November 20, 2007
Nicolas Sarkozy affiche sa fermeté, appelle à cesser la grève
« Les ados qui souffrent sont pris en charge trop tard. », le Parisien, ce 20/11De l'introduction en page 4 du rapport 2007 du Défenseur des Enfants, les toutes premières lignes... « Depuis ma nomination comme Défenseure des enfants je suis frappée par le nombre de courriers qui arrivent chaque jour et qui expriment la détresse d’enfants et d’adolescents dans différentes circonstances de leur vie : notamment à l’occasion des ruptures de liens affectifs générés par les séparations familiales, les placements mais également du fait de l’incertitude de leur situation administrative ou de celle de leurs parents. »
Là, j'ajoute qu'un juge - pour enfant ou même de la cour d'appel, chambre spéciale des mineurs - peut être stupide : quatre ans avant d'ordonner une AEMO pourtant réclamée à corps et à cri auprès de l'ASE ainsi qu'auprès du juge pour enfant lui-même...
Je pense que demain je vais placer un petit commentaire au cours du colloque, à l'UNESCO. Dominique Versini devrait être présente pour nous parler d'éthique ainsi que de l'introduction et du maintient de la CIDE auprès des professionnels de l'enfance.
Plus tard dans l'après-midi, il sera question de l'accompagnement des mineurs en cas de « défaillance parentale ». « Jusqu'où aller sans se substituer à la famille ? », les placements, la rupture des liens, et par là, parfois, une aggravation de la situation et de la souffrance des mineurs.
A l'UNESCO, journée d'étude
« éthique et protection de l'enfance »
Le syndicat de la magistrature se dit victime de discrimination • La présidente du syndicat a saisi la Halde après avoir été écartée, selon elle, d'une formation à l'école nationale de la magistrature. Libé, extrait «Je prétends qu’il s’agit d’une discrimination syndicale de la part du cabinet de Pascal Clément», a déclaré à l’AFP Emmanuelle Perreux, qui cite le cas d’une autre collègue du SM dont les multiples candidatures à des postes d’enseignement à l’ENM n’ont jamais été retenues. Ces deux dossiers ont été adressés à l’été 2006 à la Halde, qui doit les examiner en décembre, a-t-on appris mardi auprès de la Haute autorité. Emmanuelle Perreux a parallèlement déposé un recours devant le Conseil d’Etat, qui est en cours d’instruction. Un autre dossier devrait être prochainement déposé auprès de la Halde sur une discrimination présumée auprès d’une autre magistrate du SM, refusée en août 2007 par Rachida Dati alors qu’elle avait fait l’objet d’un avis favorable de la commission de recrutement de l’ENM, a-t-on appris auprès du syndicat. |
PARIS (Reuters), extrait - Silencieux depuis le début du conflit social, Nicolas Sarkozy a affiché sa fermeté mardi, au soir d'une forte mobilisation des fonctionnaires et à la veille de négociations à la SNCF et à la RATP.
"On ne cédera pas et on ne reculera pas", a déclaré le président de la République lors d'une intervention devant l'Association des maires de France.
"Il faut savoir terminer une grève", a ajouté le chef de l'Etat en plagiant Maurice Thorez, figure historique du communisme français.
Quelques heures auparavant, des centaines de milliers de fonctionnaires avaient fait grève et manifesté dans le pays, aggravant les perturbations dans le secteur public au septième jour d'un arrêt de travail dans les transports.
