November 1, 2007

Des pratiques douteuses


Un témoignage relance la suspicion autour des pratiques douteuses de l'UIMM
LEMONDE.FR | 31.10.07

Un syndicaliste raconte, dans Libération du mercredi 31 octobre, comment un membre de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) a tenté de le corrompre en 1998. "Il n'entend pas démontrer que le patronat arrose systématiquement les syndicats pour leur arracher une signature, simplement narrer sa propre expérience", souligne toutefois le quotidien.

Selon Jean-Claude Duret, 65 ans, ancien militant CFTC, un membre de l'UIMM lui a proposé un arrangement après un désaccord lors d'une négociation sur les régimes de retraite des cadres. "Quels sont vos besoins ? (...) Tout homme a un prix, un syndicaliste n'est pas incorruptible", lui aurait-on lancé. M. Duret refuse et s'indigne. Il ne sera pas convié par la CFTC aux réunions suivantes. Il y voit "la preuve que le patronat choisit ses partenaires syndicaux."

L'UIMM N'A PAS SOUHAITÉ RÉAGIR

En 2001, l'ancien syndicaliste est mis en retraite anticipée par Thomson, son employeur. Il dépose une plainte pour discrimination syndicale, validée tout récemment par la Cour de cassation.

Sollicitée par le journal Libération, l'UIMM n'a pas souhaité réagir à ce témoignage. Celui-ci lève un peu plus le voile sur la question du financement des syndicats que l'affaire Gautier-Sauvagnac a fait émerger dans le débat public. Depuis fin septembre, la brigade financière enquête sur des retraits d'argent en espèce, environ 17 millions d'euros, effectués entre 2000 et 2007 sur des comptes bancaires de l'UIMM. L'utilisation des ces fonds reste encore floue : financement syndical, politique, usage personnel. Les responsables syndicaux défendent leur intégrité. "Personne n'a de preuve que les organisations syndicales sont corruptibles et achetables", a lancé François Chérèque (CFDT) dans Le Parisien du 21 octobre.





Aux Pays-Bas, le père biologique d'un bébé vendu par sa mère est déboutéLE MONDE | 30.10.07

L’embarras du ministre Kouchner • Arche de Zoé. Des humanitaires dénoncent la responsabilité de l’ex-French doctor.Libé

Entre crise tchadienne et guerre au Darfour, l'affaire de L'Arche de Zoé conforte Idriss DébyLE MONDE | 01.11.07

CHAMONIX (AFP) - Trente passagers clandestins, âgés de 16 à 30 ans et de nationalité indienne, ont été découverts mercredi soir à Chamonix dans une camionnette circulant sur la rampe d'accès au tunnel du Mont-Blanc, a-t-on appris jeudi de source policière.

BERLIN (AFP) - Parce qu'il en avait assez de ne plus pouvoir contempler la mer Baltique, un retraité allemand de 70 ans a abattu à la scie électrique 122 arbres pour dégager la vue qu'il avait depuis sa résidence secondaire, a annoncé mercredi la police de Lübeck (nord).

ABECHE, Tchad (Reuters) - Quatre-vingt onze des 103 enfants que l'ONG française "L'Arche de Zoé" voulait conduire en Europe en les présentant comme des orphelins ont encore au moins un de leurs parents, selon un rapport de l'Onu et de la Croix-Rouge.

"Ce ne sont pas des orphelins et ils ne se trouvaient pas tout seuls dans le désert au Tchad: ils vivaient avec leur famille", a déclaré à Reuters Annette Rehrl, membre de l'équipe du HCR au Tchad.


Bébés-médicaments : une porte s'entrouvre
Mercredi 31 octobre 2007, le temps.ch, extrait

MEDECINE. La Commission nationale d'éthique précise sa position sur le diagnostic préimplantatoire. Elle ne s'oppose plus en bloc à la sélection d'embryons donneurs potentiels, comme il y a deux ans.

La Commission nationale d'éthique pour la médecine humaine (CNE) apporte un véritable soutien moral aux parents d'Elodie et de Noah. En juin 2006, les médias avaient rapporté l'histoire singulière de leur famille, la première en Suisse à faire appel au diagnostic préimplantatoire pour qu'Elodie, conçue par fécondation in vitro, soit une donneuse de moelle compatible avec son frère aîné Noah, atteint d'un déficit immunitaire rare. Elodie, le premier «bébé médicament» Suisse, était née en janvier 2005 à Genève et avait pu faire un don de moelle à son frère en janvier 2006. Ses parents avaient dû se rendre en Belgique et aux Etats-Unis pour bénéficier de cette technique interdite en Suisse.


