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Un clin d'oeil aux « Robert Redeker »

Au 17 novembre 2006, « La couardise des politiques fustigée », quelques personnalités soutenaient Robert Redeker qui vivait reclu depuis la publication d'une tribune dans le Figaro du 19 septembre 2006, extrait : « Comment expliquer l’interdiction du string à Paris-Plages, cet été ? Étrange fut l’argument avancé : risque de "troubles à l’ordre public". Cela signifiait-il que des bandes de jeunes frustrés risquaient de devenir violents à l’affichage de la beauté ? Ou bien craignait-on des manifestations islamistes, via des brigades de la vertu, aux abords de Paris-Plages ? » RFI actus, 25 août 2006 • Ségolène Royal : histoire d’une « quinqua » libérée • Non au string qui dépasse du pantalon, non à la pornographie dans la publicité, non au bizutage… Elle construit son image entre justice et morale. « Nous avons eu des tas de plaintes de la part de citoyens qui ne veulent pas que des jeunes gens laissent ainsi voir leurs postérieurs » • Louis Marshall, conseiller municipal d'Alexandria, Le Matin(.ch), 30 août 2007

WASHINGTON - MODE
L'Amérique s'attaque au «baggy»

Au nom de la décence, plusieurs villes américaines décident d'interdire les pantalons «baggy» que les ados portent en dessous de la taille. Après Atlanta, en Géorgie, la ville d'Alexandria, en Louisiane, interdit à son tour le port des pantalons qui laissent apparaître les dessous

- 30/08/2007
Le Matin(.ch) & les agences

La ville américaine d'Alexandria, dans le sud de la Louisiane, a décidé d'interdire les pantalons, portés par les adolescents, en dessous de la taille, à l'instar d'autres villes du sud des Etats-Unis qui ont adopté ou débattent d'une mesure semblable.

«Nous avons voté à l'unanimité en faveur de cette loi parce que nous avons eu des tas de plaintes de la part de citoyens qui ne veulent pas que des jeunes gens, avec des pantalons portés si bas, laissent ainsi voir leurs dessous et, dans certains cas, leurs postérieurs», a déclaré un conseiller municipal d'Alexandria, Louis Marshall.

Garçons comme filles
La législation s'appliquera aussi bien aux filles qu'aux garçons, a-t-il précisé, même si les pantalons «baggy» sont plutôt portés par les adolescents de la gent masculine. «Nous ne voudrions pas voir des jeunes filles marcher dans les rues en montrant leurs dessous», a-t-il commenté, en ajoutant: «S'habiller comme cela n'est ni bien ni décent.»

Vingt-cinq dollars d'amende
Les élus de la ville d'Atlanta, en Géorgie (sud-est), débattent d'une mesure d'interdiction semblable, tandis qu'à Delcambre, en Louisiane, une loi contre les tenues laissant trop apparaître les dessous a déjà été adoptée. En cas d'infraction, les adolescents sont passibles d'une amende de 50 dollars et jusqu'à six mois de prison.

Des médias locaux ont également rapporté qu'une loi contre les pantalons portés trop bas avait été votée dans une autre ville de Louisiane, à Shreveport, où le maire doit encore l'approuver.

Loi adoptée à l'unanimité
A Alexandria, le maire ne peut pas mettre son veto, car la loi a été adoptée à l'unanimité. Le texte prévoit une amende de 25 dollars, qui augmentera en cas de récidive.

Une mode née dans les prisons
Le baggy, souvent traduit en français par «pantalon taille basse», est un pantalon large rendu populaire, en grande partie, par les skateurs et les rappeurs, qui en sont les plus grands adeptes.

Cependant, il faut chercher l'origine du vêtement du côté des prisons, et plus particulièrement américaines, où les ceintures sont confisquées aux détenus lors de leur incarcération. Une fois libérés, certains d'entre eux, pour se reconnaître, avaient décidé de renoncer au port de la ceinture, laissant ainsi leur pantalon tomber en dessous de la taille. Autrement dit: «baggy».


- Comment expliquer l’interdiction du string à Paris-Plages ? -

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