October 18, 2007

Trois balles dans la tête ?


Un quart des Allemands trouvent des bons côtés au nazisme
LEMONDE.FR avec AFP | 18.10.07 | Extrait

La polémique née au début du mois de septembre avec le licenciement de la présentatrice de télévision Eva Herman, évincée pour avoir loué le rôle social des femmes sous le régime hitlérien, continue de troubler l'Allemagne. Un sondage publié jeudi 18 octobre dans le magazine Stern devrait encore un peu plus échauffer les esprits tant ses résultats sont surprenants : selon cette enquête, réalisée par l'institut Forsa, un quart des Allemands jugent que le régime d'Adolf Hitler a aussi eu des bons côtés, en matière de construction d'autoroutes, de politique familiale ou de criminalité, par exemple.

Ils sont même 37 % chez les plus de 60 ans, la génération qui a grandi sous le Troisième Reich. C'est dans la tranche des 45-59 ans que cet avis est le moins partagé, où 15 % voient des aspects positifs au régime hitlérien. Entre les deux, les plus jeunes sont un cinquième à ne pas condamner en bloc la période nazie. Au total, 25 % des personnes interrogées voient des bons côtés au nazisme, 70 % n'en voient pas, et 5 % disent ne pas savoir, selon ce sondage réalisé auprès d'un échantillon représentatif de la population de mille trois personnes, les 11 et 12 octobre.


LONDRES (AP) - Le Musée des sciences de Londres a retiré son invitation au scientifique James Watson, co-découvreur de la structure moléculaire de l'ADN, qui devait intervenir lors d'une conférence, après des propos rapportés dans un journal dans lesquels il soutient que les Africains et les Européens n'ont pas le même niveau d'intelligence.

Watson, qui avait gagné le prix Nobel pour ses travaux sur l'ADN, a suscité un tollé en Grande-Bretagne en déclarant au "Sunday Times" que les Africains ont un niveau d'intelligence inférieur à celui des Européens.

Selon le journal publié dimanche, le scientifique américain de 79 ans s'est dit "fondamentalement découragé au sujet des perspectives de l'Afrique" car "toutes nos politiques sociales sont basées sur le fait que leur intelligence est la même que la nôtre -alors que tous les tests disent que pas vraiment".

Il a précisé espérer que tous les humains sont égaux, mais a ajouté: "les personnes qui ont affaire à des employés noirs font l'expérience que ce n'est pas vrai".

Watson devait intervenir lors d'un événement à guichets fermés vendredi au Musée des sciences de Londres, mais l'établissement a fait savoir mercredi que les commentaires du scientifiques étaient allés trop loin et qu'il avait par conséquent été décommandé.

Il ne s'agit pas de la première sortie controversée de Watson. En 2000, il avait choqué son auditoire à l'Université de Berkeley en soutenant une théorie sur un lien entre la couleur de peau et la libido.

Selon le journal britannique "The Independent", il aurait également suggéré à une autre occasion que les femmes devraient avoir le droit d'avorter si des tests pouvaient montrer que l'enfant à naître deviendrait homosexuel.



Aucun autocrate n'a disposé d'un pouvoir comparable à celui dont jouit un pauvre bougre qui envisage de se tuer • Cioran

Trois balles dans la tête ?
20Minutes.fr, éditions du 17/10/2007

Dimanche 7 octobre, dans une maison du Wisconsin, un adjoint du shérif a tué son ex-petite amie et cinq autres personnes lors d’une fête, puis a pris la fuite. Quand il a été retrouvé quelques heures après, il s’est servi de son pistolet, un Glock calibre 40, pour se suicider, en se tirant deux balles sous le menton, et ensuite une sur le côté droit de la tête. Mais comment a-t-il bien pu se tirer trois balles de suite dans la tête?