- La faute à Kouchner ? -


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les choses ont tendance à aller plus mal
AP - Mercredi 31 octobre, 21h42

PARIS - Nicolas Sarkozy perd quatre points de confiance: 53% des Français font confiance au président de la République pour résoudre les problèmes qui se posent en France actuellement contre 57% en octobre, selon le baromètre mensuel TNS-SOFRES de novembre à paraître samedi dans "Le Figaro Magazine".

Ils sont 42% à ne pas faire confiance au chef de l'Etat, contre 40% le mois précédent. De son côté, le Premier ministre François Fillon perd huit points à 44% contre 52% en octobre. Quarante-sept pour cent des sondés disent ne pas lui faire confiance (42% en octobre).

Par ailleurs, 85% (+5) des sondés trouvent la politique du gouvernement inefficace en matière de lutte contre la hausse des prix contre seulement 9% (-4) qui le jugent efficace. En matière de lutte contre le chômage, 21% (-1 point) des sondés jugent efficace l'action du gouvernement contre 73% qui ne la trouvent pas efficace (+4).

Ils sont 62% (+4) à penser quand ils regardent la façon dont évoluent la France et les Français que "les choses ont tendance à aller plus mal", contre 18% (-3) qui pensent qu'elles vont en s'améliorant, tandis que 16% pensent qu'il n'y a pas de changement.

Enfin, 46% des Français (+5) considèrent qu'actuellement le rôle de la France dans le monde s'affaiblit, contre 31% (-7) qui estiment qu'il se renforce et 15% qu'il n'y a pas de changement.

- sondage effectué les 24 et 25 octobre, auprès d'un échantillon national de 1.000 personnes représentatif de l'ensemble de la population âgée de 18 ans et plus, interrogées en face à face à leur domicile, constitué selon la méthode des quotas. AP
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L’embarras du ministre Kouchner
Monde
L’embarras du ministre Kouchner
Arche de Zoé. Des humanitaires dénoncent la responsabilité de l’ex-French doctor.
CHRISTOPHE AYAD
QUOTIDIEN : jeudi 1 novembre 2007

Mais où est donc passé Bernard Kouchner? Depuis le début de l’affaire de l’Arche de Zoé, le ministre des Affaires étrangères, en tournée en Asie, n’est sorti qu’à deux reprises de son silence pour la qualifier de «triste aventure» et pour expliquer que l’action humanitaire devait respecter des «règles». Y a-t-il, dans ce silence peu habituel, une gêne, voire une volonté de faire oublier des déclarations passées, peu compatibles avec son statut actuel?

Activistes. C’est ce que lui reproche Rony Brauman, ex-directeur de MSF, qui a dénoncé hier et avant-hier la «responsabilité morale» de Kouchner, mais aussi de BHL et d’Urgence Darfour dans le scandale en cours. L’Arche de Zoé n’aurait, selon lui, fait que mettre en œuvre les incantations de Kouchner à l’action et à l’ingérence – étatique certes – pour mettre fin au «génocide» et à «l’horreur» au nom d’une morale universelle.

Quelques jours avant de devenir ministre des Affaires étrangères, Kouchner soutenait la mouvance des activistes sur le Darfour, principalement regroupée dans trois ONG: Urgence Darfour, SOS Darfour et Sauver le Darfour. Sans être membre d’aucune d’entre elles, il a participé à des rassemblements, comme celui du 20 mars à la Mutualité: «300 000 morts, 2 millions de déplacés… Oui c’est un génocide qui s’accomplit sous nos yeux. Un de plus. Un de trop […] Nos frères du Darfour sont en train de mourir. N’acceptons plus cela. Soyons plus forts que les obstacles», déclarait-il à la tribune, reprenant la terminologie américaine outrancière sur le «génocide» au Darfour, très contestée par les humanitaires français, à commencer par MSF. Kouchner toujours, écrivait dans le Monde du 27 décembre 2006: «Que fait la France? Elle hésite […] Triste tergiversation d’un pays considéré comme le défenseur des droits de l’homme, qui inventa l’ingérence humanitaire.» Dans ce même article, il livrait le chiffre de 10 000 civils tués par mois alors que l’ONU estime que l’on est tombé depuis la mi-2004 à 500, ou à 1 000 tout au plus.

