October 28, 2007

« Refuser de voir et entendre, refuser de savoir et agir : complicité »


Une image du 20h de France 2, on pourrait me faire remarquer qu'elle est ridicule mais ma pancarte était bien en vue, dans une foule d'environ 400 personnes. Juste à côté de « Refuser de voir et entendre, refuser de savoir et agir : complicité », « Justine, 14 ans, otage de Nanterre » :




Une image du 20h de France 2
« Justine, 14 ans, otage de Nanterre »



Les responsables de l'opération des 103 enfants "répondront de leurs actes" au Tchad
LEMONDE.FR avec AFP | 28.10.07 | Extrait

La secrétaire d'Etat aux droits de l'homme Rama Yade, qui dirige la cellule de crise mise en place dimanche pour suivre les répercussions de l'opération menée par l'ONG l'Arche de Zoé au Tchad, a affirmé que la France et le Tchad sont "complètement en accord pour dire que cette opération n'avait pas lieu d'être". Elle a réaffirmé que les deux pays vont "collaborer très étroitement" pour"obtenir le fin mot" de "l'affaire des enfants de l'Arche de Zoé".

Rama Yade a également défendu l'action du gouvernement français dans cette affaire, affirmant avoir eu recours à tous les moyens possibles pour dissuader l'association de se rendre au Tchad. "Qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse? (...) On a fait tout ce qui était en notre pouvoir pour qu'il ne mène pas cette opération. On a alerté, on a prévenu, on a mis en garde, on a mis dans la boucle les autres ministères, nos postes à l'étranger. Tout le monde a été prévenu, les familles ont été mises en garde à chaque fois. Nous avons saisi la justice. Que pouvions nous faire de plus?", a plaidé la secrétaire d'Etat.

Elle a en outre indiqué que certains "procédés de dissimulation évidents" avaient été utilisés par l'Arche de Zoé, à savoir qu'en arrivant sur place, l'ONG s'est rebaptisé Children Rescue.




« Refuser de voir ... tue tous les jours »


PARIS (AP) - Réuni sous le slogan "Stop aux violences faites aux femmes", un collectif d'associations a organisé dimanche après-midi un rassemblement sur le parvis de l'hôtel de Ville de Paris, en présence notamment de Nadine Trintignant, pour "attirer l'attention sur les femmes violentées victimes de l'indifférence".

Derrière les pancartes "Violences contre les femmes: tolérance zéro" et "Refuser de voir et entendre, refuser de savoir et agir complicité", une vingtaine de personnalités ont lu entre 14h et 16h des textes de victimes, d'auteurs et d'artistes dont Carole Bouquet, Patrick Timsit, Guy Bedos, Jacques Higelin, Bernie Bonvoisin, Zoé Valdès et Maria de Medeiros.

On notait aussi la présence de Jean-Pierre Marielle, Lambert Wilson, Muriel Robin, Thierry Lhermitte, François Cluzet et l'adjointe au maire de Paris Anne Hidalgo. Co-organisatrice de l'événement, la productrice Catherine Mahéo a précisé à l'Associated Press que le collectif lancé à cette occasion regroupait plus de 500 associations.

Dans un entretien au "Journal du Dimanche", Nadine Trintignant, dont la fille Marie est morte en 2003 sous les coups du chanteur de Noir Désir Bertrand Cantat, réclame l'application des peines pour les hommes reconnus coupables de violences conjugales car, dit-elle, "des peines sévères existent mais elles ne sont pas appliquées".

Cette manifestation survient près de deux semaines après la sortie de prison de Cantat. Condamné à huit ans de prison pour "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner" après le décès de sa compagne, le chanteur de Noir Désir a bénéficié le 16 octobre dernier d'une libération conditionnelle après avoir purgé la moitié de cette peine.

Pour Nadine Trintignant, cette sortie anticipée "donne un mauvais exemple aux hommes qui battent leur femme". "Ils se disent: 'Quand bien même je la tuerais, je ne ferais que quatre ans de prison'. C'est quoi quatre ans dans une vie? Pas grand-chose finalement. Vingt ans, cela fait plus réfléchir", estime la réalisatrice. "J'ai compris, en assistant à des audiences en correctionnelle, que la justice est difficile à rendre. Mais il faut essayer de s'en approcher au maximum. Je suis obnubilée par l'injustice".




