August 31, 2007

Bush, va-t-en-guerre médiatisée : « Watch TV ads, donate now »


Le Monde • Un rapport américain souligne la faiblesse des progrès réalisés en Irak

Selon le rapport de l'Organisme américain de contrôle de l'action gouvernementale, révélé jeudi par le "Washington Post", seuls trois des dix-huit objectifs fixés par le Congrès américain en Irak ont été atteints.


20minutes.fr • Bush, va-t-en-guerre télévisée

Un jeune homme, en chaise roulante, s'avance sur le pas de sa porte. « Je crois que nous faisons des progrès dans la guerre en Irak pour stabiliser le pays, affirme-t-il gravement face caméra. J'y retournerais si je le pouvais. » La phrase s'incruste dans l'image. « Je suis fier d'être un Marine », ajoute-t-il. La remarque s'inscrit en caractères blancs sur fond de drapeau américain flottant au vent. A la fin du spot, un slogan ? « La victoire est notre unique choix » ?, un numéro de téléphone et une adresse mail, www.freedomswatch.org.

Menace • Le pays a exigé mardi du régime iranien qu'il cesse « immédiatement » d'armer les insurgés contre les GI en Irak et a mis en garde contre le danger d'un « holocauste nucléaire » si l'Iran se dotait de la bombe atomique.




« Watch TV ads, donate now » - freedomwatch.org




Un vétéran handicapé : « I know what I've lost »


De notes du 24 août... « Si maât est l'ordre source de vie dont les hommes ont besoin pour exister et dont les forces surnaturelles se nourrissent afin de perpétuer leur action, l'ifset est son antonyme exact. Ordre, vie, équilibre cosmique, vital et social, paix par la victoire, prospérité, justice, équité, vérité, maât représente tout cela ; l'ifset désigne le désordre, le chaos mortifère, la misère, les ennemis, l'iniquité, l'injustice, la désintégration sociale dont le détonateur est le mensonge. » • Bernadette Menu, Maât ; L'ordre juste du monde, Michalon, 2005, p9-10.

« Il existe en fait une définition officielle dans le code et les manuels militaires des Etats Unis, comme c'est le cas ailleurs. Le terrorisme y est défini succinctement comme : "l'usage calculé de la violence ou la menace du recours à la violence dans le but d'atteindre des objectifs de nature politique, religieuse ou idéologique... par l'intimidation ou la coercition ou en instillant la peur." (...) C'est que la définition officielle est inutilisable. Elle l'est pour deux raisons importantes. La première est qu'il s'agit une paraphrase fidèle - et même très fidèle - de la politique gouvernementale officielle. Quand il s'agit de politique gouvernementale, on parle de conflit de faible intensité ou d'antiterrorisme. (...) A ma connaissance, de telles pratiques sont universelles. » • Noam Chomsky, Robert W. McChesney, Propagande, médias et démocratie, Echosociété, Q4 2004, p79-80.

En Corse, M. Sarkozy promet "la main tendue à ceux qui veulent s'en sortir et le poing fermé pour ceux qui ne veulent pas comprendre"
LE MONDE | 29.08.07


Présidentielle 2007 | L'actu
Royal et Hollande : le livre de la polémique
Le Figaro, le 10 mai 2007, extrait

Les auteurs du livre insistent sur le fait que leur livre est « une enquête politique, et pas un livre sur la vie privée du couple Hollande-Royal ». Elles y développent la thèse d'une « crise conjugale » qui, à l'automne 2005, « prend un tour politique ». Et rapportent une phrase attribuée à Julien Dray : « Ségolène tient une grenade dégoupillée dans la main, assure-t-il. Elle lui a dit : si tu vas chercher Jospin pour me faire barrage, tu ne reverras jamais tes enfants ! » Une phrase déjà publiée en octobre dans Le Parisien. Ségolène Royal avait alors protesté auprès de la direction de ce journal, réclamant des excuses à la une, qu'elle n'avait pas obtenues. Me Mignard avait alors menacé de déposer plainte, ce qu'il n'a jamais fait.




« Il verra certainement des manifestations claires de terrorisme »
Propagande, médias et démocratie, page 82


« Rappellons cette convention : n'est terrorisme que ce qu'on nous inflige. Lorsque nous leurs infligeons des choses bien pires encore, ce n'est pas du terrorisme. Voilà encore une fois le principe universel. Notre martien l'aura peut être remarqué, mais aux Etats-Unis on ne saurait en dicuter. » • Noam Chomsky, Robert W. McChesney, Propagande, médias et démocratie, Echosociété, Q4 2004, p91.