Au printemps donc, Kouchner militait aux côtés de Jacky Mamou, président d’Urgence Darfour et ex-dirigeant de Médecins du Monde, qui estimait que «se taire, c’est se rendre coupable de non-assistance à personnes massacrées» et qu’il n’était «plus temps de dénoncer mais d’agir». Quant à Bernard-Henri Lévy, il préconisait «d’armer les rebelles», comme en Bosnie.

Ingérence. Puis Kouchner est devenu ministre. Pendant ses premiers jours au Quai d’Orsay, il défend l’ingérence humanitaire, qu’il a théorisée avec Mario Bettati et testée en Irak en 1991: il propose des «corridors humanitaires» destinés à sauver, depuis le Tchad, «les survivants des massacres» au Soudan. A sa grande colère, les humanitaires n’en veulent pas: ils sont déjà 13 000 au Darfour et craignent surtout le mélange des genres avec l’action militaire ainsi que les effets pervers d’une opération qui accélérerait paradoxalement le nettoyage ethnique souhaité par Khartoum.

Réfugiés. Puis, c’est l’état-major qui enterre son projet de mettre en œuvre une no fly zone au-dessus du Darfour depuis le Tchad. Finalement, Kouchner, qui partage avec Sarkozy l’horreur de la passivité, réussi à arracher au président tchadien Idriss Déby le principe d’une force européenne destinée à sécuriser les réfugiés du Darfour en proie à des attaques transfrontalières dans l’est du Tchad. Mi-octobre, Kouchner soulignait devant ses partenaires européens «la mission humanitaire» de l’Eufor au Tchad, suscitant un communiqué désapprobateur de l’ONG Oxfam sur le mélange des genres.

Mais pour préserver son principal acquis, Kouchner a dû modérer son langage. Il ne parle plus depuis son entrée en fonction de «génocide au Darfour». Ces deux derniers jours, Jacky Mamou dans Libération et BHL dans le Parisien, lui ont emboîté le pas, désireux de se démarquer du fiasco de l’Arche de Zoé.

Eric Breteau, le responsable de l’Arche de Zoé, ne se voit-il pas comme un héritier de Kouchner en 1994 au Rwanda, lorsque ce dernier tentait en vain d’arracher des orphelins tutsis aux génocidaires hutus?

Au Tchad et au Darfour aujourd’hui, on est loin de ce cas de figure. Il n’y a pas de génocide et on trouve sur place suffisamment de structures humanitaires.
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“Je vais aller à la télévision dire que c’est un journal raciste!”
Société
Le blog
Le patron de «l’Express» déclare avoir subi la pression de Dati
Ondine Millot
QUOTIDIEN : jeudi 1 novembre 2007

Christophe Barbier, le directeur de la rédaction de l’Express, explique, sur son blog, avoir subi de la part de l’entourage de la ministre de la Justice un «déluge d’interventions dissuasives». Point de départ: la publication d’une enquête révélant que le dossier d’admission à l’Ecole nationale de la magistrature de Rachida Dati fait mention d’un diplôme de MBA du groupe HEC-ISA, qu’elle n’a pas.

Réagissant sur le fond, la Chancellerie suggère une erreur administrative, répétant que «la ministre n’a jamais prétendu avoir ce diplôme». Sur la forme… Christophe Barbier raconte une «déferlante» de coups de fil de personnes mandatées par la ministre pour «relayer des menaces incroyables: “Je vais aller à la télévision dire que c’est un journal raciste!”» Barbier s’interroge: «Est-il raisonnable de réagir ainsi quand on occupe un des plus hauts postes de l’Etat?»
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Re: Des pratiques douteuses
Arche de Zoé : Idriss Déby souhaite que les journalistes et les hôtesses de l'air soient "libérés"

Le président tchadien a souhaité, jeudi 1er novembre à Abéché, que "les journalistes" et "les hôtesses" de l'avion espagnol incarcérés dans l'affaire de L'Arche de Zoé "soient libérés", ajoutant qu'il fallait que "la justice tchadienne fasse très rapidement la lumière". (AFP)