Extrait du 20h de France 2






M6 donnait la parole au MFPF






Le même sujet, couvert par TF1



ABÉCHÉ (AFP) - Les responsables de l'opération avortée visant à emmener en France 103 enfants depuis l'est tchadien "répondront de leurs actes" au Tchad, a prévenu dimanche l'ambassadeur de France dans ce pays, où 17 Européens étaient en garde à vue avant une probable inculpation.

Le président français Nicolas Sarkozy, de son côté, "condamné" l'opération de l'Arche de Zoé, qu'il juge "illégale et inacceptable", a déclaré dimanche le porte-parole de l'Elysée.

"Le président Nicolas Sarkozy a appelé le président tchadien Idriss Deby Itno pour faire le point sur la triste affaire de l'Arche de Zoé qui touche une centaine de très jeunes enfants", a ajouté le porte-parole.

Une source officielle tchadienne avait indiqué un peu plus tôt à N'Djamena que M. Sarkozy avait également assuré son homologue "de tout son soutien" et lui avait promis de "faire la lumière" sur l'affaire.

"C'est une opération complètement illégale", a affirmé auparavant l'ambassadeur de France au Tchad, Bruno Foucher, au sujet du projet "Children Rescue" monté par l'association française Arche de Zoé pour "évacuer" ces enfants.

"Les membres de Children Rescue qui ont participé à l'ensemble de cette manipulation illégale répondront de leurs actes au Tchad", a-t-il ajouté lors d'une visite à Abéché, principale ville de l'est du pays, avant de se rendre à Biltine, plus au nord, pour rencontrer le président tchadien Idriss Deby Itno.

Neuf Français -- des membres de l'association et trois journalistes -- ainsi que sept membres espagnols de l'équipage de l'avion affrété par l'Arche de Zoé pour transporter les enfants en France ont été interpellés jeudi à Abéché.

Leur garde à vue, prolongée samedi de 48 heures, s'achève lundi. Ensuite, "je crois qu'ils seront probablement transférés à la maison d'arrêt", a déclaré dimanche le ministre tchadien de l'Intérieur, Ahmat Mahamat Bachir.

Un pilote belge, Jacques Wilmart, qui a acheminé ces dernières semaines une partie des enfants depuis la frontière tchado-soudanaise vers Abéché, a également été placé en garde à vue dimanche à N'Djamena, selon un responsable tchadien.

Reporters sans Frontières a demandé dimanche aux autorités tchadiennes" la libération "sans condition" des journalistes français "venus couvrir les activités de l'association L'Arche de Zoé".

La France a amorcé une série de contacts diplomatiques avec le Tchad et le Soudan et s'est vivement désolidarisée des responsables français de l'Arche de Zoé.

"La justice a été saisie en France ainsi qu'au Tchad, ceux qui se sont lancés dans cette affaire seront jugés", a averti l'ambassadrice de France à Khartoum, Christine Robichon.

Le ministère français des Affaires étrangères a mis en place une "cellule de crise", sous la houlette de la secrétaire d'Etat Rama Yade, chargée notamment de suivre "la situation sanitaire et l'état psychologique des 103 enfants qui devaient être transportés en France en toute illégalité".

Dimanche, elle a de nouveau assuré que les autorités françaises avaient "tout fait" pour tenter d'empêcher l' opération de voir le jour.

Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a eu "un entretien téléphonique" avec le président Deby, "auquel il a exprimé sa solidarité avec les enfants". Il a "attiré l'attention du président Deby sur la situation des personnes détenues et a exprimé sa disponibilité et celle de Mme Yade à se rendre au Tchad", selon le Quai d'Orsay.

Les autorités tchadiennes ont accusé verbalement les responsables de l'opération d'"enlèvement" et "trafic" d'enfants, et le président Deby a menacé de les sanctionner "sévèrement".

Dès le début de l'affaire, jeudi, la plupart des organisations humanitaires internationales présentes dans l'est du Tchad pour assister quelque 236.000 réfugiés du Darfour et 173.000 déplacés tchadiens ont pris leurs distances avec l'opération très controversée de l'Arche de Zoé.

