December 6, 2007

Un parano à l'Elysée ?


Edito de Marianne
Parano à l'Elysée, extrait

Sous le quinquennat Sarkozy, l'Elysée ne devait plus être le Kremlin. Le président nouveau devait ouvrir grand les portes et les fenêtres. Il communiquerait enfin, contrairement à Chirac qui se murait obstinément dans un royal silence. Le règne de Sarkozy promettait d'être celui de la transparence. Transparence mon œil !

Les conseillers de l'Elysée ont reçu une note de recadrage rendue publique par Jean-Marc Morandini et Europe 1, une note de verrouillage plutôt, si suspicieuse, si stalinienne que beaucoup d'abord ont cru qu'il s'agissait d'un faux, d'un montage.



PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy affirme qu'il n'y a "pas de quoi s'énerver" à propos de coup de téléphone de félicitations à Vladimir Poutine après son élection, qui a suscité les critiques de l'opposition française et l'embarras de certains pays occidentaux.

"Il n'y avait vraiment pas de quoi s'énerver, franchement", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse à l'Elysée, aux côtés de la chancelière Angela Merkel, au terme du 32e sommet informel franco-allemand.

Nicolas Sarkozy a estimé que "personne de sérieux" ne pouvait contester l'idée que le président russe avait gagné les élections législatives.

"Personne non plus, moi le premier, ne conteste qu'il y a eu des problèmes et je l'ai dit à M. Poutine", a-t-il ajouté.


Le Conseil de l’Europe veut gifler la fesséeL’organisation, qui compte 47 pays, va lancer une campagne pour «changer les mentalités» sur les châtiments corporels aux enfants.Libé, samedi 4 août 2007

PARIS (AP) - Le principe fermement affirmé est de corriger l'enfant, pas de le faire souffrir. Ainsi, les moqueries ou humiliations sont réprouvées par tous.

PARIS (AP) - Qui n'a jamais reçu une fessée? Selon une enquête de l'Union des familles en Europe, rendue publique jeudi, environ 95% des gens, toutes générations confondues, ont déjà écopé d'une telle punition, même si elle concerne davantage les garçons que les filles. Pour la plupart des personnes interrogées, la fessée est considérée comme une punition normale.

Ainsi, 87% des parents reconnaissent qu'ils ont déjà donné une fessée, et après coup, 62% estiment que c'était mérité (dont 72% des pères et 54% des mères). Avec l'âge, ils sont de plus en plus sûrs d'eux: si 58% des jeunes parents de 25 à 35 ans n'ont pas de doute sur leurs décisions, 88% des plus de 55 ans sont certains d'avoir été justes.

Ce sont les mères au foyer qui se laissent le plus aller au doute: 49% ne regrettent aucune fessée, 33% en regrettent certaines et 18% pensent qu'elles ont eu tort. "La fessée ou la gifle, résultats d'une tension extrême, marquent l'arrêt des hostilités et le début d'un dialogue qui peut commencer par: excuse-moi, mais voilà pourquoi je me suis emportée", écrit en tout cas l'une d'elle.

Du côté des "victimes", la fessée n'est pas non plus tellement contestée, rétrospectivement parlant. Ainsi, 62% des grands-parents et 64% des parents estiment que les fessées qu'ils ont reçues étaient méritées.

Les gifles, jugées dangereuses par de nombreuses personnes, sont en revanche en régression. Cinquante-quatre pour cent des grands-parents en ont donné, contre 25% des parents. Même constat pour le martinet qui n'a plus la cote: 28% des grands-parents l'ont pratiqué, contre 10% des parents.

Les coups de pied ne sont plus de mise, mais certains parents continuent à envoyer leurs enfants dans leur chambre quand ils ne sont pas sages. Ils peuvent aussi parfois les priver de repas, leur donner des tapes sur la main, voire les passer sous une douche froide. Mais le principe fermement affirmé est de corriger l'enfant, pas de le faire souffrir. Ainsi, les moqueries ou humiliations sont réprouvées par tous.

La plupart des adultes estiment que l'Etat ne doit pas interdire les châtiments corporels, parce que ça ne le concerne pas. Soixante-et-un pour cent des grands-parents, 53% des parents et 39% des enfants sont contre l'interdiction. Les hommes et les cadres sont particulièrement hostiles à toute interdiction.