Entre crise tchadienne et guerre au Darfour, l'affaire de L'Arche de Zoé conforte Idriss Déby
LE MONDE | 01.11.07 | 15h33 • Mis à jour le 01.11.07 | 15h39
KHARTOUM, ENVOYÉ SPÉCIAL

L'opération avortée de L'Arche de Zoé a réveillé de bien étranges spectres au Tchad. A peine l'affaire découverte, le président tchadien, Idriss Déby, a multiplié des déclarations très dures, allant jusqu'à affirmer, que les membres de l'association entendaient "vendre" les enfants "aux ONG pédophiles", ou bien "les tuer et enlever leurs organes".

Mercredi 31 octobre, une manifestation "spontanée" de femmes s'est réunie devant les bureaux du gouverneur de la ville d'Abéché, où ont été arrêtés les Européens impliqués dans l'opération. Les manifestantes affirmaient protester contre "l'esclavagisme", laissant imaginer, tout en jetant des pierres aux journalistes étrangers présents, que leur colère s'appliquait aussi bien aux responsables de l'organisation humanitaire qu'à une cible plus large, englobant sans le dire les Français et leur action officielle.

Fin politique et guerrier hors pair, le président tchadien ne peut ni être dupe de tels amalgames, ni se priver de l'occasion ainsi offerte de se poser en victime. Cette attitude évite que ne se posent de manière trop pressante des questions sur les conditions dans lesquelles l'ONG L'Arche de Zoé, qui opérait certes sous le nom d'emprunt de Children Rescue, a pu en toute tranquillité regrouper des enfants à Adré, à l'extrême est du pays. Les convoyant ensuite par rotations de petits porteurs jusqu'à Abéché, où ils devaient être embarqués dans l'illégalité la plus complète.

Un atterrissage est un événement à Adré, ville frontière constituée essentiellement de camps militaires. Verrou de l'entrée au Tchad à une période d'activité rebelle, il est impossible d'y poser le pied, sans parler d'un avion, sans attirer l'attention des autorités tchadiennes, civiles comme militaires. Comment un pilote étranger y a-t-il embarqué des enfants à plusieurs reprises ?

En jouant sur un registre tirant vers le sentiment anti-français, le président Déby tente aussi de restaurer sa réputation auprès de ses propres concitoyens, après dix-sept ans de pouvoir. L'état désastreux du Tchad a cependant peu de chances de disparaître comme par enchantement à l'ombre de l'équipée de L'Arche de Zoé.

"CETTE HISTOIRE TOMBE BIEN"

Selon Ibn Oumar Mahamat Saleh, qui dirige la principale coalition de l'opposition non armée tchadienne, la Coordination des partis politiques pour la défense de la Constitution (CPDC), "même si les Tchadiens ont été choqués, les déclarations (du président Déby) ne trompent personne". "C'est une mise en scène. S'il y avait un Etat fonctionnant normalement au Tchad, tout le monde sait bien que rien de tout cela ne serait arrivé", ajoute-t-il.

Mais le ton adopté par le président tchadien est loin d'être destiné seulement au Tchad. Le projet de L'Arche de Zoé est lié à la situation au Darfour. Or, dans le conflit à l'ouest du Soudan, le Tchad n'est pas un pays neutre. Des liens entre une partie des chefs rebelles darfouriens et des responsables militaires tchadiens existent depuis l'éclatement de la guerre civile en 2003. Une partie de ces rebelles a des bases arrière au Tchad, profitant de certains camps de déplacés pour "recruter des combattants", selon une source à l'ONU. En échange, ces rebelles rendent d'inestimables services. Ils défendent le sol tchadien aux côtés d'une armée nationale dont une partie seulement, selon les experts, est à la fois convenablement équipée, régulièrement payée, et fidèle au président.

"Cette histoire est triste, mais elle tombe bien (pour Idriss Déby), puisqu'elle permet de faire oublier l'essentiel : l'implication du Tchad au Darfour, aussi bien que la crise profonde que traverse le pays", analyse le colonel Adoum Yacoub, ex-chef d'état-major adjoint et actuel chef d'un groupe rebelle, le Front populaire pour la renaissance nationale (FPRN).