Les dirigeants de l'association affirment toutefois que Paris ne leur a pas clairement interdit de mener leur opération, affirmant avoir monté l'opération pour "sauver de la mort" des "orphelins" affectés par la guerre civile au Darfour.

L'Unicef a assuré pour sa part que les enfants étaient en "excellente santé", que la plupart étaient originaires du Tchad et que rien ne prouvait qu'ils étaient orphelins.


Communiqué de presse du 22-10-2007
Pourquoi le Planning familial ne participera pas au rassemblement du 28 octobre 2007

Le Planning familial se réjouit de voir que de nombreuses personnalités se mobilisent pour ce rassemblement et souhaite qu'au delà du retentissement médiatique, il y ait un retentissement sur le terrain de la lutte contre les violences.

Depuis sa création, il y a 51 ans, le Planning Familial a été confronté aux violences faites aux femmes. Il fait quotidiennement un travail d'accueil, d'écoute, de prévention et d'accompagnement. Nous sommes donc bien conscient-e-s de l'ampleur et de la gravité de la question qui touche à un des fondements mêmes de notre société, à savoir l'inégalité entre les hommes et les femmes.

Pour autant, nous ne serons pas présent-e-s à ce rassemblement parce que nous ne croyons pas à l'efficacité du « tout répressif » prôné en France aujourd'hui comme solution à tous les problèmes. L'expérience a démontré que pour éviter la récidive, il faut associer la reconnaissance du délit et la sanction qui doit l'accompagner à un travail éducatif et de prévention.

Nous nous opposons à toute exemplarité de la peine : les pays appliquant la peine de mort n'ont pas moins de criminels que ceux qui l’ont abolie.

Le féminisme étant un humanisme, il ne confond pas un être humain avec ses actes et croit que même un homme auteur de violence, quelle que soit la gravité de ses actes, peut prendre conscience et changer.

Répondre à la violence des agresseurs par la violence de la répression ne règlera pas la question. Pour que les violences cessent, il faut que plus rien ne les légitime, ni les mentalités, ni les structures sociales. Il faut agir à tous les niveaux : juridique, économique, éducatif et politique.

Les violences faites aux femmes ne sont pas seulement une urgence de santé publique, mais aussi une question de démocratie, de reconnaissance et de mise en pratique de l'égalité entre les hommes et les femmes, et des droits humains fondamentaux.


TESS n°26, 14 février 2006
Droit de correction : un cadre imprécis


La justice française reconnaît aux parents et aux enseignants un pouvoir disciplinaire à but éducatif, dérivé du traditionnel droit de correction, qui peut s'exercer sur de jeunes enfants sous forme de gifles et de tapes inoffensives.

Pour les travailleurs sociaux, le cadre juridique reste beaucoup plus flou.


Lien Social Numéro 493, 1er juillet 1999
L’éducateur peut-il invoquer la légitime violence ?


Parce que toute institution est violente par nature, il faut se faire... violence pour ne jamais être violent. C’est à peu près ce que soutient Stanislas Tomkiewicz. Néanmoins, il faut admettre — nuance, en quelque sorte, le célèbre avocat de la cause des enfants — que dans certains cas ce n’est pas évident voire pas... recommandé. Alors, quoi faire ? Explications

Voir au 8 août 2006. Voir également au 19 mai 2006, « Hypocrisie » : Un responsable d'un centre d'accueil pour jeunes en difficultés, poursuivi pour avoir donné une fessée et une gifle à un enfant de 9 ans en pleine crise de violence, a été relaxé jeudi par le tribunal correctionnel d'Orléans.


- Arche de Zoé : des « procédés de dissimulation évidents » -


Posted 17 years, 11 months ago on October 28, 2007
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Re: « Refuser de voir et entendre, refuser de savoir et agir : complicité »
PARIS (Reuters) - Faire de l'humanitaire requiert sérieux et retenue, a déclaré la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme, Rama Yade, à propos de l'affaire "Arche de Zoé".

"Malgré les erreurs commises", la France protégera ses ressortissants impliqués dans ce dossier, a-t-elle aussi assuré sur Europe 1.

Neuf Français - six membres de l'association "Arche de Zoé" et trois journalistes - et sept Espagnols sont détenus dans l'est du Tchad depuis jeudi. Ils sont soupçonnés d'avoir tenté d'évacuer du Tchad d'une centaine d'enfants, qu'ils disent être des "orphelins du Darfour".