Au total, 95% des grands-parents, 95% des parents et 96% des enfants disent avoir reçu au moins une fessée au cours de leur vie, infligée très majoritairement par leurs géniteurs. Les fils et les filles uniques sont mêmes 98% à avoir subi cette punition. Quelle que soit la génération, ce sont les garçons les plus exposés.

Cinquante-deux pour cent des parents estiment qu'ils sont les seuls à avoir le droit de frapper leur enfant.

Quant aux grands-parents, ils sont 18% à refuser de punir leurs petits-enfants. Les autres préfèrent souvent avoir recours à d'autres châtiments: les réprimander (61%), les mettre au coin (20%), les priver d'étrennes (1%).

Cette enquête a été réalisée en 2006 et 2007 auprès de 685 grands-parents, 856 parents et 776 enfants qui ont répondu spontanément aux questions de l'Union des familles en Europe sur internet.

PARIS (AFP) - Avant la visite du colonel Kadhafi en France, l'ex-émissaire européen en Libye a affirmé jeudi que les négociations Paris-Tripoli sur les armements et le nucléaire avaient été décisives pour la libération des soignants bulgares, contredisant ainsi les autorités françaises.

"L'élément décisif a été la disponibilité de la France à se prêter à une discussion, fondamentale pour le colonel (Mouammar) Kadhafi, sur les armements et le nucléaire", a déclaré Marc Pierini à l'Assemblée nationale devant la commission d'enquête parlementaire sur les conditions de cette libération.

Nicolas Sarkozy et son gouvernement ont affirmé à plusieurs reprises qu'il n'y avait eu "aucune" contrepartie à cette libération.

Le conseiller diplomatique de l'Elysée, Jean-David Levitte, a également nié la semaine dernière devant cette commission que les accords signés à Tripoli lors de la visite de M. Sarkozy le 25 juillet aient été liés à l'élargissement des ex-otages.


PARIS (AP) - "Il ne s'agit pas dans mon esprit de faire une deuxième Europe", a assuré jeudi Nicolas Sarkozy à Angela Merkel qui s'inquiète de son projet d'Union de la Méditerranée.

Lors d'une conférence de presse conjointe à l'Elysée, la Chancelière allemande a expliqué "souten(ir) les initiatives françaises", mais il faut "faire une offre à tous les autres Etats européens", et pas seulement ceux riverains de la Méditerranée, a-t-elle insisté.

Car "si à côté de l'Union européenne, les Etats riverains de la Méditerranée devaient constituer une deuxième union totalement distincte de ceux qui ne sont pas riverains de la Méditerranée, alors j'ai dit que cela risquait d'être une épreuve pour l'Europe", a-t-elle expliqué. "Parce que cela pourrait avoir pour conséquence que l'Allemagne se tourne plus vers l'Europe de l'Est, la France plus vers la Méditerranée (...) J'ai évoqué ce risque".

"Je ne pense pas qu'il y (ait) une divergence", a estimé Nicolas Sarkozy.

"Par l'intermédiaire de nos sherpas (conseillers diplomatiques, NDLR), nous allons travailler sur une proposition commune visant à associer tous les pays européens qui le voudraient au processus d'Union de la Méditerranée", a-t-il annoncé. "Ma seule préoccupation" est "qu'on aboutisse à un système où il y ait tellement de gens que ça n'empêche pas d'avancer".

Pour autant, "je ne vois pas opposition, mais au contraire volonté de l'Allemagne de participer pleinement à une initiative", a assuré le président français.


BOGOTA (Reuters) - Régissant à un appel de Nicolas Sarkozy, les rebelles des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) ont invité le chef de l'Etat français à plus d'impartialité s'il souhaite obtenir la libération de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et d'autres otages.

"Une médiation internationale ne doit pas favoriser une partie ou une autre, sous peine de perdre sa crédibilité", dit le mouvement marxiste dans un communiqué tout en jugeant "louable" l'initiative du président.

"Mais un échange est un échange. Tout accord international sur ce sujet doit le reconnaître", ajoute-t-il.

Dans le message qu'il a adressé mercredi à Manuel Marulanda, chef des Farc, le président Sarkozy dit ne pas partager les idées du mouvement de guérilla et condamne ses méthodes, en particulier l'enlèvement.


- La fessée, une punition majoritairement jugée normale ? -


Posted 17 years, 9 months ago on December 6, 2007
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