December 3, 2007

Orpheline de mère et privée de père


Un « kidnapping » sur la scène internationale, comme l'affaire de l'Arche de Zoé, ces pompiers de l'humanitaire partis « sauver » des enfants du Darfour.

C'est aussi une situation très similaire à celle de ma fille aînée Justine, « disparue » en 2005, « sauvée » d'on ne sait trop quoi par le juge pour enfant de Nanterre, l'Aide Sociale à l'Enfance, les travailleurs sociaux de l'OSE France ainsi que par ses deux tantes maternelles, Carole Bulow et Isabelle Clementz.


Enquête
Paris, Alger et le cas de Sophie, 6 ans
LE MONDE | 29.11.07

Le 10 décembre, Sophie Scharbook aura 6 ans. Son père ne l'a pas revue depuis bientôt trois ans. La visite d'Etat de Nicolas Sarkozy en Algérie, lundi 3, mardi 4 et mercredi 5 décembre, constitue pour Jacques Scharbook le dernier espoir de règlement de cette affaire. "Ensuite, plus personne ne se donnera de mal. Du côté français comme du côté algérien, on s'empressera d'oublier mon calvaire", dit-il avec lassitude.




Sur RTL, Jacques Scharbook dit être
prêt à mener une action « énergique »


Sophie, 6 ans, orpheline de mère et privée de père
LE MONDE POUR MATINPLUS | 03.12.07

La visite de Nicolas Sarkozy en Algérie constitue sa "dernière chance". Après, ce sera "foutu", dit-il avec désespoir. Jacques Scharbook, 55 ans, vit "un calvaire". Il n'a pas revu sa fille depuis bientôt trois ans. Sophie, 6 ans, a été "kidnappée" par sa grand-mère maternelle. Elle est détenue quelque part entre Oran et Alger. Son père ne dort plus, a pris 25 kilos et se dit "à bout de nerfs".

Tout commence en mars 2005. Jacques Scharbook, de nationalité française, directeur commercial de Renault Véhicules industriels à Oran, où il est installé depuis une trentaine d'années, perd sa femme, Farah Belhoucine, 41 ans, de nationalité algérienne, dans un accident de la route. Le couple vit à Arzew, à une quarantaine de kilomètres d'Oran. Voilà Jacques Scharbook veuf pour la seconde fois en dix ans. De son second mariage est née une petite fille, le 10 décembre 2001, à la Seyne-sur-mer (Var). Quand ce nouveau deuil survient, la fillette devient sa seule raison de vivre, dit-il. "J'ai fait une erreur. Pour ne pas déstabiliser davantage Sophie, je l'ai confiée à sa grand-mère maternelle, le temps de me retourner", se souvient Jacques Scharbook.

Quand il vient récupérer sa fille, huit jours plus tard, sa belle-mère refuse de la lui rendre. Elle craint de voir partir Sophie en France. Bien que l'enfant soit de nationalité exclusivement française, sa grand-mère estime qu'elle "appartient" à l'Algérie, pays musulman. Le père, qui s'est converti à l'islam en 2001 pour épouser Farah Belhoucine, se montre rassurant et ne réclame qu'un droit de visite. Mais la grand-mère reste intraitable. Jacques Scharbook porte plainte. La justice algérienne lui donne raison. La belle-mère contre-attaque, met la paternité de son gendre en doute, et même son mariage avec sa fille Farah. La cour d'Oran démonte tous ces faux arguments et condamne la dame à trois mois de prison. Rien à faire. Sophie n'est pas rendue à son père. La fillette, trimballée d'un lieu dans un autre par la famille de sa mère, n'est toujours pas scolarisée. Quant à la police, elle s'est rendue sept fois au domicile de la grand-mère pour des perquisitions, sans résultat.

Aujourd'hui, le père de Sophie espère ne pas avoir à passer un troisième Noël seul, dans sa maison d'Arzew. "Sophie est française. C'est à la France de peser sur l'Algérie pour que ma fille me soit rendue !" s'emporte-t-il. Alerté par l'ambassadeur de France à Alger et le consul général, le Quai d'Orsay a effectué plusieurs démarches, en vain jusqu'ici. La mère de Jacques Scharbook vient d'écrire à Nicolas Sarkozy : "Quand vous rencontrerez M. Bouteflika, monsieur le Président, pourriez-vous, s'il vous plaît, lui souffler à l'oreille le désespoir d'une grand-mère de 88 ans ?"

