September 5, 2007

Ca, c’est trop


Le «collaborateur» Fillon entre en résistance • Le Premier ministre supporte mal l’omniprésence des proches de Sarkozy.
Libé, extrait

Trop, c’est trop. Depuis quatre mois, le placide François Fillon a démontré qu’il était capable d’avaler pas mal de couleuvres. Il veut bien rester dans l’ombre, assumer sans broncher son rôle de maître d’œuvre du projet présidentiel. Mais se faire traiter de «collaborateur» comme un vulgaire conseiller de base, ça, c’est trop. «Le Premier ministre est un collaborateur. Le patron, c’est moi», déclarait Nicolas Sarkozy le 21 août dans un entretien au quotidien Sud-Ouest. Réponse, hier matin, de l’intéressé, élu de la Sarthe depuis plus d’un quart de siècle : «C’est un terme que je ne reprendrais pas. Un collaborateur, c’est quelqu’un qui est appointé par un patron, un homme politique c’est quelqu’un qui a des convictions et une légitimité, le suffrage universel


PARIS (AP) - La juge d'instruction Xavière Simeoni qui enquête sur les chargés de mission de la Ville de Paris du temps où Jacques Chirac était maire de la capitale s'intéresse à l'emploi que Claude Chirac occupait auprès de son père de 1989 à 1993, a-t-on appris mercredi de sources judiciaires.

L'un des fils de Nicolas Sarkozy cité devant la justice
LE MONDE | 04.09.07

Jean Sarkozy, l'un des fils de Nicolas Sarkozy, fait l'objet d'une citation directe, le 11 septembre, devant la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris.

Selon l'assignation, le 14 octobre 2005, place de la Concorde à Paris, il aurait heurté avec son scooter l'arrière d'une BMW conduite par M'hamed Bellouti. Il ne se serait pas arrêté, et aurait eu "un geste offensant" à l'intention du conducteur.

M. Bellouti a pu relever le numéro d'immatriculation du scooter, l'a transmis à sa compagnie d'assurances, la MAAF, qui aurait relancé à trois reprises en 2006 Jean Sarkozy, sans obtenir de réponse de sa part. M. Bellouti a donc chargé ses avocats de faire citer à comparaître M. Sarkozy. Quatre délits lui sont reprochés : délit de fuite, défaut de maîtrise de son véhicule, non-respect des distances de sécurité et dégradation légère de la voiture. M. Bellouti réclame 260,13 euros pour des frais de réparation, ainsi que la somme de 4 000 euros à titre de dommages et intérêts.


- Jugement le 11 septembre -


Posted 18 years, 1 month ago on September 5, 2007
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