September 11, 2007

Nicolas Sarkozy juge la situation actuelle « indigne »

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy a confirmé mardi à Rennes sa volonté de réformer les régimes spéciaux de retraites, en jugeant la situation actuelle "indigne", en pleine grogne des syndicats qui menacent d'un "conflit majeur" en cas de "passage en force".

PARIS (Reuters) - Le procès d'un sociologue et géographe français de 64 ans, Yves Marguerat, accusé d'avoir violé des enfants des rues au Togo sous couvert d'activités humanitaires qu'il faisait financer par des subventions de la fondation Raoul Follereau, s'est ouvert à la cour d'assises des Hauts-de-Seine, à Nanterre.

Universitaire réputé dans son milieu
, Yves Marguerat est détenu depuis février 2005, après qu'un jeune Togolais ait dénoncé les faits présumés à un religieux de Chatenay-Malabry (Hauts-de-Seine), dans la paroisse de l'accusé.

Pendant l'enquête, le suspect a reconnu des attouchements et des viols, puis est revenu en partie sur ses déclarations, parlant seulement d'attouchements. A l'ouverture de l'audience mardi, lors de son premier interrogatoire de personnalité, il a réaffirmé cette dernière version des faits et assuré qu'il n'avait jamais exercé de contrainte.

Le verdict est attendu le 21 septembre.


L'accusation retient des faits présumés de viols à l'encontre de deux jeunes hommes, les autres victimes alléguées n'ayant pu être retrouvées, n'ayant pas porté plainte ou n'ayant pu être interrogées régulièrement.

Les faits se seraient déroulés entre 1991 et 1994, dans un maison que l'accusé occupait à Lomé et où il accueillait des enfants des rues. Il a résidé au Togo de 1978 à 1994.

Selon de nombreux témoignages cités par l'accusation, Yves Marguerat vivait avec deux gardes du corps dans cette maison, brutalisait et chassait de sa maison les enfants qui se refusaient à lui.

La fille et l'épouse d'un des plaignants, entendues par la police française, ont expliqué avoir été menacés de mort à Lomé après l'incarcération d'Yves Marguerat. Sa fille a dit avoir été enlevée à plusieurs reprise, séquestrée et violée par des proches de l'accusé.

L'enquête a montré que Yves Marguerat, qui avait fondé à Chatenay-Malabry en 1982 le Comité de soutien aux enfants de Lomé, qui a obtenu d'importantes subventions, dont 209.700 euros entre 1996 et 2002 de la Fondation Raoul Follereau.

Son Comité lui a versé à titre personnel 157.145 euros entre 1982 et 1993. Il percevait aussi des fonds au titre des délégations d'autorité parentale qu'il avait sur les enfants.

Yves Marguerat avait déposé comme témoin à décharge en 2005, devant la même cour d'assises de Nanterre, au procès de prêtre-médecin François Lefort, également accusé de viols sur des enfants, cette fois au Sénégal.

Cette ancienne figure du monde de l'aide humanitaire, qui prétendait lutter contre la pédophilie en Afrique et dont la supposée action avait aussi été soutenue par la Fondation Raoul Follereau, a été condamné le 24 juin 2005 à huit ans de prison pour ces faits. Il n'a pas fait appel.




Par Chapatte, sur Yahoo!


WASHINGTON (AFP) - Un homme qui devait comparaître devant la justice pour des crimes sexuels sur mineurs dans l'Arkansas (sud) a essayé de se scier la jambe à laquelle était accroché un bracelet électronique pour, semble-t-il, tenter de fuir avant son procès, a indiqué la police lundi.


Actualité | France
Brice Hortefeux convoque les préfets qui n'expulsent pas assez
Le Figaro, le 11 septembre

Brice Hortefeux veut remonter les bretelles des préfets qui ne remplissent pas leurs objectifs.


- Le verdict est attendu le 21 septembre -


Posted 18 years, 3 months ago on September 11, 2007
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