August 24, 2005

Mais pourquoi le placement?


De l'avis de la CEDH :

« ... Les pressions sur les parents pour s’en remettre aux services sociaux pour aboutir à une séparation de la famille sont des pratiques contraires au droit proclamé. »


Depuis le 18 novembre 2003 on m'a souvent dit que ce jour là, j'aurai mieux fait de me rendre chez un avocat plutôt qu'au cabinet du Juge des Enfants.

Mais il aurait fallut qu'un avocat accepte de me recevoir et qu'il me réponde autre chose que « laissez faire ; ils n’ont aucun droit ; ça passera avec le temps. »

Je ne trouvais plus d'avocat car la famille maternelle m'avait accusé d'avoir maltraité ma fille et a affirmé que, soit disant, ma compagne et moi souhaitions délaisser ma fille. Je rencontrais surtout de grosses difficultés parce que je n'avais pas pris assez de recul ni compris tout ce qui nous arrivait, à ma fille et aux miens, ce qui ne me permettait pas de tenir le bon discours auprès des avocats et des associations de la protection de l'Enfance.

Le fait qu'une tante maternelle, l'une des premières à m'avoir accusé, est Assistante Sociale à l'ASE en Moselle n'a rien arrangé à cette situation. Elle s'est introduite partout, y compris dans la chambre de ma fille, à son insu et sans y avoir été conviée.

Ce n'est qu'au fil des mois, avec le temps, en pretant attention à ma fille, aux faits puis en reconstituant la chronologie des faits que j'ai pu comprendre quels ont été les agissements et les intentions de chacun. Comme j'ai conservé de nombreux éléments je dispose de preuves et de débuts de preuves qui étayent tout ce que j'affirme sur ce site.

J'ai le sentiment qu'eu égard à la partialité des services socio-judicaires, le placement de ma fille puis cette ultime tentative de rapt étaient inévitables.



Un texte que j'ai posté sur le forum d'aufeminin.com ; j'ai simplement corrigé 3 fautes de frappes (touches voisines, l'original est sur aufeminin) et j'ai inséré quelques commentaires :


"Je suis en train de clarifier mes esprits"
Envoyé par impaire le 24 août à 00:39


je ne fais d'ailleurs que clarifier mes esprits depuis que la tata nous harcelle.

ce dossier est encore en majeure partie dans le placard de mon séjour. d'ici quelques mois j'aurai tout mis en forme sur le site et j'y aurais publié l'intégralité des courriers échangés. j'aurais également mentionné l'ensemble des faits.



dans un proche avenir j'y aurais détaillé ce qui s'est passé le 18 novembre 2003, date à laquelle le JE a décidé de placer ma première fille.

Ce qui est fait avec le contenu de cette page.


à cette période, j'étais - et je suis toujours - privé de nombre de mes droits, notamment de celui de me défendre.

Hormis auprès de la Cour d'Appel de Versailles, je n'ai tout simplement pas droit à la parole. En dehors de ces lieux, ce que je dis est balayé par ce qu'avancent des tiers, y compris par ce qu'avance la famille maternelle qui réside à plus de 400km de chez nous et qui n'a jamais fait l'effort ni d'entretenir des relations avec ma famille et encore moins de se déplacer en région parisienne pour y rencontrer ma fille.

Effectivement, quelques membres de la famille maternelle se sont déplacés pour rencontrer les services socio-judiciaires. Mais depuis qu'il serait question d'un placement en Alsace-Lorraine, ma fille prend le train.

Pendant l'année écoulée, la tata Assistante Sociale a aussi beaucoup déplacé et fatigué la grand-mère de 80 ans pour retirer ma fille de l'établissement de Taverny.




courant 2003 j'aurai du admettre que je n'avais plus que des devoirs envers ma première fille et que ma famille n'avait pas le moindre droit - et ma deuxième fille alors?