En face, le Soudan a offert asile, camps d'entraînement et livraisons d'armes à des rebelles tchadiens, à charge pour eux de lancer une offensive pour renverser Idriss Déby. Hypothèse historiquement réaliste, puisque c'est précisément ce qu'avait fait l'actuel président en 1990, parti du Darfour avec un appui libyen, soudanais et français pour renverser son prédécesseur, Hissène Habré.

LIVRAISONS D'ARMES

Lors des offensives de la saison sèche de 2006, M. Déby a été sauvé en raison de sa propre volonté de se défendre, mais aussi grâce à l'appui de la France pour le transport et le renseignement, de la Libye pour les armes, et des combattants du Darfour pour le coup de feu. Un an plus tard, au moment où se terminent les pluies, des offensives risquent de se produire. Des groupes armés tchadiens ont, en effet, reçu des livraisons d'armes, selon des sources concordantes.

Mais, cette fois, la circulation de groupes armés du Darfour au Tchad risque de poser un problème de mandat à la future force européenne, l'Eufor, qui doit se déployer prochainement dans l'est du pays. L'armée française, qui transporte les forces tchadiennes, évacue ses blessés et communique à ses chefs les renseignements au sujet des positions rebelles, pourra-t-elle regarder passivement, une fois intégrée dans l'Eufor, les rebelles tchadiens tenter des percées au Tchad ?

Un rapport de force pour en décider risque de s'établir avec le Tchad. Les "messages" convoyés ces jours derniers par les déclarations d'Idriss Déby montrent qu'il est déterminé à user peut-être de l'arme de la rue. Les hommes de l'Eufor sont donc avertis : la partie ne sera pas facile avec le pouvoir tchadien.

Cela d'autant que, comme toujours au Tchad depuis plusieurs décennies, intervient, aux côtés de la France et du Soudan, un troisième acteur : la Libye. Mouammar Kadhafi, qui estime que toute forme d'intervention internationale dans la région contrarie ses propres ambitions dans ce qu'il estime être la sphère d'influence de Tripoli, depuis le Sahara jusqu'à la Centrafrique, était très opposé au déploiement de l'Eufor. C'est donc aussi pour rendre service à l'allié libyen, généreux pourvoyeur d'armes et de véhicules 4×4 indispensables à la guerre dans cette région, que le président Déby s'est opposé ainsi à l'idée d'une force internationale.

La signature d'un accord de paix entre Idriss Déby et les responsables des quatre principaux mouvements rebelles tchadiens soutenus par le Soudan, le 25 octobre, aurait pu apporter un espoir de paix. Le président tchadien espérait qu'en signant cette paix avec les rebelles protégés par Khartoum, le Soudan mettrait fin à leurs activités. Cela n'a pas été le cas, ouvrant la voie à de nouveaux affrontements entre le Tchad et le Soudan, par supplétifs interposés.

Jean-Philippe Rémy
Article paru dans l'édition du 02.11.07.
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Les clandestins ont dit qu'ils avaient payé chacun en moyenne 10.000 euros
CHAMONIX (AFP) - Trente passagers clandestins, âgés de 16 à 30 ans et de nationalité indienne, ont été découverts mercredi soir à Chamonix dans une camionnette circulant sur la rampe d'accès au tunnel du Mont-Blanc, a-t-on appris jeudi de source policière.

"Ils étaient entassés debout dans des conditions inhumaines dans moins de 6m2. C'était abominable. Les fonctionnaires qui les ont découverts ont été très choqués", a affirmé à l'AFP le commandant Michel Drezen, directeur de la police aux frontières (PAF) de Haute-Savoie.

"Ils étaient malgré tout en bonne santé", a-t-il ajouté.

La découverte des clandestins a eu lieu mercredi vers 21H40 lors d'un contrôle routier dans le sens Italie-France. Les hommes de la PAF ont entendu du bruit à l'arrière du véhicule, immatriculé en Italie et qui venait de Turin, et découvert les clandestins, dont sept mineurs de 16 et 17 ans, des hommes venant en majorité du Pendjab (nord de l'Inde).

Tous les occupants de la camionnette, y compris le chauffeur-passeur, Indien également mais régulier en Italie, ont alors été placés en garde à vue. Une partie d'entre eux ont depuis été reconduits en Italie jeudi matin, dont les mineurs.

