November 5, 2007
Le point de départ serait la convention de Genève de 1951
Les responsables de L'Arche de Zoé "restent convaincus que leur mission était légitime"
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 05.11.07 | Extrait
"LA CONVENTION DE GENÈVE JUSTIFIE TOUT"
Pour Eric Breteau, par exemple, "le point de départ, c'est la convention de Genève de 1951 qui justifie le sauvetage d'enfants menacés, explique Marc Garmirian. Pour lui, ça justifie tout, ça justifie qu'on les sorte sans procédure administrative du Tchad". "Jusqu'au moment où je suis sorti de la prison, ils restaient convaincus que leur mission était légitime", a-t-il expliqué.
Le désarroi des familles d'accueil LE MONDE | 05.11.07 | Extrait Puis L'Arche de Zoé remet à la famille une "charte" : l'association s'y engage à ne violer aucune loi et à ne jamais mettre les enfants en péril. Jean se met à étudier le "Guide pratique de la demande d'asile". N'DJAMENA (AFP) - Les auditions ont repris lundi pour les inculpés encore incarcérés au Tchad dans l'affaire de l'Arche de Zoé, au lendemain du rapatriement spectaculaire en Europe, par le président français Nicolas Sarkozy, des journalistes français et des hôtesses espagnoles libérés. Evènement Pour les dix Européens et quatre Tchadiens restés à N'Djamena, la procédure judiciaire devrait à présent s'inscrire dans la durée, surtout pour les six bénévoles français de l'association Arche de Zoé à l'origine de la tentative très controversée de transport en France de 103 enfants depuis l'est du Tchad. Selon des sources judiciaires, une libération pourrait intervenir dans les prochains jours pour le stewart espagnol de l'avion qui devait transporter les enfants le 25 octobre, et pour le pilote belge qui en a acheminé une partie depuis la frontière tchado-soudanaise à Abéché, dans l'est du Tchad. Le steward n'a pas été libéré avec ses collègues hôtesses de l'air pour le simple motif qu'il ne devait être "entendu au fond que lundi", avait estimé dimanche Me Jean-Bernard Padaré, l'avocat d'une partie des inculpés. Madrid a espéré pour lui un "dénouement" rapide. Quant au Belge Jacques Wilmart, âgé des 75 ans, le président tchadien Idriss Deby Itno a jugé dimanche son cas "préoccupant" et a demandé à la justice de l'examiner, "pour que nous n'ayons pas demain entre les mains un cas de conscience", a-t-il dit. Le juge d'instruction a entamé lundi, par le pilote et le copilote espagnols, une nouvelle série d'auditions. Le steward et les bénévoles de l'Arche de Zoé, à l'exception de son président Eric Breteau déjà entendu samedi, ont également été acheminés au palais de justice de N'Djamena. Les six membres de l'association, ainsi que les trois journalistes rapatriés en France, sont inculpés d'"enlèvement de mineurs" et "escroquerie". Les sept Espagnols, le Belge et les quatre Tchadiens sont poursuivis pour "complicité". Les 21 inculpés encourent au Tchad cinq à vingt ans de travaux forcés. Libéré et rentré en France, le journaliste de l'agence Capa Marc Garmirian a affirmé lundi que si les responsables de l'association étaient "convaincus de faire le bien", ils ont "menti à tout leur staff", ainsi qu'aux "gens qui leur ont confié les enfants" et aux "enfants eux-mêmes" sur leur "objectif final". L'Arche de Zoé dit avoir voulu sauver des "orphelins" du Darfour, région soudanaise en guerre civile limitrophe du Tchad, ce que contredit une enquête des organisations humanitaires internationales. Après avoir redit tout le mal qu'il pensait de l'opération, qualifiée d'"équipée assez lamentable", le président Sarkozy a toutefois "souhaité" dimanche à N'Djamena que les ressortissants français puissent être jugés en France. "Il n'y pas encore de demande officielle d'extradition", a