October 19, 2007

Missiles nucléaires à bord d'un B-52 liés à une « série d'erreurs »


ROME (AP), extrait - Un homme a jeté vendredi un pot de colorant dans la célèbre fontaine de Trevi, dont les eaux se sont teintes en rouge sang au plus grand étonnement des touristes massés devant le monument.

L'homme auteur de cet attentat symbolique a pu s'échapper avant l'arrivée de la police et des techniciens venus renouveler l'eau du bassin, qui fonctionne habituellement en circuit fermé.

Selon l'agence de presse ANSA, une boîte contenant des tracts politiques a été retrouvée aux abords de la fontaine.




La fontaine de Trevi • Wikipedia




Rome, le 19 octobre • 20minutes.fr


Missiles nucléaires à bord d'un B-52 liés à une "série d'erreurs"
[ LE PARISIEN : Dépèches ]

Une "série d'erreurs de procédure" est à l'origine du tranport accidentel au dessus des Etats-Unis de missiles à tête nucléaire à bord d'un bombardier B-52 le 30 août, a révélé vendredi l'enquête de l'armée de l'air américaine.

AFP - 19/10/2007 21:45


MONDE
Etats-Unis: missiles nucléaires sur un B-52, une "série d'erreurs" selon l'enquête

Une "série d'erreurs de procédure" et du laissez-aller sont à l'origine du transport accidentel au-dessus du territoire des Etats-Unis de missiles à tête nucléaire à bord d'un bombardier B-52 le 30 août, a révélé vendredi une enquête de l'armée de l'Air américaine.

20/10/2007 - WASHINGTON (AFP)/lematin.ch

NANTERRE (AFP) - Des peines de 18 mois et 9 mois de prison avec sursis ont été requises vendredi contre deux médecins jugés à Nanterre pour de graves négligences dans le suivi d'une patiente, décédée en 1998 d'une hémorragie après son accouchement dans une clinique de Neuilly.

Le jugement a été mis en délibéré au 22 novembre à 13H30.

L'obstétricien Patrick Sibella, 57 ans, qui exerce encore aujourd'hui à la clinique Sainte-Isabelle de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), a été le moins épargné par le parquet.

Traité d'"imposteur dangereux" par le substitut du procureur, il est également visé par une requête d'interdiction d'exercer sa profession pendant cinq ans, avec exécution provisoire (non suspendue par un éventuel appel, ndlr), et 10.000 euros d'amende.

Le parquet a requis 9 mois de prison avec sursis, deux ans d'interdiction professionnelle avec exécution provisoire et 5.000 euros d'amende pour le médecin anesthésiste Didier Bouquiaux, 60 ans.

Poursuivis pour homicide involontaire devant le tribunal correctionnel de Nanterre, les deux hommes sont mis en cause pour avoir quitté la clinique peu après l'accouchement, en pensant que l'état de la patiente s'était stabilisé, alors que celle-ci avait déjà eu ses premiers saignements.

La victime, Sophie Porte, avait subi une "hémorragie de la délivrance", perdant 38% de son sang dans les deux heures qui avaient suivi l'accouchement, selon un expert. Elle était décédée en fin de journée, environ sept heures après la naissance de son bébé, le 7 mai 1998.


M. Sibella s'était rendu à son cabinet privé pour des consultations. Didier Bouquiaux était parti sur un terrain de golf, éteignant son téléphone portable pour ne pas être dérangé.

Pendant ce temps, la sage-femme Françoise Bicheron, aujourd'hui âgée de 81 ans, était restée aux côtés de la victime et avait tenté de joindre les deux médecins.

Le parquet a estimé qu'elle aurait pu demander l'aide d'autres médecins, présents à la clinique, ou même au Samu, et a requis 3.000 euros d'amende contre elle.

150.000 euros d'amende ont également été requis contre la clinique Sainte-Isabelle, en tant que personne morale.

Durant son réquisitoire, Pierre Delattre a répété à plusieurs reprises que les faits, "incompréhensibles", s'étaient produits "en 1998, en France, à Neuilly, dans une clinique".


"Après neuf ans" d'une instruction fleuve qui a vu se succéder quatre magistrats, "je ne comprends toujours pas comment cela a été possible", a-t-il dit.

Reprenant les conclusions des experts, il a fustigé la sous-estimation par les prévenus du risque qu'encourait la victime, vue la taille de la fillette qui devait naître, un bébé de 4,7 kg.

Pierre Delattre a rappelé que Mme Porte avait déjà fait une "hémorragie de la délivrance" lors de son premier accouchement, un antécédent que connaissait M. Sibella.