Dans de premières déclarations, les clandestins ont dit qu'ils avaient payé chacun en moyenne 10.000 euros et qu'ils voyageaient en direction de la Belgique depuis Rome, où ils avaient atterri avec des passeports munis de faux visas, documents confisqués par la suite.

Ils ont pris la camionnette à Turin et ont roulé deux heures environ avant d'être découverts par la police.

D'autres clandestins ont affirmé venir d'Ukraine, selon le commandant Drezen.

Le passeur doit être présenté vendredi après-midi au parquet de Bonneville (Haute-Savoie), selon la même source.
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Tout est rentré dans l'ordre, a assuré l'EPA
AFP - Mercredi 31 octobre, 13h12

NEW YORK (AFP) - Les mangeurs d'écureuils du New Jersey peuvent se lécher les babines: l'agence de protection de l'environnement (EPA) a déclaré le petit rongeur bon pour la casserole.

La consommation d'écureuils avait été interdite dans le New Jersey en début d'année car, à l'issue d'analyses, il apparaissait que leur chair contenait trop de plomb et d'autres métaux toxiques. Mais tout est rentré dans l'ordre, a assuré l'EPA mardi tout en recommandant aux amateurs de ne pas consommer d'écureuils plus de deux fois par semaine.

Selon des responsables de l'EPA, les résultats alarmants des analyses faites sur la chair d'écureuil en début d'année étaient erronés.

Le Bureau de la pêche et du gibier du New Jersey décrit l'écureuil comme un mets "de bonne chère" et propose des recettes d'écureuils en soupe, au barbecue ou à l'étouffé.
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Re: Tout est rentré dans l'ordre, a assuré l'EPA
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Posted 4 years, 10 months ago by blender soupe • • wwwReply
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Les associations craignent que l’action de l’Arche ne leur fasse du tort
Monde
L’adoption mise à mal
Les associations craignent que l’action de l’Arche ne leur fasse du tort.
CHARLOTTE ROTMAN
QUOTIDIEN : mercredi 31 octobre 2007

«Pas bon pour l’image de la France…», souffle un fonctionnaire spécialiste de l’adoption. L’affaire de l’Arche de Zoé rejaillit en effet sur le monde de l’adoption. Hier, à l’Assemblée nationale, François Fillon a défendu les ONG au Tchad et au Darfour «qui essuient à présent la suspicion, les caillassages et les violences», insistant sur la «différence entre celles qui ont mal agi et celles qui agissent pour le bien des enfants…» Peut-être devra-t-il repartir au combat pour défendre l’adoption française. Les parents ou futurs parents s’inquiètent. «On est très ennuyés, confie Hélène Mahéo, du Mouvement pour l’adoption sans Frontières. D’abord, il faut dissocier l’adoption et l’humanitaire, et là, il y a confusion. Ensuite, cette affaire donne l’image de parents prêts à tout pour satisfaire leur désir d’enfant. C’est une initiative isolée mais on craint l’amalgame.»

Concurrentiel. A la tête de l’Agence française de l’adoption (AFA), créée en mai 2006, Laure de Choiseul regrette les dommages collatéraux de la «mission» ratée de l’arche de Zoé : «Ceux qui sortent des clous prennent des risques considérables : pour la sécurité des enfants, les familles abusées… Cela déstabilise les relations internationales, et jette le discrédit sur l’adoption par des Français».

«Cette affaire peut causer du tort à l’adoption internationale par des familles françaises, pense également Janice Peyré, présidente d’Enfance et familles d’adoption, qui regroupe plus de 10 000 familles. Elle précise: «Parce que les autorités françaises n’ont pas su intervenir assez rapidement, ni assez fermement, parce qu’en France le paysage de l’adoption n’est pas assez clair et lisible.»

Ce genre de fiasco tombe vraiment mal à l’heure où se développe un marché concurrentiel de l’adoption à l’étranger, où la France perd du terrain, souvent au profit de ses voisins européens comme l’Espagne ou L’Italie.

En 2006, le nombre d’enfants adoptés à l’étranger par des Français a passé sous la barre des 4 000 (près de 160 de moins qu’en 2005). En France, environ 30 000 foyers bénéficiant d’un agrément espèrent adopter.

