November 1, 2007

Des pratiques douteuses


Un témoignage relance la suspicion autour des pratiques douteuses de l'UIMM
LEMONDE.FR | 31.10.07

Un syndicaliste raconte, dans Libération du mercredi 31 octobre, comment un membre de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) a tenté de le corrompre en 1998. "Il n'entend pas démontrer que le patronat arrose systématiquement les syndicats pour leur arracher une signature, simplement narrer sa propre expérience", souligne toutefois le quotidien.

Selon Jean-Claude Duret, 65 ans, ancien militant CFTC, un membre de l'UIMM lui a proposé un arrangement après un désaccord lors d'une négociation sur les régimes de retraite des cadres. "Quels sont vos besoins ? (...) Tout homme a un prix, un syndicaliste n'est pas incorruptible", lui aurait-on lancé. M. Duret refuse et s'indigne. Il ne sera pas convié par la CFTC aux réunions suivantes. Il y voit "la preuve que le patronat choisit ses partenaires syndicaux."

L'UIMM N'A PAS SOUHAITÉ RÉAGIR

En 2001, l'ancien syndicaliste est mis en retraite anticipée par Thomson, son employeur. Il dépose une plainte pour discrimination syndicale, validée tout récemment par la Cour de cassation.

Sollicitée par le journal Libération, l'UIMM n'a pas souhaité réagir à ce témoignage. Celui-ci lève un peu plus le voile sur la question du financement des syndicats que l'affaire Gautier-Sauvagnac a fait émerger dans le débat public. Depuis fin septembre, la brigade financière enquête sur des retraits d'argent en espèce, environ 17 millions d'euros, effectués entre 2000 et 2007 sur des comptes bancaires de l'UIMM. L'utilisation des ces fonds reste encore floue : financement syndical, politique, usage personnel. Les responsables syndicaux défendent leur intégrité. "Personne n'a de preuve que les organisations syndicales sont corruptibles et achetables", a lancé François Chérèque (CFDT) dans Le Parisien du 21 octobre.





Aux Pays-Bas, le père biologique d'un bébé vendu par sa mère est déboutéLE MONDE | 30.10.07

L’embarras du ministre Kouchner • Arche de Zoé. Des humanitaires dénoncent la responsabilité de l’ex-French doctor.Libé

Entre crise tchadienne et guerre au Darfour, l'affaire de L'Arche de Zoé conforte Idriss DébyLE MONDE | 01.11.07

CHAMONIX (AFP) - Trente passagers clandestins, âgés de 16 à 30 ans et de nationalité indienne, ont été découverts mercredi soir à Chamonix dans une camionnette circulant sur la rampe d'accès au tunnel du Mont-Blanc, a-t-on appris jeudi de source policière.

BERLIN (AFP) - Parce qu'il en avait assez de ne plus pouvoir contempler la mer Baltique, un retraité allemand de 70 ans a abattu à la scie électrique 122 arbres pour dégager la vue qu'il avait depuis sa résidence secondaire, a annoncé mercredi la police de Lübeck (nord).

ABECHE, Tchad (Reuters) - Quatre-vingt onze des 103 enfants que l'ONG française "L'Arche de Zoé" voulait conduire en Europe en les présentant comme des orphelins ont encore au moins un de leurs parents, selon un rapport de l'Onu et de la Croix-Rouge.

"Ce ne sont pas des orphelins et ils ne se trouvaient pas tout seuls dans le désert au Tchad: ils vivaient avec leur famille", a déclaré à Reuters Annette Rehrl, membre de l'équipe du HCR au Tchad.


Bébés-médicaments : une porte s'entrouvre
Mercredi 31 octobre 2007, le temps.ch, extrait

MEDECINE. La Commission nationale d'éthique précise sa position sur le diagnostic préimplantatoire. Elle ne s'oppose plus en bloc à la sélection d'embryons donneurs potentiels, comme il y a deux ans.

La Commission nationale d'éthique pour la médecine humaine (CNE) apporte un véritable soutien moral aux parents d'Elodie et de Noah. En juin 2006, les médias avaient rapporté l'histoire singulière de leur famille, la première en Suisse à faire appel au diagnostic préimplantatoire pour qu'Elodie, conçue par fécondation in vitro, soit une donneuse de moelle compatible avec son frère aîné Noah, atteint d'un déficit immunitaire rare. Elodie, le premier «bébé médicament» Suisse, était née en janvier 2005 à Genève et avait pu faire un don de moelle à son frère en janvier 2006. Ses parents avaient dû se rendre en Belgique et aux Etats-Unis pour bénéficier de cette technique interdite en Suisse.


