September 23, 2007

Les prisons françaises « ne sont pas à l'honneur de la France »


Zone interdite, dimanche 23 septembre
Rediffusion mercredi 26 septembre

Pour tenter d'appréhender ce qui se passe réellement derrière les murs des prisons, en mesurer les tensions et les problèmes, « Zone interdite » a posé ses caméras pendant six mois, de janvier à juin 2007, au sein de la maison d'arrêt d'Amiens. Entre 500 et 600 détenus - pour une capacité de 314 places - y purgent des peines de six mois en moyenne, encadrés par 140 surveillants et gradés de l'administration pénitentiaire. Prisonniers et surveillants, travailleurs sociaux, médecins, juges d'application des peines et enseignants racontent une cohabitation pas toujours facile. Un état des lieux circonstancié de la situation carcérale en France.

Rachida Dati, Garde des Sceaux, ministre de la Justice sera l'invitée de l'émission.


PARIS (AP) - Régulièrement pointées du doigt en France et dans l'Union européenne pour leurs conditions d'hygiène et de détention déplorables, les prisons françaises "ne sont pas à l'honneur de la France" et "ne sont pas dignes de notre pays", déclare la ministre de la Justice Rachida Dati dans l'émission "Zone interdite" devant être diffusée ce dimanche soir sur M6.

Rappelant qu'elle présentera une nouvelle loi pénitentiaire d'ici la fin de l'année, Mme Dati promet que le texte "contiendra de l'éducation". "Il faut beaucoup plus d'éducation dans nos prisons. Aujourd'hui, (elle) est obligatoire pour les mineurs de moins de 16 ans. Pour les autres, elle est aléatoire". Par ailleurs, le texte traitera "de la formation professionnelle, de la formation en alternance" et cherchera à "favoriser les conditions de réinsertion des détenus".

"La prison n'est pas un lieu de destruction sociale, mais un lieu où l'on exécute une sanction", juge Rachida Dati
qui note qu'il "faut savoir qu'un détenu ne peut pas élire domicile au centre pénitentiaire. Souvent, ils n'ont pas de papiers, pas de carte d'identité, pas le minimum de droits sociaux. Il est important peut-être de pouvoir élire domicile au centre pénitentiaire pour refaire une carte d'identité, pour pouvoir prendre des rendez-vous pour des emplois ou des formations". "Tout cela sera dans la loi pénitentiaire", promet-elle.

PARIS (AFP) - Trois nouveaux accidents impliquant des chiens, dont l'un mortel samedi dans l'Oise, ont relancé le débat sur la législation sur ces animaux, alors que le gouvernement doit finaliser cette semaine le nouveau dispositif présenté fin août et déjà critiqué par la SPA.

Samedi à Auteuil (Oise), une fillette de 10 ans a été tuée par des chiens appartenant à sa famille, deux dogues allemands non soumis à la réglementation sur les chiens dangereux. Le même jour, un septuagénaire a été grièvement blessé par l'un des rottweilers de son fils à Saint-Louis (Haut-Rhin).

La veille, à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), une jeune femme de 27 ans avait été grièvement mordue au niveau du crâne par deux rottweilers appartenant à sa famille.

Le drame d'Auteuil intervient près d'un mois après le décès, le 26 août, d'une fillette de 18 mois défigurée une semaine auparavant par un chien de race American staffordshire terrier à Epernay (Marne). A la suite de cet accident, une réunion consacrée aux chiens dangereux s'était tenue, le 27 août, Place Beauvau

Mme Alliot-Marie avait alors demandé l'interdiction de "certains croisements de chiens" dangereux. Face à la "multiplication des cas d'agressions", elle a annoncé samedi la présentation "dès cette semaine" de projets de textes législatifs et réglementaires étudiés depuis la réunion du 27 août. "L'objectif, a précisé le ministère, est de les faire adopter le plus rapidement possible".

Ces textes prévoient notamment "l'instauration d'une formation obligatoire" pour les propriétaires de chiens dangereux, "la production obligatoire d'un certificat" vétérinaire "au moment de la déclaration en mairie" et le "renforcement des pouvoirs" des préfets "pour ordonner l'euthanasie des chiens en cas d'atteinte ou de menace d'atteinte grave" aux personnes.

Ils visent aussi l'interdiction des "croisements susceptibles de produire des chiens dangereux", celle de la "détention des chiens de 1ère catégorie (chiens d'attaque comme les pitbulls, ndlr)" nés après la loi de 1999 et le "renforcement du contrôle des importations de chiens de 2ème catégorie (chiens de garde ou de défense, comme les rottweilers, ndlr)". En annonçant ces mesures, Mme Alliot-Marie a toutefois renouvelé "son appel à la responsabilité et à la vigilance" des propriétaires, surtout en présence d'enfants.

Dès samedi soir, la Société protectrice des animaux (SPA) a déploré une "stigmatisation de certaines races de chiens". "Bien malin celui qui pourra dire que les chiots issus de tels croisements seront ou pas dangereux ! Que faire des chiens de 1ère catégorie qui vivent paisiblement dans une famille qui a su correctement les éduquer ?", a souligné la SPA.

De plus, les dogues impliqués dans le drame d'Auteuil n'appartiennent "ni à la première, ni à la deuxième catégorie", a fait valoir l'association, en demandant en priorité la "professionnalisation" du commerce d'animaux de compagnie et l'"éducation et la responsabilisation" des propriétaires.

"Aucune réglementation ne donnera la clé du problème. La seule solution, c'est l'information du public", rappelait fin août Jean-François Courreau, professeur d'ethnologie et de génétique canines à l'Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne). "Règle numéro un", selon lui : "on ne laisse jamais un enfant seul avec un chien".

La plupart des 30 victimes tuées par des chiens depuis 1989 en France étaient des enfants et des personnes âgées.


RÉVÉLATIONS
Graves dysfonctionnents dans la police lausannoise
Le Matin(.ch) Dimanche - 22/09/2007

Faux rapports d'intervention, versions de faits arrangés, violences gratuites de policiers. Des faits graves recensés dans un rapport interne sur Police-secours, à Lausanne. Son commandant compte sur une charte éthique pour en améliorer le fonctionnement


M. de Villepin écrit à M. Sarkozy après ses propos sur l'affaire Clearstream
LE MONDE | 22.09.07 | Extrait

M. de Villepin, ironique, demande au chef de l'Etat d'apporter la preuve de la campagne qui l'aurait visé. "Peut-être que tous les éléments ne figurent pas au dossier des juges d'Huy et Pons et, dans ce cas, je suis certain que vous ne manquerez pas de les leur faire parvenir", conclut-il.


- Des conditions d'hygiène et de détention déplorables -


Posted 17 years, 11 months ago on September 23, 2007
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