Promesse. L’arche de Zoé s’est adressée à ces candidats dont l’attente a été exacerbée par les annonces politiques. En janvier 2004, Jean-Pierre Raffarin, alors Premier ministre, avait lancé une réforme qui a entraîné la création de l’AFA (aujourd’hui 900 000 connexions sur le site, 55 000 appels traités et 5 339 dossiers déposés). Dans l’euphorie, il avait également annoncé le doublement du nombre d’enfants à adopter. Une promesse maladroite et impossible à tenir. «Certaines familles, dans la désillusion, ont eu le sentiment d’avoir été trahies. Isolées, elles ont pu s’engager avec l’Arche de Zoé, explique Janice Peyré. Il y a des règles à respecter car chaque jour des personnes croient qu’il suffit de se déclarer parent et que des enfants déshérités n’attendent qu’eux.»

«L’arche de Zoé est partie sur un coup de cœur, reconnaît Sylvie, une célibataire en cours de procédure. D’autres travaillent sérieusement depuis dix, vingt ans, de façon très propre. Malheureusement, certains feront l’amalgame…» Sylvie attend un enfant du Brésil depuis quatre ans. Elle avait été tentée par l’opération de l’Arche de Zoé, mais s’était ravisée.
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Le patron de l'AMA critique le Tour de France
19 : 35 Le patron de l'AMA critique le Tour de France

Particulièrement énervé au cours d'une conférence de presse, Dick Pound, le patron de l'Agence mondiale antidopage (AMA), a durement critiqué le Tour de France cycliste.

«Pour la troisième année consécutive, le Tour de France a été un désastre, et enfin ils se réveillent. Les chaînes de télévision ne couvrent plus (la compétition) et les sponsors s'en vont par dizaine. Et soudain, cela ressemble à un gouffre», a affirmé Dick Pound sans jamais mentionner les dirigeants ou les organisateurs du Tour à travers ce "ils".

Il a également éreinté les dirigeants du cyclisme mondial pour leur immobilisme et les accuse d'avoir contribué aux problèmes que connaît aujourd'hui leur sport: ils «ont laissé faire les choses, ils ont fermé les yeux et maintenant ils en payent le prix».

le 01.11.07 | leparisien.fr
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Re: Des pratiques douteuses
Actualité | Débats & Opinions
Arche de Zoé : le jeu douteux du Tchad
Le Figaro, le 1/11

Par Mahamat Abo Sileck, Président de l'Alliance nationale pour la résistance tchadienne, et Antoine Beauquier, avocat à la cour d'appel de Paris.

Le président de la République française et sa secrétaire d'État aux Affaires étrangères, Rama Yade, ont pris le parti de mettre l'association L'Arche de Zoé au pilori. L'ambassadeur de France semble accepter le principe que ses ressortissants soient jugés à N'Djamena. Les membres de l'association humanitaire sont présentés comme des illuminés ayant agi au mépris du droit local. Nous ne pouvons pas adhérer à une telle présentation de la situation au Tchad alors que les humanitaires, les journalistes et l'équipage de l'avion chargé de conduire les enfants en France sont en réalité les otages d'Idriss Déby. En effet, L'Arche de Zoé est tombée dans un piège grossier organisé par l'Agence nationale pour la sécurité, en d'autres termes, la police politique du dictateur tchadien.

Pour garantir le succès de leur stratégie, les hommes de Déby ont assuré eux-mêmes le transport des enfants jusqu'à l'aéroport d'Abéché, puis, après les avoir confiés à l'association, sont allés dénoncer les faits d'enlèvement à leurs collègues. Curieusement, ces enfants, dont certains ne sont pas orphelins, appartiennent en grande majorité à l'ethnie Zaghawas, dont Déby est issu. La stratégie de Déby est en passe de réussir.

Alors que Paris ne soutient plus son régime que du bout des lèvres, il place la France dans la position d'accusée et contraint sa diplomatie à tempérer les critiques à l'encontre de sa politique ethnique. Il détourne enfin l'attention de la communauté internationale sur l'événement qu'il vient de créer afin que sa responsabilité dans le drame du Darfour ne soit plus au centre des préoccupations européennes. Pourtant, c'est le dictateur tchadien qui a armé la rébellion Zaghawa du Darfour. C'est lui qui a créé la milice Sébédyé qui pille et assassine l'ethnie Tama dans la région. L'Armée nationale tchadienne n'est pas dupe. Elle est divisée et peu combative face à une opposition armée, de mieux en mieux organisée, et légitimée par les exactions du pouvoir.