L'Unsa-police dénonce le "silence médiatique" autour d'un accident dans lequel des policiers ont été blessés, survenu il y ahuit jours à Toulouse, le même jour que le drame de Villiers-le-Bel (Val d'Oise).

Dans un communiqué, l'Unsa, premier syndicat de gardiens de la paix, "apporte tout son soutien aux familles de policiers blessés" à Toulouse et "à l'ensemble des policiers (du) département très choqués par cet accident et par le silence médiatique qui l'entoure".

Il ajoute qu'il "s'interroge sur le paradoxe" consistant, selon lui, "à traiter des affaires impliquant des policiers de façon très différente".

Jeudi, un syndicat d'officiers majoritaire, le Snop, avait "dénoncé" la "surenchère faite autour de l'accident de voie publique" survenu le 25 novembre à Villiers-le-Bel, où deux jeunes sont morts dans la collision de leur mini-moto avec une voiture de police, le comparant à celui de Toulouse à la suite duquel une policière est toujours dans le coma, selon les deux syndicats de police.

Le 25 novembre, cinq personnes, dont trois policiers, avaient été blessées dans un accident de la route à Toulouse.

Source : AFP, fil news du Figaro


Enquête sur la mort suspecte d’une écolière
Le Figaro, le 3/12/07

La famille dénonce les agressions et le racket dont la petite fille aurait été victime dans le milieu scolaire.

«Justice pour Noélanie», réclament les affiches apposées dans les vitrines des commerces de Cabestany (Pyrénées-Orientales) après la mort d’une petite fille de 8 ans d’origine polynésienne, survenue le 19 novembre dernier au CHRU de Montpellier. Justice, c’est aussi ce que demandaient la famille et les proches rassemblés samedi pour les obsèques de cette écolière devenue la cible d’agressions ra­cistes à répétition dans les différentes écoles qu’elle a fréquentées ces deux dernières années.

À plusieurs reprises, la petite, adoptée, s’est plainte d’être rackettée, insultée, brutalisée. Des an­goisses qu’elle avait consignées dans des lettres remises à un éducateur de son école ou expédiées par la poste à la gendarmerie. Elle avait rédigé son profond désespoir d’enfant dans son carnet intime sans en parler ouvertement à ses parents.

Malaise épileptique

Elle aurait fait l’objet à plusieurs reprises de tentatives de strangulation à la récréation. Christine Sené, sa mère, soutient qu’il y a une relation entre ces strangulations répétées et le malaise épileptique dont elle a été victime le samedi 17 novembre dans sa chambre, entraînant sa mort deux jours plus tard, «même si l’autopsie ne peut pas formellement l’établir». «En attendant les conclusions définitives du légiste, les premiers éléments n’ont pas permis de mettre en évidence des traces de coups, de mauvais traitement ou même de strangulation. Et pas de trace non plus de violences ayant entraîné le décès», estime Jean-Pierre Dreno, procureur de la République de Perpignan qui a ouvert une enquête pour rechercher des causes de la mort.

De son côté, la famille a déposé une plainte, début novembre, pour «non-assistance à personne en danger et négligences», estimant que les appels de détresse de la petite fille n’avaient pas été pris en compte ou bien trop tardivement. «La petite était rejetée par les autres élèves. Lors du voyage de fin d’année dans le bus, personne ne voulait s’asseoir à côté d’elle. Mais, dans la vie de tous les jours, elle était souriante et joyeuse», reconnaît une parente d’élève de l’école Ludovic-Massé.

«Dans cette affaire, il y a des responsables pratiquement à tous les échelons. Ma fille était réellement persécutée. Tous le savaient et ils n’ont rien fait pour que cela cesse. Ils n’ont pas exploité les deux lettres que ma fille avait envoyées au directeur de l’école et à la gendarmerie. Elle l’avait fait sans nous en parler pour ne pas nous faire de peine. Déjà Noélanie avait fait l’objet, en octobre 2006, d’un signalement d’enfant en danger», s’insurge la mère. Avec le sentiment de n’avoir jamais été entendue ni comprise lors des différentes entrevues avec les gendarmes ou avec les enseignants.

«Les gendarmes ont enquêté avec diligence, comme ils l’avaient fait une première fois en mars 2006 sur plainte de la mère pour des faits analogues de violences en milieu scolaire et finalement classés sans suite», répond le procureur de la République, qui a ouvert une autre enquête sur les violences dont la petite fille aurait été la victime depuis des semaines.




Extraits du 20h de France 2



- « Kidnappée » par sa grand-mère maternelle -


Posted 17 years, 10 months ago on December 3, 2007
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