En fait, il a manqué le cerveau. Une balle dans la tête n’est pas toujours mortelle. Quand le coup est tiré vers le haut depuis le menton, le recul peut dévier la bouche de l’arme vers le visage. Dans ce cas, la personne n’est pas touchée en pleine tête, où se trouve le cerveau: la balle passe par la bouche et le nez. La victime d’un tel coup souffre de blessures graves au visage. Elle peut aussi suffoquer si la balle touche une partie de son nez, ou si des morceaux de chair bloquent les voies respiratoires. Mais la douleur n’est pas forcément insoutenable, les survivants racontent que c’est comme se prendre un coup de poing ou un coup de pied sur le visage. La victime peut même rester suffisamment alerte pour se servir de ses mains, ou, comme ce fut le cas pour l’adjoint du shérif, pour repositionner son arme et essayer encore.

Lorsque l’on se tire une balle dans la tête, la gravité de la blessure dépend de plusieurs facteurs. Plus la balle est grande, plus les dégâts sont importants, puisque le projectile détruit tous les tissus sur son passage. Les balles à pointe vide, qui se déforment une fois arrivées à leur point d’impact, sont particulièrement dangereuses: leurs fragments peuvent toucher davantage de tissus du cerveau.

Mais c’est surtout l’endroit où la balle arrive qui compte: plus c’est loin du centre du cerveau, plus les chances de survie sont grandes. Si une balle frôle le bord d’un des lobes du cerveau, le patient va certainement survivre, avec un bon traitement médical. Si une balle entre juste dans un hémisphère, il peut encore à peu près guérir. Quelqu’un qui se prend une balle juste à l’avant du cerveau peut souffrir de changements de personnalités, comme Phineas Gage, cet employé des chemins de fer, qui, au XIXe siècle, est devenu obstiné et vulgaire après un accident. Un patient touché sur le côté de la tête arrive généralement à l’hôpital inconscient, mais il respire encore.

Les trajectoires de balles les plus graves sont celles qui traversent la tête d’un côté à l’autre, et qui touchent sur leur chemin le centre du cerveau. C’est là que se trouvent le tronc cérébral, le diencéphale, et d’autres structures qui, ensemble, gouvernent les fonctions vitales fondamentales comme la respiration, le rythme cardiaque, la pression sanguine et la température. Une balle à travers la bouche, comme Hitler, peut tuer sur le coup si elle touche le tronc cérébral.

Quelque soit l’angle, les blessures de balles dans la tête sont souvent fatales. Selon des données inédites de l’Université de Maryland, sur 264 personnes qui en ont été victimes depuis 2000, toutes sont mortes sur place sauf 29. Sur les 27 qui ont été retrouvées, seulement 18 ont pu arriver jusqu’à la salle d’opération. Huit ont survécu, mais lourdement handicapées et 10 se sont bien rétablies.

PARIS (AP) - Un couple était en garde à vue jeudi après la découverte de cinq foetus dans la cave d'un immeuble de Valognes dans la Manche, a-t-on appris de sources concordantes. Le parquet de Cherbourg devait donner une conférence de presse en fin d'après-midi.


- Deux balles sous le menton, et ensuite une sur le côté droit -


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Re: Trois balles dans la tête ?
L'étrange mea culpa du docteur Watson
20Minutes.fr, éditions du 19/10/2007

Des excuses. Ou presque. James Watson, le prix Nobel de médecine qui a indigné la communauté scientifique pour avoir tenu des propos racistes, s'est déclaré vendredi dans les colonnes de «The Independent» «mortifié» par l'émotion créée par ses propos, estimant qu'il avait été «mal compris».

«Et le plus grave, ajoute le chercheur, c'est que je ne peux pas comprendre comment j'ai pu dire ce sur quoi on me cite. Je peux certainement comprendre pourquoi les gens, en lisant ces mots, ont réagi comme ils l'ont fait», a-t-il déclaré. «A tous ceux qui ont déduit de mes propos que l'Afrique, comme continent, était d'une certaine façon génétiquement inférieur, je ne peux que présenter mes excuses sans réserve, a-t-il ajouté. Ce n'est pas ce que je voulais dire. Le plus important de mon point de vue, c’est qu’il n'y a aucune base scientifique pour une telle croyance».

