November 15, 2007

Une fillette torturée par ses parents (adoptifs)


Cette fillette de 4 ans, adoptée à 3 mois, n'aurait-elle bénéficiée d'aucun suivi ? S'agirait-il encore d'un dispositif et de contrôles insuffisants ? Faut-il douter de cette information ?

La « communication » constitue l’instrument de gouvernement permanent des régimes démocratiques. Elle est, pour eux, ce que la propagande est aux dictatures. • Noam Chomski, Plus efficace encore que les dictatures, Le lavage de cerveaux en liberté, en une du Monde diplomatique d'août 2007

Fait Divers, Yvelines
Une fillette torturée par ses parents
jeudi 15 novembre 2007, 14h50 | leparisien.fr

Un couple résidant à Sartrouville (Yvelines) soupçonné d'avoir commis des actes répétés de torture et de barbarie sur leur fille adoptive de 4 ans, actuellement hospitalisée à Necker à Paris, a été déféré aujourd'hui au parquet de Versailles.

«Jamais une enfant aussi jeune n'a présenté un tel tableau clinique de sévices selon les médecins de Necker, à l'origine du signalement au parquet», indique Luc-André Lenormand, vice-procureur à Versailles.

Dents et cheveux arrachés, os fracturés, dépigmentations multiples dues à l'ingestion de produits corrosifs, ulcération de la langue et de l'oesophage, traces de morsures humaines sur les bras et de coups sur tout le corps : l'enfant, aujourd'hui hors de danger, aurait été martyrisée dès l'âge de 6 mois, a précisé M. Lenormand.

«Les médecins pensent qu'elle a été secouée dès 6 mois, âge où elle a perdu l'usage d'un oeil», a-t-il rapporté.

D'origine marocaine, la fillette, née à Meulan (Yvelines) a été adoptée à 3 mois par ce couple qui avait déjà un enfant biologique de deux ans son aîné.


Les parents, lui ingénieur agronome Rmiste âgé de 46 ans, elle, 40 ans, sans emploi et d'origine algérienne, ont été placés mardi en garde à vue.

«Ils nient tout, excluant tout acte de violence, expliquant que leur fille est une enfant fragile et malade», a ajouté M. Lenormand.

«Ce sont des parents à l'excellente réputation qui racontaient à leur entourage que leur fille allait mourir», a-t-il précisé : «Ils consultaient constamment des médecins pour obtenir des examens complémentaires répétés, prétendant ignorer la cause des symptômes : c'est ce qu'on appelle le syndrome de Münchausen», a dit le vice-procureur évoquant le nom médical donné à une pathologie rare d'affabulation de l'adulte qui inflige des sévices à un enfant pour attirer l'attention.

Les parents déférés ce matin devant le parquet, devraient être mis en examen pour «actes de torture et de barbarie sur mineur de 15 ans ayant entraîné l'infirmité permanente par un ascendant adoptif», crime puni de 30 ans de réclusion.




Extrait du 20h de France 2



Maltraitance : le couple de Drancy condamné
LCI/TF1, le 24/03/2005

Un couple soupçonné d'avoir laissé ses cinq enfants, âgés de 13 mois à 7 ans, dans un état de dénuement total, privés de nourriture et vivant dans leurs excréments a été condamné mercredi soir par le tribunal de Bobigny à 18 mois ferme pour le père et 12 mois ferme pour la mère. Le procureur Marie-Laure Gauliard-Plesse avait demandé deux ans ferme contre le père âgé de 34 ans qui comparaissait détenu, et six mois ferme contre la mère âgée de 30 ans. Le tribunal a suivi les demande du ministère publique concernant le droit parental : la tribunal a prononcé le retrait de l'autorité parentale à leur encontre. Les cinq enfants sont confiés à l'Aide sociale à l'enfance (ASE).

"Le jugement me semble mesuré. Ma cliente a envie de tourner la page. Elle admet qu'elle a eu une attitude pas normale", a commenté Maîtr Nathalie Barbier, avocate de Véronique, la mère, à l'issue de l'audience. Le tribunal a également assorti ces peines de mise à l'épreuve et obligation de soins pour les deux.

Excréments, cafards, coups...

