielle pour la crédibilité des syndicats. A eux de montrer leur sens des responsabilités", dit-elle dans une interview au Monde daté de jeudi, alors que s'ouvre l'université d'été de l'organisation patronale sur le campus d'HEC à Jouy-en-Josas (Yvelines).

Laurence Parisot, qui défend depuis plusieurs mois une politique tournée vers l'offre plutôt que vers la consommation, prône le relèvement progressif de l'âge de la retraite à 61 puis 62 ans, l'allongement du nombre d'années de cotisations, la séparation d'un commun accord entre employeur et salarié, ou l'inscription dans la Constitution de la liberté d'entreprendre.

La "TVA dite sociale pourrait être une piste" pour réduire le coût du travail et "la suppression de l'ISF relancerait notre économie" même si elle n'est pas une "priorité", ajoute-t-elle.

Il faut "cesser de raisonner seulement à partir de la demande, ce serait LA révolution stratégique", insiste-t-elle.

Parisot applaudit les premières mesures du président Nicolas Sarkozy, qui doit prononcer jeudi à Jouy-en-Josas un discours marquant selon l'Elysée "l'entrée dans la deuxième phase des réformes économiques" et aborder justement la question de la compétitivité des entreprises.

"Le président de la République met la France en mouvement, au niveau de la vitesse du monde. Son premier acte a été la composition de son gouvernement. Je dis 'génial!'"

"Nous disons bravo à la réforme sur l'université, à la réforme sur l'impôt de recherche, à la possibilité de déduire du montant de l'ISF ce qui est investi dans les PME, bravo aussi au moindre coût des heures supplémentaires. Mais nous voulons également faire comprendre et accepter à l'ensemble des Français ce qu'est une politique économique de l'offre."

Laurence Parisot exprime son indignation après la découverte d'engins incendiaires sur le campus où se tient l'université d'été de son organisation.

"Nous dérangeons. Depuis deux ans que j'assume la présidence du Medef, je fais tout pour conduire notre propre révolution (...) pour dire stop aux haines et aux conflits. Quand on annonce la fin des haines, cela attise chez certains des résurgences de la haine", déclare-t-elle.


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Re: Dans cette affaire, estime Laurent Puech, la police ne respecte pas la loi
Un adolescent américain casse le verrou de l'Iphone d'Apple
LE MONDE | 29.08.07

Il a 17 ans, des boucles couleur châtain plein les yeux, et il est l'attraction de la semaine de la blogosphère. Originaire du New Jersey, aux Etats-Unis, George Hotz, alias "Geohot", a publié sur son blog, iphonejtag.blogspot.com, un mode d'emploi pour débloquer l'Iphone, le téléphone du géant américain Apple.

Aux Etats-Unis, l'opérateur de télécoms AT & T avait décroché un contrat de distribution exclusive auprès de la firme à la pomme. Avec l'aide d'un réseau de passionnés, ils s'étaient promis, fin juin, de casser le verrou imposé par Apple.

Il a fallu 500 heures de recherche à ce "Geohot Trouvetou" et sa bande pour mettre à mal la stratégie commerciale d'Apple. Mission accomplie.

Médiator, un fer à souder et quelques litres de boissons énergisantes : telle est la liste des outils nécessaires à l'opération dressée par le jeune homme. En 10 posts, George Hotz explique ensuite, étape par étape, comment déverrouiller un Iphone. Sur une vidéo publiée sur YouTube et déjà visionnée plus de 370 000 fois, l'adolescent fait la démonstration de sa réussite en téléphonant via le réseau T-Mobile, concurrent d'AT & T.

La manipulation est toutefois techniquement complexe. L'appareil, qui n'est pas encore commercialisé en Europe, est vendu 499 dollars aux Etats-Unis, et il est peu probable que de nombreux possesseurs d'un Iphone veuillent prendre le risque de le démonter.

MISE AU POINT DU LOGICIEL

"Je ne pouvais pas faire plus simple, assure Geohot. La prochaine étape serait que quelqu'un développe un moyen de débloquer le téléphone avec un simple logiciel." Le voeu de l'ingénieur en herbe pourrait déjà être exaucé.

Un groupe de développeurs affirme avoir mis au point le logiciel requis. Le site iphonesimfree.com assure être en mesure de commercialiser très prochainement un système de déverrouillage des Iphones. Les utilisateurs pourraient alors avoir le libre choix de leur opérateur.

Canular ou vraie mauvaise nouvelle pour la firme américaine ? Un autre blog, engadget.com, spécialiste des technologies de l'information, présente une vidéo sur laquelle un iPhone est débloqué en quelques secondes et sans difficulté. Toujours selon engadget, le logiciel d'iPhonesimfree résistera aux dernières mises à jour d'Apple.

AT & T, dont le contrat d'exclusivité semble mis à mal, n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet. En France, Orange, actuellement en négociation avec Apple, ne souhaite pas davantage commenter.
Posted 18 years, 1 month ago by Anonymous • • • Reply
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