Nous sommes mi 2005 et ce premier juillet le Juge des Enfants ne s'est même pas rendu compte qu'il prive mes deux filles de leur relation...



dans l'esprit du Juge des Enfants, ma famille est illégitime. dans l'esprit du Juge des Enfants je n'ai pas non plus le droit de construire, notamment une maison pour les miens.

Selon le Juge des Enfants, ma compagne - la belle-mère - n'est pas concernée. En 2003 ma compagne et moi nous avions envisagé le mariage et elle, l'adoption ; si nous avions poursuivi sur cette voie nous aurions peut être changé le cours de cette histoire.

En 2004 le Juge des Tutelles est intervenu et il m'a interrogé car on m'avait accusé d'avoir acheté ma maison avec de l'argent qui aurait du revenir à ma première fille...



ma compagne aurait pour sa part du admettre qu'elle n'avait pas le moindre droit - pas même à la parole - mais quelle avait cependant des devoirs envers ma premiere fille!

ma compagne et moi aurions du admettre que la famille maternelle allait pouvoir poursuivre son travail destructeur - tel qu'entrepris par la tata depuis juillet 1999 - tout en nous soumettant aux exigences des pros de l'OSE: renoncer à travailler le mercredi matin pour accompagner ma premiere fille en hopital de jour - psychodrames et thérapie.

Oui, ma compagne et moi aurions tous deux du renoncer à notre famille, à construire, à travailler. Non, ma compagne n'est même pas convoquée. Oui, elle m'accompagne très volontier lorsque nous sommes certains d'être reçu.


en gros, ma compagne et moi devions tout sacrifier à ma première fille et admettre que ses relations à la famille maternelle étaient supérieures.

Je pensais et je pense toujours que le bien être des enfants passe avant tout par le respect la famille, de la fratrie et des parents - dans notre cas, belle-mère et père pour ce qui concerne ma première fille.



le 18 novembre 2003 tout allait bien avec ma fille. ma compagne et moi avions derriere nous accompli un énorme travail - absolument tout seuls, toute aide nous avait été refusée - sur près de 10 mois pour que notre famille se porte à nouveau bien après les eppreuves de fin 2002 à début 2003.

nous avions notamment fait un gros travail avec ma première fille pour qu'elle puisse réintégrer sereinement notre foyer car j'avais été contraint du fait de ses comportements de la confier quelques temps à un relais famillial à 4km de la maison et à 5 minutes de son école ou de mon lieu de travail.

Début 2003 des pédo-psys du CHU du Kremlin-Bicêtre avaient recommandé, entre autres, un éloignement provisoire.

Depuis j'ai également fait le nécessaire avec les moyens qui m'étaient donnés pour que ma fille ai des relations avec sa grand-mère maternelle, ce que souhaitait la Cour d'Appel de Versailles - et que la tata cesse de l'enlever et de l'emmener à son propre domicile pour l'y cacher aux gendarmes. En effet, dès que le Juge des Enfants a accordé des droits à la grand-mère et que l'établissement de Taverny a eu une première opportunité d'organiser une disparition de mineur, ma fille a filé tout droit de Taverny au domicile de la tata ; cette photo a été prise à l'occasion des vacances scolaires d'octobre 2004, on reconnait bien la citrouille d'Halloween...

Début 2003 j'ai été contraint de faire hospitaliser ma première fille puis contraint de la mettre provisoirement en relais familial. Ma première fille se mettait en danger et ses attitudes à la maison nuisaient au nourrisson. Le Juge des Enfants a qualifié mes décisions et attitudes d'abandonniques. Le Juge des Enfants m'a reproché de stygmatiser ma première fille car j'aurais soutenu que « ma fille a besoin de soins psychiatriques ; et de rien d'autre. »



le 18 novembre 2003 les services de l'OSE m'ont annoncé que les relations entre ma première fille et sa famille maternelle allaient reprendre de plus belle, y compris avec la tata qui nous a sappé tout le travail accompli de fin 2001 à début 2003 pour que ma première fille accepte d'avoir une petite soeur.