Véronique et son concubin David avaient été arrêtés en août 2004 dans leur appartement de Drancy, où les prévenus vivaient avec leurs cinq enfants et un Malinois, un chien de très grande taille. Alertés par un signalement, les policiers avaient trouvé un cloaque, décrivant un logement dans un état de saleté catastrophique, jonché d'immondices et d'excréments animaux et humains, et envahi par les cafards. Les parents étaient poursuivis pour "privation de soin ou d'aliments compromettant la santé d'un mineur" et encouraient sept ans de prison. David était également jugé pour "violence suivie d'incapacité n'excédant pas 8 jours sur mineur de 15 ans". "Le plus jeune faisait le poids d'un bébé d'un mois. Il a failli mourir. Les autres ont des séquelles psychologiques", s'est indigné le procureur Marie-Laure Gauliard-Plesse, fixant le père dans le box, et la mère, penaude à la barre. Le père a minimisé la gravité des faits, rejetant la faute sur son travail, "très prenant", et les services sociaux, "injoignables". "Les enfants cassaient tout à la maison. Comme ça se tirait dessus dans la cité, je préférais qu'ils cassent tout à la maison", a-t-il encore tenté de se justifier.

Les cinq enfants, qui ont été placés à l'aide sociale à l'enfance (ASE), étaient représentés par une avocate désignée par le conseil général, administrateur ad hoc. L'association Enfance et Partage s'est également constituée partie civile.




Plus d'infos sur colloque.enfance-et-partage.org


Ces journées - du 20 et 21 novembre 2007 à l'Unesco - s’adressent à tous les professionnels qui souhaitent approfondir leur réflexion personnelle et la partager avec d’autres professionnels européens autour des thèmes suivants :

  • Média et enfance en danger ; quelle influence et responsabilité des média sur la perception collective de l’enfance en danger ; professionnels de l’enfance et des média : une éthique commune à construire
  • Communication interdisciplinaire et secret professionnel
  • Mineur agresseur et victime à la fois
  • L’accompagnement du mineur en cas de défaillance parentale.


- Un crime puni de 30 ans de réclusion -


Posted 18 years, 1 month ago on November 15, 2007
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Re: Une fillette torturée par ses parents (adoptifs)
Effroyable affaire de maltraitance en France
ven 16 nov
RTLinfo.be

Un couple résidant à Sartrouville, en région parisienne a été mis en examen et écroué jeudi soir pour actes de torture et barbarie sur leur fille adoptive de 4 ans, actuellement hospitalisée à Necker à Paris, pour lui avoir fait subir depuis ses 6 mois de multiples sévices, ce qu'il nie. Les deux parents, qui réfutent être auteurs de toute violence, ont été mis en examen pour "actes de torture et de barbarie sur mineur de 15 ans ayant entraîné l'infirmité permanente par un ascendant adoptif", crime puni de 30 ans de réclusion.

Martyrisée depuis ses six mois

La fillette, aujourd'hui en convalescence dans cet établissement pour enfants malades, présente de multiples marques de coups qu'elle aurait subis, selon les médecins, depuis l'âge de 6 mois. Six de ses dents et des poignées de cheveux ont été arrachés, plusieurs os ont été fracturés à des âges différents, sa peau est dépigmentée à de multiples endroits probablement à cause de l'ingestion de produits corrosifs qui lui ont ulcéré la langue et l'œsophage, ses bras sont marqués par des cicatrices de morsures humaines et ses oreilles, déformées par des coups. Les médecins qui n'ont pu encore finaliser un examen gynécologique, soupçonnent par ailleurs l'existence de sévices sexuels.
"Jamais une enfant aussi jeune n'a présenté un tel tableau clinique de sévices selon les médecins de Necker, à l'origine du signalement au parquet", a rapporté Luc-André Lenormand, vice-procureur à Versailles.

La mère atteinte du syndrome de Münchhausen

D'origine marocaine, la fillette, née à Meulan (Yvelines) a été adoptée à 3 mois par ce couple, déjà parent d'un enfant biologique de deux ans son aîné, expliquant avoir adopté "par choix culturel". Lui, un ingénieur agronome Rmiste âgé de 46 ans, elle, 40 ans, sans emploi, ont été placés mardi en garde à vue. Chez eux, les enquêteurs n'ont rien trouvé de particulier : l'enfant disposait d'une chambre, encore en travaux, mais avec un lit et des jouets. "Ils avaient une excellente réputation, racontant à leur entourage qu'ils avaient tiré le mauvais numéro, que leur fille allait mourir", a-t-il précisé. "Ils consultaient constamment pour obtenir des examens complémentaires répétés, prétendant ignorer la cause des symptômes : c'est ce qu'on appelle le syndrome de Münchhausen", a dit le vice-procureur évoquant le nom médical donné à une pathologie rare d'affabulation de l'adulte qui inflige des sévices à un enfant pour attirer l'attention. Trompés par ce zèle, les praticiens n'ont rien décelé, si ce n'est un pédiatre de Sartrouville, qui, en 2004, fait une "demie ligne de signalement de maltraitance", rapidement classé.
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