expliqué lundi le ministre tchadien de la Justice Albert Pahimi Padacké, "la justice tchadienne continue à travailler en vue d'un éventuel procès au Tchad". Les accords de coopération signés entre les deux pays en 1976 ouvrent la voie à une extradition. Encore faut-il que les Français soient poursuivis en France, ce qui n'est pas encore le cas, même si une information judiciaire visant les activités de l'Arche de Zoé a été ouverte le 24 octobre. "S'il y a une demande officielle en ce sens, la justice tchadienne décidera en fonction des accords de 1976 qu'il faudra interpréter", a estimé le ministre tchadien. "Sur le plan politique, nous ne sommes pas hostiles a priori à un procès en France", a reconnu lundi un haut responsable tchadien. "Mais cela ne peut pas se passer uniquement entre les deux présidents", a-t-il souligné, alors que les échanges d'amabilités affichés la veille par Nicolas Sarkozy et Idriss Deby ont agacé nombre de magistrats tchadiens, qui ont dénoncé des "pressions politiques" afin que la libération des journalistes et des hôtesses coïncide avec la visite éclair du chef d'Etat français. |
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Re: Le point de départ serait la convention de Genève de 1951
PARIS (Reuters) - Les responsables de "l'Arche de Zoé" ont menti à tous les Tchadiens mais restent convaincus de la légitimité de leur tentative pour envoyer des enfants en France, selon Marc Garmirian, l'un des trois journalistes libérés dimanche au Tchad.
"Ils ont menti a tous les Tchadiens, mais ça ils me l'ont dit. C'était selon eux une condition sine qua non de la réussite de l'opération", a-t-il expliqué lundi à Reuters télévision.
Marc Garmirian a souligné que les membres de l'association avaient travaillé un mois et demi avec une centaine de personnes, comptables, nounous, cuisinières ou chauffeurs.
"A toutes ces personnes là, leur message a été 'on ouvre un orphelinat à Abéché, on va prendre en charge les enfants orphelins du Darfour et il y aura une école, il y aura du sport, il y aura du dessin, il y aura tout ce qu'on veut", a-t-il dit.
"Mais a aucun moment ils leur ont dit qu'ils allaient les envoyer en France."
"Jusqu'au moment où je suis sorti de la prison, ils restaient convaincus que leur mission était légitime", avait auparavant précisé Marc Garmirian sur Europe 1, à propos, notamment, du chef de l'opération Eric Breteau et de son amie Emilie Lelouch.
"Ils comprennent ce qui leur arrive mais ils considèrent toujours qu'au nom de la Convention de Genève de 1951, ils étaient dans une action légitime", a-t-il ajouté.
Quatorze personnes, dont six Français, restent emprisonnées au Tchad après le rapatriement par Nicolas Sarkozy de trois journalistes et de quatre hôtesses de l'air espagnoles.
Au total, 21 personnes sont poursuivies par la justice tchadienne et encourent entre cinq et vingt ans de travaux forcés.
"DES EXALTÉS"
Marc Garmirian a estimé que le terme de "Pieds-Nickelés" pouvait s'appliquer aux membres de "l'Arche de Zoé." "On peut considérer que c'est des illuminés, des exaltés", a-t-il dit.
Hervé Chabalier, le "patron" de l'agence Capa pour laquelle travaille le journaliste, a souligné pour sa part "un point" sur lequel les membres de l'opération ont, selon lui, commis "une véritable faute."
"Quand ils ont demandé des enfants aux différents chefs de village qui se trouvent de l'autre côté de la frontière, ils ont dit que c'était pour ramener ces enfants à l'orphelinat d'Abéché", a-t-il expliqué.
"Ils n'ont pas dit à ce moment là que c'était une étape pour les ramener en France."
"Le principal problème était de savoir si ces enfants étaient soudanais ou tchadiens et orphelins ou pas de père et de mère", a souligné Marc Garmirian.