PROCES. Le père de famille était mort pour une photo Pris à partie par un groupe de jeunes qui pensaient qu'on les photographiait, Jean-Claude Irvoas a été battu à mort en plein jour à Epinay-sur-Seine, en octobre 2005. Les quatre auteurs présumés de l'agression comparaissent à partir d'aujourd'hui. Le Parisien | 20-11-2007 PARIS (AFP) - Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a reporté mardi sa décision sur les poursuites disciplinaires contre le juge Renaud van Ruymbeke pour son action en marge de l'affaire Clearstream, jusqu'à la fin de cette procédure toujours à l'instruction. La formation disciplinaire du CSM souhaite avoir accès aux pièces du dossier de l'affaire Clearstream de dénonciation calomnieuse, actuellement couvertes par le secret de l'instruction. ABUS SEXUELS - LE SCANDALE FC Thoune: plusieurs joueurs risquent la prison Plusieurs joueurs actuels du FC Thoune vont devoir répondre de l´accusation d´abus sexuels sur une fille de 15 ans. Le juge d´instruction a ouvert une procédure pénale contre 14 personnes au total. Certaines risquent plusieurs années de prison. 20/11/2007 Le Matin Online & les agences SUISSE Meurtre d'un enfant par sa mère à Romanel-sur-Lausanne Un jeune garçon de 6 ans a été tué par sa mère mercredi dernier à Romanel-sur-Lausanne. Fortement perturbée psychologiquement, elle a ensuite essayé de mettre fin à ses jours, indique la police cantonale vaudoise. 20/11/2007 - ATS |
Posted 17 years, 10 months ago on November 20, 2007
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Re: Nicolas Sarkozy affiche sa fermeté, appelle à cesser la grève
BOBIGNY (AFP) - Les quatres jeunes garçons jugés depuis mardi pour l'agression de Jean-Claude Irvoas, mort en octobre 2005 pour quelques photos prises dans une cité de Seine-Saint-Denis, ont écopé vendredi de peines de 2 à 15 ans de prison ferme devant la cour d'assises de Seine-Saint-Denis.
Benoît Kusonika, 25 ans, le seul à reconnaître avoir frappé le père de famille, qui photographiait des lampadaires à Epinay-sur-Seine pour le compte de son entreprise, a été condamné à la plus lourde peine: 15 ans, à l'issue de sept heures de délibéré.
Samba Diallo, 24 ans et Icheme Brighet, 22 ans, reconnus coupables, tout comme Kusonika, de vol suivi de violences ayant entraîné la mort, ont été condamnés à 12 ans de prison.
Sébastien Béliny, 21 ans, le seul à comparaître libre, a écopé de deux ans avec mandat de dépôt pour complicité. Il repart en prison.
Jeudi, l'accusation avait réclamé entre 5 et 18 ans de prison contre ces quatre jeunes dont le point commun, souligné par un avocat de la défense, était d'être "mal dans leur vie, mal dans leur peau" mais "pas des fous furieux".
Pour Brighet et Béliny, la défense avait plaidé l'acquittement.
Le verdict a été accueilli par des pleurs de proches des accusés. Samba et Icheme, qui ont gardé la tête plongée dans le box durant tout leur procès, semblaient hébétés. Au cri de "j'ai rien fait", un condamné a manifesté pendant de longues minutes sa colère dans un local attenant à la salle d'assises.
Ce procès aura été, de l'avis des parties civiles et de l'accusation, "un rendez-vous manqué avec la vérité", car il n'aura pas levé toutes les zones d'ombres sur les violences subies par la victime et les auteurs des coups.
En arrêtant sa voiture ce 27 octobre 2005 dans le quartier Orgemont, réputé sensible et aux mains des dealers, il était un "intrus" sur le "territoire" des jeunes accusés, a-t-on souligné des deux côtés de la barre. Deux y vendaient régulièrement du cannabis. De fait, M. Irvoas y a été rapidement repéré.
L'agression été filmée mais plusieurs séquences sont masquées par des feuillages. "Que s'est-il passé derrière les feuillages?" Cette question d'un juré aux accusés, lue jeudi par la présidente de la cour d'assises, a certainement pesé dans les délibérations.
Seul Kusonika reconnaît avoir frappé. Une seule fois: un coup de poing direct à la mâchoire, qui a fait chuter la victime.
Or, les légistes ont relevé sur le corps de M. Irvoas, mort d'un traumatisme crânien dû à sa chute, neuf hématomes profonds (autres que ceux causés par la chute mortelle).
Pour l'avocate générale Camille Hennetier, il n'y a qu'une seule explication: "les accusés ne disent pas la vérité". A "cinq occasions, ils ont pu frapper", compte-t-elle, le temps des 23 secondes de l'agression.
Kusonika, décrit comme réservé et ayant reçu une éducation stricte, a selon elle asséné "de nombreux coups", pas seulement le "coup fatal" qu'il revendique.
