October 17, 2007

Yvon Gattaz : « C'était l'omerta et il fallait bien qu'un jour, ça éclate »


« Aucune organisation professionnelle ne pourra plus adhérer au Medef si ses comptes ne sont pas certifiés » - ce qu'autorise la loi 1884 qui régit la plupart des organisations syndicales - et si elle n'adhère pas à une charte éthique. • Parisot exige la transparence financière, Le Figaro, 17 octobre 2007

Des cordes de pendus réapparaissent aux États-Unis, comme au temps de la ségrégation. Le FBI enquête sur une douzaine d'incidents raciaux survenus dans le pays. A la fin septembre, à l'université pour sourds-muets de Washington, sept étudiants ont tatoué des insignes du Ku Klux Klan sur le corps d'un de leurs condisciples noirs. L'impact des événements de Jena, en 2006, demeure. La commission de la Justice de la Chambre des représentants a organisé, hier, une audition sur le sujet. • L'Amérique en butte à ses vieux démons, Le Figaro, 17 octobre 2007

Le patronat a toujours financé les syndicats, affirme l'ancien patron des patrons
LEMONDE.FR avec AFP | 17.10.07

Président du Conseil national du patronat français (CNPF) de 1981 à 1986, Yvon Gattaz a assuré, mardi 16 octobre, que l'argent "donné de la main à la main" par le patronat avait toujours été un mode de "financement normal" des syndicats. En pleine affaire Gautier-Sauvagnac, à qui les enquêteurs reprochent des retraits en espèce pour près de 20 millions d'euros, peut-être destinés aux syndicats, M. Gattaz a appelé les chefs d'entreprise à "faire la révolution" dans leur financement.

"Il faut appeler un chat, un chat. (...) Il était de tradition dès 1884 qu'il y eût une caisse qui alimentait les syndicats", a déclaré mardi sur France Inter l'ex-président du CNPF, l'ancien nom du Medef. "Ce n'était pas arroser pour peser [dans les négociations salariales], c'est un financement normal", assure M. Gattaz.


"PERSONNE NE S'EN METTAIT DANS LA POCHE"

Si Yvon Gattaz soutient que "personne ne s'en mettait dans la poche, ni les responsables patronaux, ni les responsables syndicaux", il n'en juge pas moins ce "moyen de financement pas clair du tout, tout à fait glauque, inavoué et tacite." Et de conclure : "C'était l'omerta et il fallait bien qu'un jour, ça éclate."

Dès lors, estime l'ancient patron des patrons, à l'image de ce qui a été fait pour les partis politiques, "il faut revoir complètement le mode de financement des syndicats, c'est le moment ou jamais de faire la révolution en France" dans ce domaine. "Il ne doit plus y avoir cette irresponsabilité totale, tous ces circuits inavoués, tout ceci n'est pas digne d'un pays moderne comme la France", conclut M. Gattaz.

« Tous les acteurs sociaux et politiques semblent être loin d'avoir pris la mesure du fait qu'en matière d'assistance éducative nous sommes sortis massivement et structurellement du contexte social où les travailleurs sociaux, agents de l'état et du contrôle social comme ils se définissaient eux même au cours des années 70, cibleraient, signaleraient, stigmatiseraient, et finalement prescriraient avant tout le contrôle voire l'enfermement des populations à risques. » • Jean Lavoué, La demande de justice en protection de l’enfance, page 96, l’Harmattan, mars 2005


"Copinage" et "mépris" des étudiants : un enseignant ouvre le débat sur le recrutement à l'université
LE MONDE | 15.10.07 | Extrait

Depuis une semaine, de mails en forums de discussion sur Internet, une longue missive agite le monde universitaire. Son auteur, Xavier Dunezat, devenu professeur de sciences économiques et sociales au lycée, explique les raisons qui l'ont poussé à quitter l'université, où il était maître de conférences en sociologie. Méthodiquement, en cinq chapitres, l'enseignant dresse un tableau accablant des pratiques de recrutement en vigueur. Il dénonce le "règne du piston", le "désert relationnel" de l'université et le "mépris des étudiants qui transparaît dans l'organisation globale des enseignements... et dans les pratiques professionnelles des enseignants".

A partir de son expérience d'un an, M. Denuzat reconnaît livrer un témoignage "très subjectif, parfois grossier". Pour autant, les nombreuses réactions qui fleurissent, notamment sur le blog de Baptiste Coulmont, lui-même maître de conférences en sociologie à l'université Paris-8 (Vincennes-Saint-Denis), l'un de ceux qui a mis en ligne la lettre, montrent que l'enseignant a fait mouche.


- C'était de tradition, dès 1884 -


Posted 17 years, 11 months ago on October 17, 2007
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