"La manière dont ils ont travaillé sur cette question là pose un certain nombre de problèmes. Il y a une perte d'information entre ce qu'ils ont expliqué aux Tchadiens et ce que les messagers qu'ils ont envoyé dans les villages ont expliqué aux enfants", a-t-il dit.
Interrogé sur les conditions de détention au Tchad des membres de l'association, journalistes et hôtesses espagnoles, le journaliste a précisé qu'elles étaient "au-dessus des normes locales" mais difficiles, en particulier après leur transfert à la prison de N'Djamena.
"On s'est retrouvés là en prison, vraiment, derrière des barreaux et ça a fait un choc pour les hôtesses. La prison prenait une réalité à ce moment-là", a-t-il expliqué.
"Même si les portes des cellules sont restées ouvertes, même si on a eu des conditions bien au-dessus des normes locales, ça a été quand même un peu difficile", a-t-il ajouté.
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"Ils ont menti a tous les Tchadiens, mais ça ils me l'ont dit. C'était selon eux une condition sine qua non de la réussite de l'opération", a-t-il expliqué lundi à Reuters télévision.
Marc Garmirian a souligné que les membres de l'association avaient travaillé un mois et demi avec une centaine de personnes, comptables, nounous, cuisinières ou chauffeurs.
"A toutes ces personnes là, leur message a été 'on ouvre un orphelinat à Abéché, on va prendre en charge les enfants orphelins du Darfour et il y aura une école, il y aura du sport, il y aura du dessin, il y aura tout ce qu'on veut", a-t-il dit.
"Mais a aucun moment ils leur ont dit qu'ils allaient les envoyer en France."
"Jusqu'au moment où je suis sorti de la prison, ils restaient convaincus que leur mission était légitime", avait auparavant précisé Marc Garmirian sur Europe 1, à propos, notamment, du chef de l'opération Eric Breteau et de son amie Emilie Lelouch.
"Ils comprennent ce qui leur arrive mais ils considèrent toujours qu'au nom de la Convention de Genève de 1951, ils étaient dans une action légitime", a-t-il ajouté.
Quatorze personnes, dont six Français, restent emprisonnées au Tchad après le rapatriement par Nicolas Sarkozy de trois journalistes et de quatre hôtesses de l'air espagnoles.
Au total, 21 personnes sont poursuivies par la justice tchadienne et encourent entre cinq et vingt ans de travaux forcés.
"DES EXALTÉS"
Marc Garmirian a estimé que le terme de "Pieds-Nickelés" pouvait s'appliquer aux membres de "l'Arche de Zoé." "On peut considérer que c'est des illuminés, des exaltés", a-t-il dit.
Hervé Chabalier, le "patron" de l'agence Capa pour laquelle travaille le journaliste, a souligné pour sa part "un point" sur lequel les membres de l'opération ont, selon lui, commis "une véritable faute."
"Quand ils ont demandé des enfants aux différents chefs de village qui se trouvent de l'autre côté de la frontière, ils ont dit que c'était pour ramener ces enfants à l'orphelinat d'Abéché", a-t-il expliqué.
"Ils n'ont pas dit à ce moment là que c'était une étape pour les ramener en France."
"Le principal problème était de savoir si ces enfants étaient soudanais ou tchadiens et orphelins ou pas de père et de mère", a souligné Marc Garmirian.
"La manière dont ils ont travaillé sur cette question là pose un certain nombre de problèmes. Il y a une perte d'information entre ce qu'ils ont expliqué aux Tchadiens et ce que les messagers qu'ils ont envoyé dans les villages ont expliqué aux enfants", a-t-il dit.
Interrogé sur les conditions de détention au Tchad des membres de l'association, journalistes et hôtesses espagnoles, le journaliste a précisé qu'elles étaient "au-dessus des normes locales" mais difficiles, en particulier après leur transfert à la prison de N'Djamena.
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Réfugiés et droit d'asile dans le monde
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