- La faute à Kouchner ? -


Posted 17 years, 11 months ago on November 1, 2007
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L’embarras du ministre Kouchner
Monde
L’embarras du ministre Kouchner
Arche de Zoé. Des humanitaires dénoncent la responsabilité de l’ex-French doctor.
CHRISTOPHE AYAD
QUOTIDIEN : jeudi 1 novembre 2007

Mais où est donc passé Bernard Kouchner? Depuis le début de l’affaire de l’Arche de Zoé, le ministre des Affaires étrangères, en tournée en Asie, n’est sorti qu’à deux reprises de son silence pour la qualifier de «triste aventure» et pour expliquer que l’action humanitaire devait respecter des «règles». Y a-t-il, dans ce silence peu habituel, une gêne, voire une volonté de faire oublier des déclarations passées, peu compatibles avec son statut actuel?

Activistes. C’est ce que lui reproche Rony Brauman, ex-directeur de MSF, qui a dénoncé hier et avant-hier la «responsabilité morale» de Kouchner, mais aussi de BHL et d’Urgence Darfour dans le scandale en cours. L’Arche de Zoé n’aurait, selon lui, fait que mettre en œuvre les incantations de Kouchner à l’action et à l’ingérence – étatique certes – pour mettre fin au «génocide» et à «l’horreur» au nom d’une morale universelle.

Quelques jours avant de devenir ministre des Affaires étrangères, Kouchner soutenait la mouvance des activistes sur le Darfour, principalement regroupée dans trois ONG: Urgence Darfour, SOS Darfour et Sauver le Darfour. Sans être membre d’aucune d’entre elles, il a participé à des rassemblements, comme celui du 20 mars à la Mutualité: «300 000 morts, 2 millions de déplacés… Oui c’est un génocide qui s’accomplit sous nos yeux. Un de plus. Un de trop […] Nos frères du Darfour sont en train de mourir. N’acceptons plus cela. Soyons plus forts que les obstacles», déclarait-il à la tribune, reprenant la terminologie américaine outrancière sur le «génocide» au Darfour, très contestée par les humanitaires français, à commencer par MSF. Kouchner toujours, écrivait dans le Monde du 27 décembre 2006: «Que fait la France? Elle hésite […] Triste tergiversation d’un pays considéré comme le défenseur des droits de l’homme, qui inventa l’ingérence humanitaire.» Dans ce même article, il livrait le chiffre de 10 000 civils tués par mois alors que l’ONU estime que l’on est tombé depuis la mi-2004 à 500, ou à 1 000 tout au plus.

Au printemps donc, Kouchner militait aux côtés de Jacky Mamou, président d’Urgence Darfour et ex-dirigeant de Médecins du Monde, qui estimait que «se taire, c’est se rendre coupable de non-assistance à personnes massacrées» et qu’il n’était «plus temps de dénoncer mais d’agir». Quant à Bernard-Henri Lévy, il préconisait «d’armer les rebelles», comme en Bosnie.

Ingérence. Puis Kouchner est devenu ministre. Pendant ses premiers jours au Quai d’Orsay, il défend l’ingérence humanitaire, qu’il a théorisée avec Mario Bettati et testée en Irak en 1991: il propose des «corridors humanitaires» destinés à sauver, depuis le Tchad, «les survivants des massacres» au Soudan. A sa grande colère, les humanitaires n’en veulent pas: ils sont déjà 13 000 au Darfour et craignent surtout le mélange des genres avec l’action militaire ainsi que les effets pervers d’une opération qui accélérerait paradoxalement le nettoyage ethnique souhaité par Khartoum.

Réfugiés. Puis, c’est l’état-major qui enterre son projet de mettre en œuvre une no fly zone au-dessus du Darfour depuis le Tchad. Finalement, Kouchner, qui partage avec Sarkozy l’horreur de la passivité, réussi à arracher au président tchadien Idriss Déby le principe d’une force européenne destinée à sécuriser les réfugiés du Darfour en proie à des attaques transfrontalières dans l’est du Tchad. Mi-octobre, Kouchner soulignait devant ses partenaires européens «la mission humanitaire» de l’Eufor au Tchad, suscitant un communiqué désapprobateur de l’ONG Oxfam sur le mélange des genres.

Mais pour préserver son principal acquis, Kouchner a dû modérer son langage. Il ne parle plus depuis son entrée en fonction de «génocide au Darfour». Ces deux derniers jours, Jacky Mamou dans Libération et BHL dans le Parisien, lui ont emboîté le pas, désireux de se démarquer du fiasco de l’Arche de Zoé.

Eric Breteau, le responsable de l’Arche de Zoé, ne se voit-il pas comme un héritier de Kouchner en 1994 au Rwanda, lorsque ce dernier tentait en vain d’arracher des orphelins tutsis aux génocidaires hutus?

Au Tchad et au Darfour aujourd’hui, on est loin de ce cas de figure. Il n’y a pas de génocide et on trouve sur place suffisamment de structures humanitaires.
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