November 5, 2007

Humanitaire : la Croix rouge dénonce


D'après la croix-rouge, il serait illégal de faire disparaitre des personnes. J'attend de pouvoir parcourir le rapport le plus récent dont le Figaro vient d'annoncer la parution.

La croix rouge dénonce mais d'après les juges de Nanterre - qui ne m'ont toujours pas répondu -, tout baigne.

International
Publié le 05 novembre 2007 à 18h24
Humanitaire : la Croix rouge dénonce

La Croix Rouge internationale dénonce dans un rapport la mise en danger des opérations humanitaires par l'incompétence de certaines organisations et les lacunes dans la législation des pays de destination.

Le Figaro, avec AFP

Publication CICR 2007 réf. 0929
Personnes portées disparues - Une tragédie oubliée

Depuis que les hommes se font la guerre, des personnes disparaissent.
Le sort de ces personnes dans les conflits armés et la souffrance de leurs proches ne cessent de préoccuper le CICR. Ce rapport, confié par le CICR à un journaliste indépendant, remet sur le devant de la scène la tragédie vécue par les personnes disparues et leurs familles.

Sur icrc.org


Publication CICR 2003 réf. S2002.06
Les disparus : briser le silence

Le poster – "Les disparus : briser le silence" attire l'attention sur le sort des disparus et de leurs proches au moyen d'une image et d'un message simples mais puissants.

Sur icrc.org


GENEVE (AFP) - La Croix rouge internationale a dénoncé lundi dans un rapport la mise en danger des opérations humanitaires par l'incompétence de certaines organisations et les lacunes dans la législation des pays de destination.

Le cas de l'association française l'arche de Zoé et de sa tentative d'expatriation de 103 enfants tchadiens pour une adoption en France est un exemple de ces carences, a souligné un responsable de la Fédération internationale des sociétés de la Croix rouge et du Croissant rouge.

"Nous avons l'impression que c'est un cas typique où le manque de préparation, l'omission de rendre compte et de s'enregistrer pourrait provoquer de sérieux problèmes pour les acteurs" de l'intervention humanitaire, a déclaré l'assistant du Secrétaire général de la Fédération, Ibrahim Osman, devant la presse.

Selon l'un des auteurs du rapport, David Fisher, "certains de ces acteurs ne respectent pas les standards de qualité internationaux reconnus".


Les réponses fournies par les organisations humanitaires à un questionnaire de la Croix rouge ont montré que 81% font appel à du "personnel sans formation ou qualification" et que 91% de ce personnel adopte sur le terrain "un comportement inacceptable d'un point de vue culturel".

"Même si seul un petit nombre d'acteurs font cela, comme envoyer des objets inutiles, du prosélytisme, utiliser des médicaments périmés ou même pratiquer la médecine sans formation appropriée, ça ébranle la confiance du public pour l'ensemble de l'aide humanitaire", a commenté David Fischer.

Dans cette étude basée sur des consultations avec des gouvernements, des agences de l'ONU et des organisations non gouvernementales, la Croix rouge dénonce également "la lenteur des formalités douanières et les frais connexes qui peuvent bloquer des articles de secours (...) et augmenter les coûts".

En 2005, l'aide alimentaire pour les victimes d'une sécheresse dans un pays africain dont le rapport taît le nom a pris un mois de retard à cause de l'acquittement de taxes exigées par le gouvernement, selon le rapport.

L'étude pointe également la fourniture inappropriée de biens comme des médicaments périmés, de la nourriture avariée ou des vêtements inadaptés aux conditions locales.

Le rapport relève l'exemple d'une entreprise privée ayant offert l'an dernier de la nourriture en poudre pour chiens destinées à des enfants victimes d'inondations au Kenya.

"Le nombre et les types d'acteurs internationaux intervenant lors de catastrophes de grande ampleur ont considérablement augmenté", souligne le rapport, qui souligne l'interêt croissant manifesté par des entreprises privées.

"Dans les années à venir, les effets conjugués de la multiplication des opérations internationales de secours et l'augmentation du nombre d'acteurs risquent de compliquer encore davantage une situation réglementaire déjà difficile", relève l'étude.

La Fédération appelle à adopter des lignes directrices pour aider les gouvernements à se préparer aux situations où ils devraient faire appel à l'aide internationale en cas de catastrophe.


- Il serait illégal de faire disparaitre des personnes -


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Re: Humanitaire : la Croix rouge dénonce
vendredi 26 oct, 06 h 53

VATRY (AFP) - L'arrestation de neuf Français accusés d'avoir enlevé une centaine d'enfants de l'est du Tchad et du Darfour est due à un "revirement des autorités tchadiennes", a estimé vendredi un membre de l'association qui a monté l'opération.

Les neuf Français -- des membres de l'ONG et trois journalistes -- interpellés jeudi à Abéché et soupçonnés par les autorités tchadiennes de "trafic d'enfants", étaient toujours en garde à vue vendredi matin, selon un responsable local qui a requis l'anonymat."L'enquête se poursuit", a-t-on ajouté de même source.

"Nous n'avons pas d'explication sur ce revirement", a déclaré Christophe Letien, un membre de l'association Arche de Zoé, lors d'une conférence de presse à l'aéroport de Vatry (est de la France), où une centaine de familles, venues pour accueillir 103 enfants venant du Tchad et du Darfour, ont passé la nuit de jeudi à vendredi après l'arrestation des accompagnateurs français des enfants.