La publication de cet entretien a donné lieu à de multiples condamnations et indignations dans la communauté scientifique. Watson a été suspendu de son poste au Cold Spring Harbor Laboratory de New York. La fédération des scientifiques américains (FAS, fondée par les physiciens du Projet Manhattan) s'est déclarée indignée par les propos tenus par leur compatriote. «A un moment où la communauté scientifique se sent menacée par des forces politiques qui cherchent à la discréditer, c’est une tragédie qu’une des icônes de la science moderne jette un tel déshonneur sur notre profession», ajoute Henry Kelly, le patron du FAS.

«Les propos attribués au docteur Watson sont faux, à tout point de vue, a de son côté déclaré dans un communiqué Elias Zerhouni, le directeur de la Santé britannique — l’équivalent du ministère de la Santé en France. Qui ajoute que, en tant que scientifiques, nous sommes scandalisés et attristés quand la science est utilisée pour renforcer des préjugés».

Se justifiant dans le quotidien londonien, Watson en remet pourtant une couche en estimant que la génétique joue un rôle sur certains comportements, l’intelligence ou même la criminalité. «L’idée que certaines personnes sont nées mauvaises me perturbe, dit le scientique. Mais la science n’est pas là pour nous faire plaisir».

Sans faire référence aux différences «raciales», Watson poursuit : «Le souhait de presque toute la société aujourd'hui est d'estimer que la capacité à raisonner est un héritage universel de l'humanité. C'est possible. Mais vouloir simplement que ce soit le cas n'est pas suffisant. Ce n'est pas de la science. S'interroger sur cela n'est pas faire preuve de racisme».

«Ce n'est pas un débat sur la supériorité ou l'infériorité, a-t-il ajouté. Il s'agit d'essayer de comprendre les différences, pourquoi certains d'entre nous sont de grands musiciens et d'autres de grands ingénieurs». Etrange mea culpa.

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Re: Trois balles dans la tête ?
BORDEAUX (AFP) - Le procès d'un homme de 45 ans qui avait tué de plusieurs coups de fusil sa compagne dans un hypermarché de la banlieue bordelaise en juillet 2005, a débuté mercredi devant la cour d'assises de la Gironde.

Patrick Chennebault, poursuivi pour assassinat, encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Le 20 juillet 2005, après avoir fait feu à six reprises et à bout portant sur sa compagne, mère de leurs trois enfants, l'homme avait retourné l'arme - un fusil Winchester 22 LR à répétition - contre lui.

La victime, une femme de 41 ans qui travaillait dans l'hypermarché Carrefour de Mérignac où se sont déroulés les faits, provoquant la panique parmi les clients, n'avait pu être sauvée par un collègue qui avait tenté de s'interposer.

Elle avait quitté le domicile familial après une violente dispute et vivait à l'hôtel avec son plus jeune fils dans l'attente de trouver un nouveau logement.

Quelques semaines plus tôt, elle avait porté plainte auprès de la gendarmerie pour des menaces de mort proférées par son compagnon. Elle avait en particulier signalé aux gendarmes qu'il avait menacé de la tuer avec son fusil.

L'enquête a révélé que Patrick Chennebault, qui entretenait des relations avec de nombreuses maîtresses, était d'une jalousie maladive envers sa femme.

Selon le rapport d'un expert psychiatre, l'accusé souffrait "d'un délire de jalousie" et présente "des traits psychopathiques et caractériels paranoïaques".

Par ailleurs, un neurochirurgien estime que la blessure qu'il s'est infligée en se tirant une balle dans la tête peut être la cause d'une "amnésie antérograde", Patrick Chennebault ayant de façon constante affirmé aux enquêteurs puis au juge qu'il ne se rappelait pas avoir fait feu sur sa femme.

