September 13, 2007

L'embryon, « un être humain complet, distinct, unique et irremplaçable » ?


PARIS (AFP) - Environ 56% des jeunes de 18 à 29 ans ne vivent plus chez leurs parents, mais un grand nombre souffrent de problèmes de logement ou de découverts bancaires, au premier rang desquels les jeunes chômeurs, selon une étude de l'Insee publiée vendredi.


La mortalité enfantine en forte baisse dans le monde
Le Monde avec AFP | 13.09.07 | Extrait

Des progrès réels, quoique inégaux selon les continents, ont été accomplis récemment en matière de lutte contre la mortalité enfantine dans le monde, qui est à son plus bas niveau depuis 17 ans, annonce l'Unicef (Fonds des Nations unies pour l'enfance) dans un rapport publié jeudi 13 septembre. Selon l'organisation onuséenne, le total mondial de décès d'enfants de moins de cinq ans est passé en 2006 sous la barre des 10 millions par an, à 9,7 millions, contre près de 13 millions en 1990.

L'Unicef se réjouit de ces "solides progrès", qui se manifestent notamment en Amérique latine-Caraïbes, en Europe centrale et orientale, dans l'ex-URSS, en Asie orientale et Pacifique, ainsi que dans plusieurs régions d'Afrique.

"C'est un événement historique", a déclaré Ann Veneman, directrice générale de l'Unicef.

WASHINGTON (AFP) - La cour suprême du New Jersey (est) a débouté mercredi à l'unanimité la plainte d'une femme qui reprochait à son gynécologue de ne pas l'avoir prévenue avant son avortement qu'elle portait en elle "un être humain complet, distinct, unique et irremplaçable".

En avril 1996, Rosa Acuna, une femme mariée et déjà mère de deux fillettes, est venue consulter son gynécologue, Sheldon Turkish, pour des douleurs au ventre. Après examen, le médecin lui a annoncé qu'elle était enceinte d'environ sept semaines.

Quelques jours plus tard, Mme Acuna est revenue au cabinet du gynécologue pour mettre fin à la grossesse. Mais peu après, elle a déposé plainte devant un juge local, accusant notamment le médecin de ne pas l'avoir informée qu'un avortement consistait à tuer "un membre de la famille".

Après des années de procédures, l'affaire est remontée jusqu'à la cour suprême de l'Etat, qui a tranché en faveur du Dr Turkish.

La loi "impose seulement au médecin de fournir aux patientes demandant un avortement des informations médicales, notamment les étapes du développement de l'embryon ou les risques médicaux liés à la procédure", explique la décision.

Cette loi "ne permet pas d'imposer à un médecin qui pourrait avoir un point de vue scientifique, moral ou philosophique différent (...) de fournir à la plaignante l'information qu'elle réclame", ajoute la décision, relevant qu'il "n'existe pas l'ombre d'un consensus" dans le New Jersey pour déterminer le moment où un foetus peut être considéré comme une personne.

"Nous ne trouvons pas que la loi oblige un médecin à informer une patiente enceinte qu'un embryon est un être humain vivant et existant", concluent les juges.


- Il « n'existe pas l'ombre d'un consensus » -


Posted 18 years, 3 months ago on September 13, 2007
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