Fin 2001 j'avais fait faire un bilan et j'avais pris conseil auprès du service de pédo-psychologie de Sainte Anne, à Paris. En 2002 et après des difficultés pour trouver quelqu'un qui soit disponible, ma fille a commencé une thérapie. Je l'y accompagnais toutes les semaines puis fin 2002, elle n'a plus souhaité y retourner...

De fin 2002 à début 2003 ma fille avait eu des conversations à notre insu avec sa tata. Début 2003 ma fille avait très peur que le « nouveau bébé » lui prenne sa place et lui enlève « son papa. »

Début 2003 ma fille est allée se plaindre de maltraitance à l'école et a demandé à voir sa famille maternelle, plus particulièrement cette tata, Assistance Sociale à l'ASE en Moselle.

Ce 1er juillet 2005 le Juge des Enfants m'a annoncé que ma fille n'avait pas de troubles psychiatriques et qu'elle était intelligente. Je savais cela depuis plusieurs années et mi 2003 j'avais d'ailleurs moi même fait part de certains éléments au Juge des Enfants...


ces relations auraient du reprendre avec le parfait mépris des miens, de nos efforts et de nos propres projets.


le 18 novembre 2003 après avoir étaé appellé par Madame Josefsberg de l'OSE je suis allé à l'école, j'ai fait sortir ma premiere fille, je l'ai prise par la main et je suis allé voir le Juge des Enfants.

J'avais eu au préalable plusieurs conversations téléphoniques avec l'OSE mais également avec l'ASE et ce qui m'avait été dit ce 18 novembre 2003 n'avait rien de rassurant, bien au contraire.


j'ai tenté d'expliquer au Juge des Enfants que je souhaitais qu'il me confirme qu'il prendrait ses décisions avec pour priorité, les intérêts de ma première fille mais également des miens - ma famille, nos deux enfants et mon couple, nos projets.

le Juge des Enfants n'a pas souhaité me rassurer sur ce point et je lui ai dit que dans ces conditions, je délaisserais ma première fille. délaisser ma fille si leurs décisions ne me plaisaient pas m'avait été suggéré quelques mois plus tôt par les services de l'ASE.

La lettre de l'ASE qui évoque la possibilité de délaisser ma fille fait partie des nombreux éléments qui sont dans mon dossier, dans mon placard.


le Juge des Enfants a trouvé mon attitude ignoble et m'a demandé à de nombreuses reprises si je pouvais assurer la sécurité de ma première fille; je lui ai systématiquement répondu que je ne savais pas.

comment aurais-je pu répondre par l'affirmative alors que des tiers - les services socio-judiciaires et la famille maternelle - imposaient leurs conditions et que je n'avais absolument pas mon mot à dire, notamment dans l'organisation des relations entre ma fille et msa famille maternelle?


le Juge des Enfants a estimé que ma première fille était en danger avec moi et il l'a placée dans un établissement de l'OSE tenu par Monsieur Josefsberg.

en juillet 2004 auprès du Juge des Enfants Monsieur Josefsberg a affirmé que je ne m'étais pas manifesté auprès de ma première fille pendant les cinq premiers mois de la mesure de placement - ce qui est un mensonge et j'en ai la preuve - photos et factures téléphoniques détaillées.

En France, les institutions considèrent que l'enfant a été délaissé lorsque les parents ne se sont pas manifestés auprès de lui pendant six mois.

Ma fille a passé Noël 2003 à la maison et, par chance, au printemps 2004 j'ai du envoyer un premier RAR à taverny.


en février 2005 auprès de la Cour d'Appel de Versailles Monsieur Josefsberg a affirmé à nouveau que je ne m'étais pas manifesté auprès de ma première fille pendant les cinq premiers mois de la mesure de placement.

en février 2005 auprès de la Cour d'Appel de Versailles Monsieur Josefsberg a surtout affirmé qu'il n'avait jamais travaillé avec moi et qu'il ne souhaitait pas le faire. Le greffier a du le consigner.

Dans une de ses lettres qui se trouve également dans mon placard, Monsieur Josefsberg m'a assuré qu'il s'occupait de ma fille comme il s'occuperait de ses propres enfants. Personne ne lui a jamais confié une telle mission, pas même le Juge des Enfants.