De leur côté, les avocats des prévenus et de la clinique ont plaidé la relaxe. Lors des deux journées d'audience, les prévenus n'ont cessé de se renvoyer la balle sur leurs responsabilités, s'accusant mutuellement devant l'époux et la soeur de Mme Porte, parties civiles au procès.

Mais l'avocat de Didier Bouquiaux, Me Pierre Chaigne, est allé plus loin.

"Les femmes meurent encore en couche et toutes les familles ne font pas forcément un procès", a-t-il lancé, en dénonçant la "victimologie ambiante".

Evoquant un "coup du sort", il a suggéré une indemnisation de la famille, tout en proposant que son client soit relaxé.

Le scandale né des propos racistes du prix Nobel James Watson s'amplifie
LEMONDE.FR avec AFP, AP et Reuters | 20.10.07

Face au tollé mondial suscité par ses propos racistes, le prix Nobel de médecine 1962, l'Américain James Watson, codécouvreur de la structure de l'ADN, a interrompu, vendredi 19 octobre, sa tournée européenne, tandis que plusieurs sanctions à son encontre ont été prises. Arrivé cette semaine en Grande-Bretagne, il devait participer à diverses manifestations jusqu'au 25 octobre en vue de promouvoir son dernier livre.

M. Watson, âgé de 79 ans, avait indiqué, la semaine dernière, au Sunday Times qu'il aurait aimé que tout le monde soit égal, mais que "ceux qui ont à traiter avec des employés noirs savent que ce n'est pas vrai". "Nos politiques sociales se fondent sur le fait que leur intelligence est la même que la nôtre (Occidentaux blancs), alors (...) que toutes les recherches concluent que ce n'est pas vraiment le cas", a-t-il affirmé au journal britannique.

"PROVOCATION INADMISSIBLE"

Le musée des Sciences de Londres a été la première institution à réagir à ces propos en annulant, jeudi, une conférence que devait donner le Dr Watson.

Vendredi matin, le généticien a tenté d'apaiser la controverse, se disant, dans un communiqué, "mortifié par ce qui s'est passé". "Et le plus grave, c'est que je ne peux pas comprendre comment j'ai pu dire ce sur quoi on me cite. Je peux certainement comprendre pourquoi les gens, en lisant ces mots, ont réagi comme ils l'ont fait", a-t-il déclaré. "A tous ceux qui ont déduit de mes propos que l'Afrique, comme continent, était d'une certaine façon génétiquement inférieure, je ne peux que présenter mes excuses sans réserve", a-t-il ajouté. Ce n'est pas ce que je voulais dire. Plus important de mon point de vue, il n'y a aucune base scientifique pour une telle croyance".

Avant l'annonce de son retour aux Etats-Unis, l'université d'Edimbourg a indiqué, vendredi, avoir annulé l'intervention prévue du chercheur, jugeant les propos qu'il avait tenus "incompatibles" avec les valeurs qu'elle défend. Un festival à Bristol a fait de même, dénonçant la "provocation inadmissible" de ses opinions.

Parallèlement un prestigieux laboratoire de recherche américain a suspendu de ses fonctions M. Watson. "Le conseil d'administration s'est réuni et a décidé jeudi soir de suspendre le Dr Watson de toutes ses responsabilités administratives", a ainsi fait savoir, dans un communiqué, Bruce Stillman, PDG de l'Institut de recherches de Cold Spring Harbor, situé à Long Island (nord-est des Etats-Unis).

"NOBEL DE RACISME"

Dans le même temps, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Richard Prasquier, s'est dit "indigné" par ses "propos racistes inacceptables" tandis que le quotidien privé sénégalais Le Populaire lui attribuait le "Nobel de racisme".

M. Watson avait déjà défrayé la chronique par ses prises de position notamment sur l'homosexualité ou la pigmentation. Il avait par exemple affirmé que les femmes devraient avoir le droit d'avorter si des tests pouvaient déterminer que l'enfant à naître portait les gènes de l'homosexualité. Il avait aussi laissé entendre qu'il pouvait y avoir un lien entre la couleur de la peau et les pulsions sexuelles, ce qui expliquerait pourquoi, selon lui, les Noirs ont une libido plus développée que les autres.

Il avait aussi estimé qu'on pourrait un jour modifier la génétique pour créer des gens plus beaux. "Les gens disent que ce serait horrible si on pouvait faire en sorte que toutes les filles soient jolies", avait-il déclaré. "Moi je trouve que ce serait super".


- Une « série d'erreurs de procédure » et du laissez-aller -


Posted 17 years, 11 months ago on October 19, 2007
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