November 10, 2005

Outreau : des réserves affleurent dès 2001

PARIS (AP), 10 novembre 2005, extrait - Il semble au capitaine Wallet que les enfants interrogés ne font que reprendre et répéter les accusations véhiculées dans les médias. "J'avais au départ une affaire qui tenait entièrement la route. Les enfants parlaient de films porno, de cassettes, de godemichés". Tout sera retrouvé au domicile de Myriam B., et Thierry, De. "Tout se vérifiait".

Après novembre 2001, ça ne colle plus. De ses "réserves", il ne s'en ouvre pas au juge d'instruction Fabrice Burgaud. "Mon travail, c'était d'entendre des enfants. Ce n'est pas à moi de juger de ces choses", a-t-il répondu à l'un des avocats de la défense.

Le capitaine Wallet a conservé, tout au long de son audition, son épaisse veste de cuir, armure symbolique censée le protéger du feu roulant des questions de la défense qui n'a eu de cesse de relever les contradictions et invraisemblances de l'enquête.


PARIS (AFP) , le 10 novembre 2005, extrait - France 2 a diffusé jeudi soir les images de cette bavure. On y voit deux policiers, entourés de collègues, lancer plusieurs coups de pieds et de poings à un jeune homme qu'ils venaient d'interpeller lundi à La Courneuve, tandis que d'autres policiers n'interviennent pas.

"Je crois que personne ne peut dire que ce ne sont pas des faits anormaux, y compris eux (...) Il est manifeste qu'ils ont perdu leur sang froid", a commenté sur France 2 Eric Meillan, directeur de l'Inspection générale des services (IGS).

"Un certificat médical constatait des lésions cutanées superficielles sur le front et sur la face de son pied droit" et "aucune incapacité temporaire de travail n'a été mentionnée", selon l'Intérieur.

Frédéric Lagache, secrétaire national d'Alliance (1er syndicat de gardiens), a jugé que "ce genre d'incidents devait arriver". "Nos collègues sont fatigués, stressés", a-t-il ajouté, "ce qui n'excuse personne mais on avait prévenu".


PARIS (AFP) , le 10 novembre 2005, extrait - Le ministre de l'Intérieur a également affirmé qu'il n'accepterait "aucun débordement des forces de l'ordre", après la suspension de huit policiers de Seine-Saint-Denis pour des "coups illégitimes" sur un jeune de 19 ans, lundi.

"Chaque fois qu'il y aura quelque chose qui n'ira pas, il faut le signaler. Il faut porter plainte", a dit Nicolas Sarkozy.

Posted 20 years, 3 months ago on November 10, 2005
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