Je trouve regrettable que les services socio-judiciaires n'ont jamais souhaité travailler avec moi. Tout cela parce que la tante Assistante Sociale à l'ASE en Moselle m'avait accusé d'avoir puni ma fille de manière excessive (par définitions, ce sont des punitions qui laissent des traces ; hors ni la brigade des mineurs, ni le médecin scolaire, ni l'équipe de pédiatrie du CHU du Kremlin Bicêtre n'ont relevé de maltraitance) et parce que ma fille se plaignait parfois de ne pas avoir de relations avec sa famille maternelle.

Au lieu de maltraitance par le père, les services socio-judiciaires auraient du relever que la famille maternelle n'avait jamais cherché à entretenir de relations avec ma famille ni d'ailleurs avec ma première fille elle-même. C'est de relations malsaines avec certains membres de la famille maternelle dont ma fille souffre le plus et ce n'est pas de ma faute si le JAF n'a jamais été saisi.

Selon les dires de ma fille ainsi que selon le contenu d'une lettre de la tante, Monsieur Josefsberg aurait en fait travaillé principalement avec la tante Assistante Sociale à l'ASE en Moselle. Selon le Juge des Enfants et son jugement du 1er juillet 2005, l'établissement de Taverny serait un lieu neutre...



l'ASE souhaitait déjà me retirer ou me convaindcre de délaisser ma première fille dans le but de la confier à ses deux tantes maternelles.

Après m'avoir accusé de maltraiter et de souhaiter délaisser ma première fille les tantes s'étaient empressées et avaient proposé d'accueillir ma première fille chez elles, en Alsace-Lorraine.



Comment pourrais-je être, moi, garant de la sécurité de ma première fille si personne ne souhaite travailler avec moi?

Comment ma compagne et moi pourrions nous aider ma première fille alors que, par ailleurs, des tiers n'ont de cesse de nuire à son psychique depuis juillet 1999 et que personne ne cherche à y mettre un terme?

Il serait pourtant simple de prier ces tantes de rester à leur place de tante et de les inviter à saisir le Juge aux Affaires Familiales. Mais ces tantes ne souhaitent pas de telles places ou elles se seraient contentées des relations qu'elles ont pu avoir avec ma fille au cours de l'année écoulée.



Il faudrait qu'on m'explique à défaut de m'impliquer dans les décisions importantes qui concernent ma fille, son équilibre et son avenir.

M'expliquer, par exemple, quel devrait être le rôle du père si ce n'est celui d'élever cette enfant qui a déjà perdu sa maman, ce que je fais. M'expliquer aussi quelle est la place de ma compagne si ce n'est celle de la belle-mère, place qu'elle tient. M'expliquer également quelle est la place de ma deuxième fille si ce n'est celle de la soeur et elles s'apprécient. Etc, etc.

Vu la complexité et l'imbrication de toutes ces difficultés induites par des tiers je comprend que mon avocat ne veuille pas rentrer dans les détails. Il souhaite simplement prouver et démontrer auprès de la Cour d'Appel que ma compagne et moi avons toujours fait de notre mieux et dans l'intérêt de l'Enfant.

J'ai informé mon avocat que je souhaitais qu'il soit dit auprès de la Cour d'Appel que ma fille est en péril - du fait d'agissements de tiers et plus encore depuis et du fait de toutes ces mesures socio-judicaires.




CIDE, Article 8

1. Les États parties s'engagent à respecter le droit de l'enfant de préserver son identité, y compris sa nationalité, son nom et ses relations familiales, tels qu'ils sont reconnus par la loi, sans ingérence illégale.

2. Si un enfant est illégalement privé des éléments constitutifs de son identité ou de certains d'entre eux, les États parties doivent lui accorder une assistance et une protection appropriées, pour que son identité soit rétablie aussi rapidement que possible.

Posted 20 years, 6 months ago on August 24, 2005
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