Les autorités françaises, le président Nicolas Sarkozy en tête, ont condamné cette opération qualifiée d'"illégale et d'inacceptable".

"L'action humanitaire nécessite un minimum de sérieux et de retenue. Il ne faut pas se lancer dans des opérations comme ça, même avec les meilleures intentions du monde", a déclaré Rama Yade sur Europe 1.

"L'enfer est pavé de bonnes intentions et il est important qu'il y ait une responsabilité individuelle de ceux qui se lancent dans de telles d'opérations", a ajouté la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme, selon qui l''Etat a "tout fait" pour empêcher cette opération.

Rama Yade a assuré que Paris fournirait malgré tout une "protection consulaire maximale" à ses ressortissants.

"La France étant bonne mère, nous serons auprès de ces ressortissants français pour les protéger au maximum, pour garantir leurs droits, et jamais nous ne les lâcherons", a dit Rama Yade.

"Que les familles se rassurent : malgré les erreurs commises par cette association, les délits commis, nous serons aux côtés de nos ressortissants", a-t-elle insisté.

Le sort des trois journalistes sera considéré indépendamment de celui des membres de l'association, a précisé Rama Yade, qui a dit par ailleurs comprendre la colère des autorités tchadiennes.


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Re: « Refuser de voir et entendre, refuser de savoir et agir : complicité »
International
Publié le 29 octobre 2007 à 08h40
Arche de Zoé: "des dissimulations" (Yade)

La secrétaire d'Etat française aux Affaires étrangères et aux Droits de l'Homme Rama Yade, a déclaré sur Europe 1 qu'il "y a eu dissimulation, il y a eu mensonges, ce qui a contribué à brouiller les pistes", dans la crise des enfants du Tchad.

Elle a par ailleurs précisé que "le Quai d'Orsay n'a aucun moment participé au financement" de l'association l'Arche de Zoé.

Enfin, Rama Yade a indiqué que le sort des trois journalistes, arrêtés jeudi à Abéché avec six membres de l'association, sera dissocié, si un travail journalistique est avéré.

(Avec lefigaro.fr).
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Re: « Refuser de voir et entendre, refuser de savoir et agir : complicité »
MARSEILLE - Me Gilbert Collard, avocat de membres de l'ONG "L'Arche de Zoé" interpellés jeudi dernier au Tchad alors qu'ils tentaient de sortir 103 enfants africains du pays, a maintenu lundi lors d'une conférence de presse à Marseille qu'il "n'y a pas eu d'enlèvement" et mis en avant "la dimension politique de l'affaire".

"Il règne la confusion la plus totale dans cette histoire. Il n'y a pas eu d'enlèvement. Ce que l'on peut concéder, c'est un irrespect anarchique du formalisme humanitaire. La manière d'agir de l'association dont le but était de sauver des enfants a sans doute dérangé", a expliqué Me Collard, avant de préciser qu'il "y a dans cette affaire une dimension politique qui nous dépasse".

Selon lui, le président tchadien Idriss Déby "n'est pas favorable" à la force militaire que l'UE doit déployer dans l'est du Tchad et le nord-est de la Centrafrique pour sécuriser les camps de réfugiés du Darfour. "C'est là l'occasion pour lui d'intervenir devant les autorités françaises afin d'avoir une monnaie d'échange", a-t-il dit.

Interrogée sur ce point, la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et aux Droits de l'Homme, Rama Yade, a assuré sur Europe-1 que "cette affaire-là n'ayant aucun rapport avec le déploiement de la force multidimensionnelle, il n'y a aucune conséquence possible. Et M. Déby nous en a assuré".

"Ces deux affaires n'ont pas absolument rien à voir. L'Etat français n'est absolument pas en cause dans l'affaire Arche de Zoé. C'est une bande d'illuminés qui ont monté cette opération parce qu'ils y croyaient, je suppose, et l'autre, c'est l'opération multidimensionnelle européenne, qui n'a absolument rien à voir", a-t-elle dit.