- Freedoms Watch, an organization dedicated to fighting -


Posted 18 years, 1 month ago on August 31, 2007
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Re: Bush, va-t-en-guerre médiatisée : « Watch TV ads, donate now »
BASE AERIENNE D'AL-ASSAD - Visite surprise et visées politiques pour le président des Etats-Unis en Irak. George W. Bush s'est rendu lundi en Irak pour dresser un bilan de la situation sur le terrain, alors que se profile un bras de fer avec le Congrès américain sur sa nouvelle stratégie, lancée en janvier, d'envoyer 30.000 hommes en renfort dans une guerre de plus en plus contestée.

George W. Bush s'est félicité d'une certaine amélioration des conditions de sécurité dans le pays, comme dans cette province d'Anbar où s'est posé dans l'après-midi l'avion présidentiel pour une visite non annoncée. Selon lui, si ces progrès se confirment, une réduction des effectifs militaires américains en Irak pourra être envisagée.

Le général David Petraeus, commandant des forces américaines en Irak, et l'ambassadeur à Bagdad Ryan Crocker "m'ont dit que, si le succès que nous connaissons aujourd'hui se poursuit, il sera possible de maintenir le même niveau de sécurité avec moins d'hommes", a expliqué le président américain lors d'un point presse.

Le chef de la Maison Blanche n'a fixé ni date ni ampleur pour ce possible début de retrait. Mais, dans un message clairement adressé au Congrès à majorité démocrate, il a prévenu que toute décision sur le niveau des effectifs en Irak "sera fondée sur une évaluation calme des conditions sur le terrain faite par nos commandants militaires, et pas sur la réaction nerveuse de politiciens à Washington aux résultats des sondages dans les médias".

"En d'autres termes, quand nous commencerons à retirer des troupes d'Irak, ce sera en position de force et de succès, pas en position de peur et d'échec", a souligné le président Bush.

Le secrétaire à la Défense Robert Gates, arrivé en Irak avant le président, a précisé que l'administration américaine se donnait encore plusieurs mois pour évaluer si l'amélioration de la situation sécuritaire en Irak est suffisante pour permettre un début de retrait des troupes.

Après douze heures de vol, le président américain, dont le déplacement avait été gardé secret jusqu'au dernier moment, pour les traditionnelles raisons de sécurité, s'est posé sur la base aérienne d'Al-Asad, dans une zone désertique de la province d'Anbar, évitant la capitale Bagdad.

Un geste symbolique que cette arrivée au coeur du pays sunnite, pour signifier l'impatience de Washington devant la paralysie politique dans la capitale irakienne.

Les Etats-Unis estiment en effet que l'amélioration ne peut venir que du niveau local, et Anbar est apparue comme la destination idéale pour défendre la stratégie de l'administration Bush: elle a connu une forte baisse de la violence grâce à une collaboration entre chefs des tribus sunnites, anciens insurgés et Américains, devenus alliés contre Al-Qaïda et d'autres groupes extrémistes.

Robert Gates a organisé une réunion avec le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, le président Jalal Talabani, et d'autres responsables irakiens. George Bush voulait entendre personnellement l'avis des responsables militaires et d'Al-Maliki.

Ce troisième déplacement de Bush en Irak, qui s'est limité à la base aérienne d'Al-Assad, a duré six heures sur place. Cette visite était en préparation depuis six semaines, lorsque l'équipe de la Maison Blanche a commencé à travailler sur la manière de se préparer en vue de la session de rentrée du Congrès qui s'ouvre mardi, au cours de laquelle l'administration va devoir rendre des comptes et défendre ses choix stratégiques en Irak.

A cet effet, à partir du lundi 10 septembre, le général David Petraeus puis l'ambassadeur Ryan Crocker, témoigneront devant les élus. Quant aux conseillers de la Maison Blanche, ils sont en train de mettre la dernière main à un rapport censé dresser le bilan de la situation, après la décision prise par le président d'envoyer 30.000 hommes en renfort en Irak: Bush doit avoir présenté cette évaluation au Congrès d'ici au 15 septembre.

Et ce alors que les critiques se multiplient. Les fuites dans la presse sur le rapport rédigé par le Government Accountability Office (GAO), l'institution chargée d'évaluer les politiques publiques aux Etats-Unis, ont été un coup dur pour la Maison Blanche: selon ce document, la grande majorité des objectifs, militaires ou politiques, fixés par le Congrès pour évaluer la réussite de cette nouvelle stratégie n'ont pas été atteints, soit 13 sur 18. AP


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