Ce garçon originaire de Limoges, établi depuis peu à Epinay, a reconnu avoir "pété les plombs" en entendant la victime se présenter comme un "policier de Nanterre". Sans doute M. Irvoas pensait-il ainsi, à tort, décourager ses agresseurs.
Si ce n'est pas l'un, c'est l'autre. Vendredi, les avocats de la défense se sont mutuellement renvoyé la responsabilité des coups inexpliqués, tout en dénonçant les "constructions intellectuelles" et "hypothèses" de l'accusation.
Kusonika "reconnaît le pire des coups", "il est là pour endosser sa responsabilité, mais que la sienne", a plaidé pour lui Cécile Meurisse. Prenant en dernier la parole avant que la cour se retire, Kusonika a assuré: "j'ai tout dit, ce que j'ai fait, ce que j'ai vu", "je ne suis pas un menteur". "Jugez-moi comme une personne qui a commis un monstrueux accident, pas comme un criminel", a-t-il imploré.
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Benoît Kusonika, 25 ans, le seul à reconnaître avoir frappé le père de famille, qui photographiait des lampadaires à Epinay-sur-Seine pour le compte de son entreprise, a été condamné à la plus lourde peine: 15 ans, à l'issue de sept heures de délibéré.
Samba Diallo, 24 ans et Icheme Brighet, 22 ans, reconnus coupables, tout comme Kusonika, de vol suivi de violences ayant entraîné la mort, ont été condamnés à 12 ans de prison.
Sébastien Béliny, 21 ans, le seul à comparaître libre, a écopé de deux ans avec mandat de dépôt pour complicité. Il repart en prison.
Jeudi, l'accusation avait réclamé entre 5 et 18 ans de prison contre ces quatre jeunes dont le point commun, souligné par un avocat de la défense, était d'être "mal dans leur vie, mal dans leur peau" mais "pas des fous furieux".
Pour Brighet et Béliny, la défense avait plaidé l'acquittement.
Le verdict a été accueilli par des pleurs de proches des accusés. Samba et Icheme, qui ont gardé la tête plongée dans le box durant tout leur procès, semblaient hébétés. Au cri de "j'ai rien fait", un condamné a manifesté pendant de longues minutes sa colère dans un local attenant à la salle d'assises.
Ce procès aura été, de l'avis des parties civiles et de l'accusation, "un rendez-vous manqué avec la vérité", car il n'aura pas levé toutes les zones d'ombres sur les violences subies par la victime et les auteurs des coups.
En arrêtant sa voiture ce 27 octobre 2005 dans le quartier Orgemont, réputé sensible et aux mains des dealers, il était un "intrus" sur le "territoire" des jeunes accusés, a-t-on souligné des deux côtés de la barre. Deux y vendaient régulièrement du cannabis. De fait, M. Irvoas y a été rapidement repéré.
L'agression été filmée mais plusieurs séquences sont masquées par des feuillages. "Que s'est-il passé derrière les feuillages?" Cette question d'un juré aux accusés, lue jeudi par la présidente de la cour d'assises, a certainement pesé dans les délibérations.
Seul Kusonika reconnaît avoir frappé. Une seule fois: un coup de poing direct à la mâchoire, qui a fait chuter la victime.
Or, les légistes ont relevé sur le corps de M. Irvoas, mort d'un traumatisme crânien dû à sa chute, neuf hématomes profonds (autres que ceux causés par la chute mortelle).
Pour l'avocate générale Camille Hennetier, il n'y a qu'une seule explication: "les accusés ne disent pas la vérité". A "cinq occasions, ils ont pu frapper", compte-t-elle, le temps des 23 secondes de l'agression.
Kusonika, décrit comme réservé et ayant reçu une éducation stricte, a selon elle asséné "de nombreux coups", pas seulement le "coup fatal" qu'il revendique.
Ce garçon originaire de Limoges, établi depuis peu à Epinay, a reconnu avoir "pété les plombs" en entendant la victime se présenter comme un "policier de Nanterre". Sans doute M. Irvoas pensait-il ainsi, à tort, décourager ses agresseurs.
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