Selon lui, les neuf Français arrêtés au Tchad auraient été victimes de violences après leur interpellation. "Notre équipe vient de se faire tabasser, la situation s'envenime", a-t-il dit, sans donner plus de précision. Selon M. Letien, les autorités tchadiennes étaient au courant de l'opération, a-t-il assuré, présentant notamment des photocopies d'autorisations de tournage délivrées aux trois journalistes accompagnant les membres de l'association sur place.

"L'association a des attestations de chefs de tribus et de maires assurant que les enfants étaient bien orphelins de père et de mère", a souligné M. Letien. Selon lui, les personnes arrêtées au Tchad étaient auprès des enfants depuis six semaines et tout "s'était bien passé". Le président tchadien Idriss Deby Itno a déclaré vendredi que les responsables de l'opération seraient "sévèrement sanctionnés".

L'association Arche de Zoé affirme avoir monté cette opération, baptisée Children Rescue, afin de "sauver de la mort" des orphelins des troubles du Darfour et de les faire "accueillir" par des familles en France.

La tentative "d'enlèvement" d'une centaine d'enfants originaires du Soudan et du Tchad est à la fois illégal et irresponsable, en violation de toutes les règles internationales, a déclaré vendredi le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef). "Ce qui s'est passé au Tchad et la manière dont ça s'est passé est à la fois illégal et irresponsable. Ca s'est passé en violation de toutes les règles internationales", a souligné la porte-parole de l'Unicef, Véronique Taveau, devant la presse à Genève.

Selon la Convention de La Haye sur l' adoption internationale de 1993, "dans le cas où des enfants seraient séparés de leurs parents à cause d'une guerre ou d'une catastrophe naturelle, on ne peut tenir pour acquis qu'ils n'ont plus aucun proche ni parents vivants", a rappelé la représentante de l'Unicef. "Ils ne peuvent donc pas être pris en compte pour l'adoption internationale et la priorité devrait être donnée à la recherche de leurs familles", a-t-elle souligné.

L'Unicef, qui a eu accès au centre social où se trouvent actuellement les enfants, essentiellement des garçons âgés d'un à huit ans selon l'organisation, a noté qu'ils portaient tous un bracelet avec un numéro d'identification. "Nous ne savons pas à quoi cela correspond", a relevé la porte-parole, qui a indiqué que des recherches étaient en cours, conjointement avec le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), la Croix-Rouge internationale et des organisations non gouvernementales sur place, pour retrouver leurs familles.

Le président tchadien Idriss Deby Itno a déclaré vendredi que les responsables de l'opération controversée et avortée visant à emmener en France une centaine d'enfants de l'est du Tchad et du Darfour (ouest du Soudan), seraient "sévèrement sanctionnés".

Le chef de l'Etat s'est rendu vendredi matin auprès des 103 enfants "récupérés" la veille par les autorités tchadiennes à Abéché, principale ville de l'est du pays, alors qu'ils allaient être embarqués dans un avion à destination de la France par l'ONG française Arche de Zoé. Il a qualifié l'opération de cette association d'"inhumaine", "impensable" et "inadmissible", a-t-on appris auprès de la présidence tchadienne.

L'association Arche de Zoé affirme avoir monté cette opération, baptisée Children Rescue, afin de "sauver de la mort" des orphelins affectés par la guerre civile au Darfour, et les faire "accueillir" par des familles en France. Des personnes employées par l'ONG ont expliqué sous couvert de l'anonymat que des enfants "mal en point" avaient été acheminés par avion à Abéché ces dernières semaines, lors de plusieurs vols, notamment à partir de la ville d'Adré, à la frontière Tchad-Soudan.

Plusieurs observateurs présents dans la région ont toutefois estimé qu'une partie des enfants, qu'ils soient soudanais ou tchadiens, venaient probablement des camps de réfugiés et de déplacés situés dans l'est du Tchad. Les troubles au Darfour ont fait environ 200.000 morts et 2,1 millions de personnes déplacées depuis février 2003, selon l'ONU, des chiffres que ne reconnaît pas Khartoum.

Deux journalistes de France 3 et de Capa, ainsi qu'un membre d'un collectif photo, figurent parmi les Français arrêtés jeudi sous l'accusation d'avoir "enlevé" une centaine d'enfants, indiquent vendredi les médias et le collectif concernés.

Marie-Agnès Peleran, journaliste à France 3 Méditerranée, a été arrêtée au Tchad où elle était en "congé humanitaire de solidarité", a indiqué la chaîne publique à l'AFP. "Dès jeudi à 22 heures, la direction de l'information de France 3 a saisi le Quai d'Orsay", a ajouté France 3 qui "souhaite que soit respectée la discrétion nécessaire dans cette affaire".

L'agence Capa a fait état de son côté de l'arrestation d'un de ses journalistes, Marc Garmirian. Le directeur de Capa, Hervé Chabalier, a indiqué à l'AFP "être en contact avec le Quai d'Orsay". "Nous avons parlé avec notre journaliste Marc Garmirian, il est bien traité, il a été entendu et nous attendons des autorités tchadiennes qu'elles reconnaissent son statut de journaliste. Nous ne sommes pas organisateurs de quoi que ce soit", a-t-il dit.

Selon une journaliste du collectif photo "Synchro-X", un de leurs membres, Jean-Daniel Guillou, figure également parmi les Français interpellés.

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