Le verdict est attendu vendredi dans la journée.


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Re: Trois balles dans la tête ?
AIX-EN-PROVENCE (AFP) - Un chef d'entreprise de 50 ans comparaît depuis mercredi devant les assises des Bouches-du-Rhône pour avoir poignardé à mort ses deux enfants de 3 et 7 ans, car il ne supportait pas la perspective d'une séparation avec sa compagne qu'il a aussi tenté de tuer le même jour.

Accusé d'assassinats et tentative d'assassinat, Patrick Goudou, dont le procès doit durer jusqu'à vendredi, encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Le soir du drame, le 24 août 2004, il s'en était pris à sa compagne alors qu'elle venait récupérer des affaires personnelles, après plusieurs jours de tensions et de disputes, dans leur domicile de Gémenos (Bouches-du-Rhône).

Il avait tenté de l'étrangler puis était monté dans la chambre de ses deux enfants, Romain et Baptiste, qu'il avait poignardés avec un couteau à viande ainsi qu'un makhila (bâton de marche basque dont l'extrémité, quand on la dévisse, comporte une lame).

Prévenus de la dispute, les gendarmes étaient arrivés sur les lieux, peu après le drame. Ils avaient trouvé M. Goudou, couvert de sang. Celui-ci, qui s'était porté des coups au thorax et à la carotide, les avait implorés de l'abattre.

Depuis les faits, l'accusé est incarcéré au sein du service médico-psychologique de la prison des Baumettes.

Après la lecture de l'acte d'accusation, il s'est longuement exprimé, revenant sur la chronologie des évènements avant le crime et sur le drame lui-même.

Secoué de sanglots, il a lancé à sa compagne qui se trouvait, en face du box, sur les bancs des parties civiles, effondrée: "J'ai jamais voulu tuer, pardon".

S'il a pu décrire ce qui s'est passé lors de sa violente dispute avec elle, il n'a pu en revanche s'exprimer sur ce qu'il a fait aux enfants.

"Je suis parti dans la cuisine, j'ai pris un couteau, je voulais me tuer dans mon bureau, je me suis arrêté en bas des escaliers, je les ai montés et je ne sais plus ce qui s'est passé après", a-t-il expliqué.

"Après, je me suis retrouvé à l'hôpital, un homme en blanc est venu me dire que j'allais aller en prison pour meurtre. Je lui ai répondu que je n'avais pas tué Armelle (sa compagne, ndlr) et là, il m'a dit que c'était les enfants qui étaient morts", a raconté l'accusé, s'écroulant en pleurs.

Un des gendarmes qui était intervenu ce soir-là, est venu témoigner de l'horreur de la scène de crime. La chambre des enfants était couverte "de projections de sang, du sol au plafond", a-t-il détaillé. Un message en lettres de sang était écrit et disait: "laisse-moi les enfants".

M. Goudou était un chef d'entreprise reconnu dans le secteur de la chaussure mais, à l'époque des faits, sa situation professionnelle se détériorait. Sa compagne, en pleine ascension, était numéro 2 national d'une importante marque de chaussures.

Les relations du couple étaient tendues, l'accusé ayant découvert que sa compagne le trompait. Lui-même entretenait une relation adultère. Début août, alors qu'il se trouvait dans sa belle-famille, il avait frappé la mère de ses enfants, après avoir découvert des SMS de son amant.

Décrit par les psychologues interrogés en cours de procédure, comme une personnalité égocentrique ayant un fort désir d'affirmation de soi, avec un important fond d'anxiété, M. Goudou avait déjà menacé de tuer l'une de ses ex-épouses. Il avait alors été neutralisé par les gendarmes.
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Re: Trois balles dans la tête ?
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Posted 5 years, 4 months ago by http://www.maxbetdomino.info • • wwwReply
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