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Dominique de Villepin est arrivé au pôle financier du TGI de Paris

PARIS, 13 sept 2007 (AFP) - L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin est arrivé au pôle financier du TGI de Paris jeudi matin afin d'y être entendu pour la première fois depuis sa mise en examen le 27 juillet par les juges de l'affaire Clearstream, a constaté un journaliste de l'AFP. Affaire Clearstream : Villepin se défend et passe à l'offensive LEMONDE.FR avec AFP | 13.09.07 | Extrait M. de Villepin a fait remettre, mercredi, une note de 23 pages et de 20 annexes aux juges et aux parties civiles, dans laquelle il estime notamment que le dossier n'est pas politique, mais qu'il s'agit d'une manipulation industrielle sur fond de succession à la tête du géant aéronautique européen EADS. Dominique de Villepin estime que Nicolas Sarkozy, informé tôt de l'existence d'une manipulation, a donné une orientation politique à un dossier qui, dit-il, a été "privatisé au profit d'une seule partie civile". L'ancien premier ministre indique que M. Sarkozy "affirme avoir appris l'existence de l'affaire Clearstream quelques jours avant la sortie de l'article du Point, soit au début du mois de juillet 2004", en expliquant que "des éléments figurant dans le dossier d'instruction remettent en cause cette chronologie". "Il semble que M. Sarkozy ait été informé (...) au plus tard au mois de mai 2004 des agissements de Jean-Louis Gergorin ainsi que, vraisemblablement, de la mission des vérifications confiée au général Rondot", écrit l'ancien premier ministre, estimant utile "pour la manifestation de la vérité, d'établir avec précision ce qu'elle [la partie civile] a su et quand elle l'a su".

PARIS (AP) - Le kilo n'est plus ce qu'il était. Pour une raison mystérieuse, le kilogramme-étalon conservé au pavillon de Breteuil à Sèvres a en effet perdu quelques dizaines de microgrammes en un peu plus d'un siècle. Les scientifiques songent à remplacer le cylindre composé à 90% de platine et à 10% d'iridium par une sphère en cristal de silicium.

Que s'est-il passé depuis 1889, date à laquelle a été fondu ce cylindre de 39 millimètres de diamètre et de hauteur à partir d'un alliage sophistiqué pour l'époque? Ce kilogramme-étalon, qui définit l'unité de masse pour l'ensemble de la planète, semble avoir perdu 50 microgrammes (millionièmes de gramme) par rapport à la moyenne des dizaines de copies existantes.

"Nous n'avons pas vraiment d'hypothèse" pour expliquer cette perte de poids, aussi infime soit-elle (l'équivalent d'une empreinte digitale...), a reconnu le physicien Richard Davis, chef de la section masse au Bureau international des poids et mesures (BIPM) à Sèvres (Hauts-de-Seine), près de Paris.

Le scientifique ignore pourquoi la masse de l'étalon original s'éloigne de celle de ses copies. "Le mystère, c'est qu'ils sont tous faits à partir du même matériau et la plupart ont été fabriqués en même temps et conservés dans les mêmes conditions, et pourtant leurs masses s'éloignent lentement l'une de l'autre", a déclaré M. Davis à l'Associated Press.

Mais, pour définir le kilogramme, seul compte le cylindre original enfermé sous triple verrou dans un coffre-fort dans ce château de la région parisienne. Contrairement à ses copies qui voyagent périodiquement à travers le monde, l'étalon véritable voit rarement la lumière du jour.

Les scientifiques ne sont pas certains que ce soit le cylindre original qui ait perdu du poids. "On ne sait pas vraiment si l'original est devenu plus léger ou si les prototypes nationaux sont devenus plus lourds", fait remarquer Michael Borys, responsable chercheur à l'institut national allemand de mesures à Braunschweig. "Mais, par définition, seul l'original représente exactement un kilogramme".

Quoi qu'il en soit, le monde actuel de la haute technologie et de l'ultraprécision s'accommode mal d'un kilogramme incertain, d'une unité de mesure inconstante. D'où l'idée imaginée par certains scientifiques de créer un nouvel étalon pour le kilogramme du XXIe siècle sous la forme d'une sphère composée d'un cristal très pur de silicium. Intérêt de cette proposition: le kilogramme ne se référerait plus à un objet, mais à un atome, plus précisément à l'isotope du silicium-28, dont la masse ne varie pas au cours du temps.

Mais il ne s'agit que d'une idée parmi d'autres, qui seront examinées lors d'une réunion scientifique prévue en novembre à Paris et consacrée à l'étude de définitions plus précises des unités de mesure.

PARIS (AFP) - Patrick Devedjian, secrétaire général délégué de l'UMP, a déclaré jeudi que Nicolas Sarkozy était "un citoyen comme un autre" et pouvait donc parfaitement rester partie civile dans l'affaire Clearstream et "se tenir informé" du dossier. "Nous sommes tous égaux devant la justice. C'est un principe et il ne faut pas qu'il soit atteint dans la personne la plus symbolique de notre pays", a-t-il fait valoir sur RTL. M. Devedjian était invité à commenter les récents propos de l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, qui retourne jeudi devant les juges de l'affaire Clearstream et s'était récemment interrogé sur l'influence de Nicolas Sarkozy sur le cours de l'enquête judiciaire, estimant que le chef de l'Etat a pu "impressionner la justice". Selon le responsable UMP, M. de Villepin est "aux prises avec la justice et il se défend". "Peut-être son système de défense n'est-il pas le meilleur", a-t-il toutefois estimé en affirmant que "ses difficultés viennent des déclarations du général (Philippe) Rondot et de M. (Jean-Louis) Gergorin, qui ne sont pas réputés être des proches de Nicolas Sarkozy". Patrick Devedjian a tenu à rappeler que Dominique de Villepin "a été poursuivi dans cette affaire avant que Nicolas Sarkozy ne soit élu" président. Il s'est demandé si Dominique de Villepin voulait "dire que la justice est pour tout le monde sauf pour le président de la République, que le président de la République n'a pas le droit d'être partie civile dans un dossier". Le chef de l'Etat, qui préside de droit le Conseil supérieur de la magistrature, était "victime avant, il était partie civile avant, il a le droit de se tenir informé", a-t-il plaidé. L'ancien Premier ministre est soupçonné d'être impliqué dans une manipulation qui a consisté à dénoncer faussement la présence de personnalités, dont M. Sarkozy, dans un listing bancaire de la chambre de compensation Clearstream.

- Le kilo a perdu du poid -

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