November 27, 2007

« Cette femme disait qu'elle était victime de violences conjugales »


CERGY (AFP) - Les premiers éléments de l'enquête sur la mort de deux adolescents, dimanche à Villiers-le-Bel (Val d'Oise), entrés en collision à mini-moto avec une voiture de police, écartaient lundi la responsabilité des policiers, mais les affrontements entre jeunes et forces de l'ordre ont repris en début de soirée.


L'Express, lundi 29 octobre 2007
Chronologie
Arche de Zoé: une association dans la tourmente

D'après Europe 1, 300 familles principalement françaises auraient versé entre 2800 et 6000 euros pour recevoir un enfant.


Le médecin de Castellane s'explique de sa prison
La Provence.com, le 22 novembre, extraits

Le médecin refuse aussi de passer pour un illuminé, embrigadé dans une opération rocambolesque. Pour lui, l'opération est "légale au regard du droit international qui permet de venir en aide à des populations victimes de persécutions dans leur pays et autorise à demander pour eux le droit d'asile". Il assure surtout que "l'association qui a imaginé ce projet s'était entourée d'un collectif d'avocats spécialisés pour vérifier sa conformité" et que "toutes les institutions" mais aussi "députés et ministres étaient au courant depuis le mois de mai".

Quant à l'évacuation des enfants, elle aurait recueilli "les autorisations nécessaires des services de l'aviation civile et de l'immigration tchadienne". Il affirme enfin que les membres de l'association disposent d'attestations "prouvant notre bonne foi". Les écrits du Dr van Winkelberg vont dans le même sens que les dires du président de l'association.

... Mais ni elle - Emile Lelouch -, ni le président de l'Arche de Zoé, au coeur de toute cette opération, n'expliquent pourquoi ils ont tenté de faire passer les 103 enfants "pour des blessés de guerre" en les maquillant juste avant de tenter de les évacuer.




Extrait d'une lettre du Dr Winkelberg - La Provence.com



Quatre cliniques soupçonnées d'IVG illégales perquisitionnées à Barcelone
LEMONDE.FR avec AFP | 26.11.07

Des perquisitions ont été menées par la garde civile espagnole, lundi 26 novembre, dans quatre cliniques, d'un quartier chic de Barcelone, soupçonnées de pratiquer des avortements illégaux. Six hauts responsables ont été interpellés, parmi lesquels le docteur Carlos Morin, un chirurgien d'origine péruvienne, qui dirige depuis une trentaine d'années plusieurs cliniques spécialisées dans les interruptions volontaires de grossesse (IVG) de la capitale catalane.

Selon la radio Cadena Ser, les cliniques visées sont soupçonnées de "réaliser de manière répétée" des avortements illégaux jusqu'à sept ou huit mois de grossesse, sur des femmes venant de toute l'Espagne et de l'étranger. Ces centres pratiqueraient des tarifs allant de 3 000 à 6 000 euros.

L'opération de police fait suite à la diffusion fin 2006 d'un reportage de la télévision danoise dénonçant la pratique du "tourisme de l'avortement" à Barcelone. Munie d'une caméra cachée, une journaliste enceinte de huit mois avec un fœtus sain s'y voyait proposer pour 4 000 euros un avortement par le Dr Morin. Celui-ci s'était alors défendu : "Cette femme disait qu'elle était victime de violences conjugales et qu'elle souffrait d'anxiété et de dépression et j'ai considéré que je devais au minimum l'écouter. Mais après l'examen psychiatrique, l'avortement lui a été refusé car il s'agissait d'une fausse patiente."

L'AVORTEMENT LÉGAL EN ESPAGNE DANS CERTAINS CAS SEULEMENT

Après la diffusion de ce reportage, le département de santé du gouvernement régional de Catalogne avait alors diligenté une enquête administrative, laquelle a mis en évidence des "irrégularités administratives" et conduit à des amendes, mais n'a mis au jour aucune "pratique illégale", a assuré lundi ce département dans un communiqué.

L'avortement est dépénalisé en Espagne depuis 1985 dans certains cas : les viols (jusqu'à douze semaines de grossesse), les malformations du fœtus (jusqu'à vingt-deux semaines) et lorsqu'il y a danger pour la santé physique ou psychique de la mère. En cas de grave danger pour la vie de la femme, la loi prévoit que l'avortement peut avoir lieu à n'importe quel stade de la grossesse.

Selon le ministère de la santé espagnol, environ quatre-vingt-dix mille interruptions volontaires de grossesse sont pratiquées dans la légalité chaque année en Espagne. La grande majorité (97 %) se fait dans des cliniques privées, principalement à Madrid, en Catalogne ou aux Baléares.


- « Refusé car il s'agissait d'une fausse patiente » -


Posted 17 years, 9 months ago on November 27, 2007
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Re: « Cette femme disait qu'elle était victime de violences conjugales »
PARIS (AP) - Patrice Ribeiro, le secrétaire national du syndicat de police Synergie, a réagi mardi matin à la nouvelle flambée de violences de cette nuit dans plusieurs villes du Val-d'Oise en estimant que la police est confrontée à "une situation bien pire que celle de 2005" et des affrontements de Clichy-sous-Bois dans le département voisin de Seine-Saint-Denis.

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"Notre bilan est de 77 blessés et non pas 64 parce que certains de nos collègues ont refusé de se faire hospitaliser dans certains centres de soins ou hôpitaux puisqu'ils étaient dans les services urgences avec des voyous qui les menaçaient et qui risquaient de les lyncher", a dit Patrice Ribeiro sur RTL.

"C'est très très difficile parfois de faire la part des choses entre ceux qui viennent nous tirer dessus et ceux qui viennent uniquement pour regarder. Jusqu'à maintenant, nos collègues se sont fait tirer dessus et n'ont pas riposté. Mais si continue comme cela, nous craignons un drame d'un côté ou de l'autre parce que nos collègues ne se laisseront pas tirer dessus comme ça indéfiniment sans riposter. On va les mettre dans des situations qui vont devenir intenables".

"C'est un bilan qui est rarement atteint dans une émeute. D'après ce que nous disent nos collègues sur place, c'est une situation qui est bien pire que celle qu'on a pu connaître en 2005 avec un stade qui a été dépassé hier soir avec l'apparition des armes", a encore dit Patrice Ribeiro qui dénonce "une véritable guérilla urbaine avec des armes conventionnelles et des armes de chasse".
Posted 17 years, 9 months ago by Anonymous • • • Reply
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