December 6, 2007

Baromètre 2007 de la corruption dans le monde


« Le Baromètre Mondial de la Corruption de cette année montre que trop souvent, les gens doivent verser de l’argent durement gagné pour obtenir des services qui devraient être gratuits », déclare Huguette Labelle, Présidente de Transparency International. « Et ils ne constatent pas assez d’engagement dans la lutte contre la corruption de la part des gouvernements et des leaders politiques. Nous sommes toutefois heureux de constater que le public demande de plus en plus de comptes aux institutions, car ceci est un puissant moteur de changement. »

Les familles démunies sont les plus touchées par la corruption, même dans les pays riches, selon le nouveau sondage de TI • La corruption : un impôt sur les familles démunies partout dans le monde • Une police et une justice corrompues signifient des droits bafoués • Les pots-de-vin par secteur : une perspective par région • Les partis politiques restent les plus affectés par la corruption • Le public est prêt à un changement • Les gouvernements n’en font pas assez • ... • Conclusion : la lutte contre la corruption est l’affaire de tous • De source Transparency International

Baromètre 2007 de la corruption dans le monde
LT.ch - Jeudi 6.12, 14:11
RAPPORT. Parlements et partis, police et tribunaux sont largement perçus dans le monde comme les institutions les plus gangrénées par la corruption, selon un rapport de Transparency International (TI). La Suisse fait partie des bons élèves mais le secteur privé et les médias sont égratignés.

Reportage
A Grenoble, "Gitans" et "Maghrébins" s'affrontent pour le marché de la drogue
LE MONDE | 06.12.07 | Extrait

Pour les spécialistes du dossier, si certains protagonistes peuvent être identifiés aux quartiers de Villeneuve et de Fontaine, les bandes sont trop cosmopolites pour évoquer une rivalité communautaire comme dans certaines banlieues parisiennes. "On assiste à une guerre entre deux semi-grossistes pour écouler une drogue qui se vend de moins en moins cher. Les deux bandes se disputent les marchés et les territoires", explique un enquêteur.

La spécificité des gangs grenoblois réside dans leur extrême violence. En guise d'explication, les policiers évoquent "une culture" du grand banditisme apparue à Grenoble dans l'après-guerre. Dès cette époque la ville comptait ses clans, celui des "Corses" et celui des "Italiens" qui se sont affrontés jusqu'en 1975. Plus nombreux, les Italiens sont parvenus à prendre le contrôle des bars, de la prostitution, des rackets, étendant leur territoire jusqu'à la Côte d'Azur. Mais, très vite, leur fief grenoblois a été contesté par une nouvelle bande rivale, celle des "Gitans sédentaires" issus du quartier de l'Abbaye, spécialistes des braquages de banques et de bijouteries. Une nouvelle guerre s'est alors ouverte entre Italiens grenoblois et Gitans : vingt-cinq ans de règlements de comptes sur fond de prostitution, machines à sous dans les bars et drogue. A la fin des années 1990, les Italo-Grenoblois ont été relégués sur la Côte d'Azur. Les Gitans ont imposé leur loi, temporairement, car le marché de la drogue qu'ils s'étaient appropriés faisait des "envieux". Une autre bande a surgi, celle des "Maghrébins".

C'est cette dernière rivalité à laquelle font face les policiers aujourd'hui.


- Le public demande de plus en plus de comptes -


Posted 17 years, 9 months ago on December 6, 2007
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