November 12, 2007

L’alcool agit souvent comme moteur des violences conjugales


L'Insee livre lundi sa version revue et corrigée du taux de chômage20minutes.fr

PARIS (AP), extrait - Un des six ressortissants français incarcérés au Tchad dans l'affaire de l'Arche de Zoé, une infirmière, a été hospitalisée dimanche à la base militaire française de N'Djamena suite à une tentative de suicide, a-t-on appris de source judiciaire française. La jeune femme est "tirée d'affaire", précise-t-on de même source.

L'infirmière, a-t-on expliqué à l'Associated Press, "a absorbé des médicaments trouvés sur place".
Une autre source française a confirmé que son état n'inspirait pas d'inquiétude, sans préciser la cause de l'hospitalisation.

L'état-major des armées a de son côté indiqué qu'une "jeune femme de Children Rescue (le nom de l'Arche de Zoé au Tchad, NDLR) qui était en prison tchadienne a été hospitalisée sur la base militaire française de N'Djamena dans l'après-midi". L'état-major des armées n'a pas fourni de plus amples précisions.

Au rapport
Toujours plus d’enfants en détresse
Libé, le 12/11/07

L’an dernier, 98 000 enfants ont été déclarés «en danger». Soit 1 000 de plus que l’an passé. C’est ce que révèle l’Odas (l’Observatoire national de l’action sociale décentralisée) dans l’étude annuelle qu’il présente aujourd’hui. Repérés en difficulté, ces enfants ont été orientés vers la protection administrative ou judiciaire de l’enfance. En moins de dix ans, c’est une augmentation de 18 %. En 2006, parmi les enfants «en danger», on trouve davantage d’adolescents et de préadolescents. Mais les moins de 6 ans pèsent tout de même près de 30 %. Et, jusqu’à 15 ans, on compte plus de garçons signalés que de filles.

Les enfants dits «à risque» représentent 80 % des jeunes «en danger» . Ils ne sont pas considérés comme maltraités, mais leurs conditions d’existence risquent de compromettre leur santé psychologique et leur éducation. En 2006, ils sont 2 000 de plus que l’année précédente.

Pour près d’un jeune sur deux, les carences parentales ont des retombées sur la scolarisation et la socialisation (non-respect des règles de la vie en société, pratiques addictives). «Il apparaît donc bien urgent de doubler l’amélioration de nos réponses individuelles à l’enfance en danger par la construction d’un projet social global pour soutenir et accompagner les familles en difficulté», estime l’Odas.

Les 20 % restant sont des enfants «maltraités». En 2006, le chiffre diminue de 5 %. Pas de quoi franchement se réjouir, puisqu’entre 1998 et 2006 le poids des violences psychologiques a doublé. Celles-ci représentent 44 % des situations, avec les négligences lourdes. Dans le même temps, le nombre d’enfants pris en charge au titre de la protection de l’enfance évolue peu (quatre fois moins que les signalements recensés sur la même période). Selon l’Odas, ce décalage met en lumière le phénomène des signalements dits «itératifs» (transmis plusieurs années de suite pour le même enfant), mais qui n’ont pas abouti à une prise en charge.

Trois fois sur quatre, les difficultés intrafamiliales sont à l’origine du signalement. Dans près de la moitié des cas, ce sont des carences éducatives parentales. Ensuite viennent les conflits de couple ; 10 400 enfants sont concernés par les violences conjugales. L’an dernier, la part de la précarité économique était en nette hausse. Entre 2005 et 2006, les enfants qui en étaient victimes sont passés de 12 600 à 16 100 (16 % des signalements).


La violence familiale explosePlus de 300 000 femmes vivent avec un conjoint violent
Le Figaro, le 12/11/07

L’Observatoire national de la délinquance estime à 820 000 le nombre de victimes de violences physiques commises par un membre du foyer.

Près de la moitié des violences physiques sont commises au sein des familles.
Tel est l’un des principaux enseignements de l’enquête de l’Observatoire national de la délinquance (OND), dont le rapport annuel est publié aujourd’hui par son président, Alain Bauer. Selon les estimations de l’OND, on compte 820 000 victimes (majeurs ou mineurs) de violences physiques commises par une personne vivant avec elles et 930 000 victimes de violences commises hors du foyer. Au total, environ 5 % de la population française de 18 à 60 ans, soit 1,7 million de personnes, ont subi au moins un acte de violence ces deux dernières années. Un chiffre quatre fois supérieur aux 400 000 plaintes enregistrées par les parquets.

Parmi ces actes, le phénomène des violences conju­gales reste une préoccupation majeure. Ainsi 330 000 femmes déclarent vivre avec un compagnon qui a porté la main sur elles au cours des deux dernières années. Dans ces affaires, l’alcool agit souvent comme moteur des violences conjugales.
Ainsi, selon Étienne Apaire, président de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), les dossiers judiciaires montrent qu’«un auteur sur trois a bu lors des faits». Et, quand l’agression se déroule en dehors du couple, la femme est victime d’un ex-conjoint dans 32 % des cas.

D’inquiétants chiffres de viols

Pour recueillir ces confidences, les enquêteurs de l’OND et de l’Insee ont interrogé un large panel de 11200 personnes. Ils se sont arrangés pour que les réponses ne soient pas influencées par la présence du conjoint au domicile de la personne sondée. Non sans raison : un quart des femmes interrogées leur ont avoué qu’elles n’avaient jamais parlé à quiconque des violences subies avant l’enquête.

Les coups ne sont pas seuls en cause. Plus de 200 000 femmes déclarent avoir subi un viol ou une tentative en 2005 et 2006. «Les violences sexuelles au sein du ménage sont bien plus souvent des viols qu’en dehors», explique Cyril Rizk, statisticien à l’OND. Ce tableau inquiétant bat en brèche les analyses de certains criminologues, qui considéraient que la baisse des violences sexuelles dans la statistique officielle traduisait sans doute un épuisement du stock d’affaires non révélées. C’est tout le contraire. Selon l’enquête, seulement 5 % des victimes ayant subi des violences physiques ou sexuelles dont l’auteur est le conjoint ont déposé plainte. En outre, 92 % de ces actes n’ont fait l’objet d’aucun signalement à la police ou à la gendarmerie.


- Seul 20% sont des enfants « maltraités » -


Posted 17 years, 11 months ago on November 12, 2007
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Re: L’alcool agit souvent comme moteur des violences conjugales
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