November 13, 2007

José Bové, un cas entre les mains de Rachida Dati


PARIS (Reuters), Arche de Zoé, le 30 octobre - En déplacement en Corse, le président Nicolas Sarkozy a déclaré, sans plus de précisions, que les autorités françaises tenteraient "de trouver des accords pour que personne dans cette affaire ne perde la face".

Les syndicats ont peur de perdre la bataille de l'opinion
LE MONDE | 13.11.07 | Extrait

Les syndicats risquent gros dans les prochains jours. Le succès des grèves du mercredi 14 novembre pourrait bien se transformer en cadeau empoisonné. Que feront-ils de cette éventuelle réussite si le gouvernement, comme il n'a cessé de le répéter, ne change rien à sa réforme des régimes spéciaux de retraite ?

Grèves du 14 novembre : l'épreuve de force reprend entre le gouvernement et les syndicats
LEMONDE.FR | 13.11.07

Le président de la République comme les syndicats jouent leur crédibilité dans la bataille de la réforme des régimes spéciaux de retraites. Le trafic devrait être très perturbé sur les réseaux SNCF et RATP.


Politique, OGM.
José Bové devrait éviter la prison

mardi 13 novembre 2007 | Le Parisien, extrait

L'entourage de l'ancien candidat à l'élection présidentielle (1,32 % des voix) ne cesse de mettre en avant cette « situation paradoxale ». Pour Olivier Keller, chargé des OGM au sein de la Confédération paysanne, « on ne peut pas condamner des gens qui ont eu raison trop tôt ». François Roux, l'avocat de José Bové, renchérit en expliquant que « cela n'a aucun sens de l'emprisonner aujourd'hui ».

« Son cas est entre les mains de Rachida Dati »


Reçu vendredi par Nathalie Kosciusko-Morizet pour parler, justement, des OGM, José Bové a fait part à la secrétaire d'Etat à l'Ecologie de sa « situation singulière ». Hier, il a demandé « une sorte de paix des braves » entre pro et anti-OGM. L'entourage de José Bové souligne combien il « serait désagréable » pour lui de retourner en prison, tout en disant qu'il était prêt à l'assumer. L'altermondialiste avait déjà été incarcéré en juin 2003. Aujourd'hui, il met la pression sur le gouvernement et surtout sur la garde des Sceaux. « Plus que jamais, son cas est entre les mains de Rachida Dati », a confié François Roux. « Le 10 décembre, on connaîtra la position du procureur de la République, donc de la ministre de la Justice », a-t-il précisé.


- Pourvu que personne ne perde la face ? -


Posted 17 years, 11 months ago on November 13, 2007
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Re: José Bové, un cas entre les mains de Rachida Dati
FACE A NOS LECTEURS.
Xavier Bertrand : « Il faut que personne ne perde la face »
Alors que l'Elysée attend que la CGT se décide à appeler ses troupes à arrêter la grève et à négocier, Xavier Bertrand, le ministre du Travail, s'est expliqué hier à Saint-Ouen, au siège de notre journal, face à huit de nos lecteurs.
> Voir notre vidéo
> Les cheminots renâclent encore à sortir de la grève
> Sarkozy reste confiant
> La colère des ouvriers de la SNCF

Le Parisien | 15-11-2007
Posted 17 years, 11 months ago by Anonymous • • • Reply
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Re: José Bové, un cas entre les mains de Rachida Dati
MILLAU (AFP) - La peine de quatre mois de prison ferme à laquelle a été condamné en 2005 José Bové pour un arrachage d'OGM a été convertie en jours-amende, a annoncé le leader altermondialiste à la sortie du tribunal de grande instance de Millau, où il était convoqué lundi par la juge d'application des peines.

Le procureur de la République et la juge d'application des peines ont accepté d'aménager la peine de prison en jours-amendes dont le montant sera notifié à ses avocats le 17 décembre, a ajouté José Bové.

Le leader altermondialiste a par ailleurs annoncé qu'il observerait une grève de la faim avec des militants opposés aux organismes modifiés (OGM) à compter du 3 janvier 2008 afin de protester contre le fait qu'un véritable moratoire n'ait pas été décidé par le gouvernement à l'issue du Grenelle de l'environnement.

Déchirant une photocopie du décret du ministère de l'Agriculture ayant suspendu la semaine dernière l'utilisation du Mon810, maïs OGM de la firme Monsanto cultivé en France, jusqu'au 9 février 2008, José Bové a estimé que "c'est complètement inacceptable" et que la parole publique avait été "bafouée". "Il faut que l'année 2008 soit une année sans OGM, que le moratoire soit effectif", a-t-il ajouté.

José Bové avait été condamné en novembre 2005 par la cour d'appel de Toulouse à quatre mois de prison ferme pour un arrachage de plants de maïs transgénique à Menville (Haute-Garonne) un an plus tôt. Une peine confirmée en février par la Cour de cassation.
Posted 17 years, 10 months ago by Anonymous • • • Reply
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