Christophe Letien, porte-parole de l'ONG, a par ailleurs démenti à nouveau les accusations tchadiennes. "L'équipe est composée de pompiers, de médecins, de journalistes. On ne peut pas imaginer que ces personnes de bonne foi qui sont intervenues de manière bénévole pour faire un sauvetage de ces enfants du Darfour soient ainsi mis en cause. Jamais l'association n'a voulu froisser les autorités et le peuple tchadien", a-t-il déclaré.

"On est arrivé au mauvais moment. Il y a eu des légèretés, nous ne maîtrisions pas tous les éléments", a reconnu Christine Peligat, une conseillère principale d'éducation originaire de Mourmelon-le-Grand (Marne), dont le mari Alain, professeur et responsable logistique de l'opération, fait partie des personnes interpellées.

Elle a assuré que les enfants sont bien des orphelins. "Nous avions 309 enfants prévus au départ, il y en a eu 103 au final. Dès qu'il y avait le moindre doute, l'enfant ne faisait pas partie du convoi". "Tout ce que nous voulions, c'était de donner la chance à un enfant de vivre. Les accusations de pédophilie ou de trafic ne nous atteignent pas", a-t-elle poursuivi.

Des représentants des familles d'accueil étaient également présents et ont réaffirmé leur soutien aux membres de l'ONG. "Il s'agit d'une petite association, non subventionnée. Il a donc été question de frais pour ce sauvetage. C'est une association qui fonctionne sur des dons et du bénévolat", a affirmé Rachel Sanchez, porte-parole du Collectif des familles pour les orphelins du Darfour. "En aucun cas, il n'y avait de garanties d'avoir un enfant si nous nous proposions comme famille d'accueil", a-t-elle poursuivi.

Me Collard et Me Céline Lorenzon, autre avocate de L'Arche de Zoé, ont indiqué qu'ils se rendraient au Tchad voir leurs clients, sans pouvoir toutefois préciser de date. AP

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Re: « Refuser de voir et entendre, refuser de savoir et agir : complicité »
PARIS/N'DJAMENA - La représentante de l'Unicef au Tchad, Mariam Coulibaly Ndiaye a dénoncé lundi après-midi la tentative d'exfiltration d'une centaine d'enfants depuis le Tchad par l'ONG française l'Arche de Zoé, estimant que cela "n'a pas été fait en conformité avec les standards internationaux ni avec les lois nationales".

"Nous n'approuvons pas du tout ce genre d'action", a-t-elle déclaré lors d'une visio-conférence de presse en direct de la capitale tchadienne, N'Djamena. Selon sa représentante au Tchad, l'Unicef a "de sérieux doutes" sur la place que l'Arche de Zoé a accordée à "l'intérêt" supérieur des enfants en agissant dans l'opacité.

Les enfants, actuellement accueillis dans un orphelinat d'Abéché (est), sont en train d'être interrogés par des spécialistes de la Croix-Rouge, du Haut commissariat aux réfugiés et du ministère tchadien des Affaires sociales pour tenter de déterminer leur statut, leur nationalité et savoir s'ils sont orphelins comme l'affirme l'Arche de Zoé ou pas.

Si Mme Coulibaly Ndiaye a souhaité que cette phase de recueil de la parole des enfants s'achève au plus vite, elle a admis que cela prendrait du temps. "Cela avance au rythme des enfants", a-t-elle observé. "Quand les enfants ne sont pas à l'aise, ça ne continue pas".

La représentante de l'Unicef au Tchad, qui s'est rendue auprès des 103 enfants dimanche, a affirmé qu'ils étaient en bonne santé, qu'ils jouaient, qu'ils menaient simplement leur vie d'enfant en attendant que la lumière soit faite sur leurs origines et leur identité.

Elle a par ailleurs indiqué que même s'ils s'avéraient tous orphelins, cela ne donnerait pas pour autant raison à l'ONG française. "La première chose à faire lorsqu'on se trouve face à un enfant non accompagné, c'est de rechercher où se trouve sa famille", a déclaré Mme Coulibaly Ndiaye. Car, dans les environnements concernés, même s'il n'existe plus de cellule familiale, "il y a toujours des proches prêts à accueillir" les enfants, a-t-elle fait valoir, ajoutant que l'option de l'adoption n'est considérée que lorsque toutes les autres possibilités ont été épuisées. AP

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