La France, qui est encore en mesure d'oeuvrer efficacement pour la paix dans un pays en pleine guerre civile, se voit bâillonnée, ses ressortissants étant utilisés comme des boucliers humains face à la diplomatie parisienne. Pourtant, les humanitaires, comme les journalistes ou le personnel de la compagnie aérienne espagnole, ne sont pas plus coupables que les infirmières bulgares.
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Re: Des pratiques douteuses
Accord secret entre le Tchad et l'association Arche de Zoé

Une source proche du gouvernement tchadien affirme que le président de l'Arche de Zoé a rencontré Idriss Déby en septembre. Une source proche du gouvernement tchadien affirme que le président Tchadien a rencontré le président de l'Arche de Zoé en septembre.

La semaine dernière, le président tchadien, Idriss Déby, ne trouvait pas de mots assez forts pour dénoncer les agissements de l'Arche de Zoé, qu'il semblait découvrir en même temps que la presse. Hier, une source proche du gouvernement tchadien nous a pourtant affirmé qu'Idriss Déby n'ignorait rien des détails de l'opération mise sur pied depuis plusieurs semaines par l'ONG française.

Cette même source précise que le président tchadien et le président de l'Arche de Zoé, Eric Breteau, se sont rencontrés courant septembre. Et de préciser: «Le rendez-vous a eu lieu en catimini en début de soirée dans la résidence privée d'Idriss Déby à N'Djamena, en dehors de l'agenda officiel.»

«Si cela est vrai, ça confirme ce que nous disons depuis le début de l'affaire. A savoir que l'opération était connue des autorités tchadiennes et françaises et que l'interdiction soudaine qui s'est abattue sur la réalisation de cette opération est une énigme», réagit Me Gilbert Collard, l'avocat de l'Arche de Zoé.


Eric Breteau qui était effectivement au Tchad en septembre aurait passé un accord avec le président. A l'appui de cette thèse, notre interlocuteur avance que c'est le palais présidentiel qui a délivré l'autorisation d'atterrir au Boeing 747 affrété par l'Arche de Zoé. Abéché étant considérée comme une zone de guerre, il ne pouvait pas en être autrement. «L'avion n'aurait pas pu décoller puis atterrir sans un plan de vol directement
approuvé par le président.»

Pourquoi l'opération a-t-elle capoté? Dans les rangs des rebelles comme dans l'entourage du président Déby, certains évoquent un désaccord de dernière minute. Du côté de l'Arche de Zoé, on peine à préciser les contours de ce mystérieux couac. Comme si le sujet était tabou. Ou plutôt, comme si les révéler pouvait nuire aux membres de l'association aujourd'hui détenus au Tchad.

Plusieurs personnes évoquent le rôle joué depuis Paris par Abacar Manany, conseiller spécial d'Idriss Déby. Décoré de la Légion d'honneur par
Jacques Chirac en 2005, ce diplomate aurait tout mis en oeuvre pour que Paris et N'Djamena stoppent l'opération et la réprouvent, de part et d'autre, avec la même vigueur.


Il reste que le rendez-vous jusque-là tenu secret entre Idriss Déby et le président de l'Arche de Zoé soulève de nouvelles questions. Idriss Déby
dit que son gouvernement a été trompé et que l'association a menti sur ses intentions. Qu'avait-il été convenu en septembre?

Un secret pour personne

L'Arche de Zoé n'a jamais caché que son intention était de rapatrier un maximum d'enfants. Ce n'était un secret pour personne, ni en France ni au Tchad.
Aujourd'hui, dix-neuf personnes (neuf Français, sept Espagnols, deux Tchadiens et un Belge) sont poursuivies pour «enlèvement de mineurs». Aucune n'a pu encore s'exprimer librement sur le fond de l'affaire.

Du côté de la mission diplomatique du Tchad à Genève, on refusait hier «d'infirmer» ou de «confirmer» qu'il y avait bien eu une rencontre en septembre entre Idriss Déby et Eric Breteau. «Il y a parfois des opposants qui essayent de récupérer cette affaire pour dire n'importe quoi», se bornait-on à commenter. Si c'est le cas, les opposants se trouvent aussi dans les rangs de l'actuel gouvernement.

PARIS-N'DJAMENA | 00h00
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