December 7, 2007
Les Françaises ont de plus en plus de difficultés à accéder à l'avortement
Les Françaises ont de plus en plus de difficultés à accéder à l'avortementLE MONDE | 07.12.07 | Extraits
La loi du 4 juillet 2001 avait pourtant relevé le seuil de l'IVG de dix à douze semaines de grossesse, essentiellement dans le but d'éviter ces départs. Mais l'allongement du délai légal est peu voire pas respecté dans les hôpitaux, et les difficultés d'accès à l'IVG chirurgicale persistent. "La gestion de la pénurie et le bricolage militant deviennent la règle, analyse Fatima Belal, coordinatrice régionale Ile-de-France du Planning familial. Les dix-douze semaines, seuls les médecins militants acceptent de les faire. Au-delà, c'est l'étranger, et cela n'a plus rien de subversif."
Plus de trente ans après la loi Veil de 1975, l'avortement reste un droit précaire. "La France a autorisé l'IVG mais n'a toujours pas organisé de politique nationale de santé publique qui conforterait et favoriserait son application", explique Marie-Laure Brival, gynécologue-obstétricienne, présidente de l'Association nationale des centres d'interruption de grossesse et de contraception (Ancic). L'application de la loi est erratique, soumise à la bonne volonté des médecins.
Pour une région bien organisée comme le Nord-Pas-de-Calais, où 97 % des IVG sont prises en charge par le secteur public hospitalier, de grandes difficultés persistent : en Ile-de-France, les IVG de plus de dix semaines se concentrent sur une poignée de sites, les autres praticiens refusant de les pratiquer.
"Si il n'y a pas de rappel à l'ordre des établissements par les directions régionales des affaires sanitaires et sociales (Drass), la désorganisation peut être complète", souligne Philippe Lefebvre, gynécologue médical, président de l'Association régionale d'orthogénie du Nord-Pas-de-Calais.
... Les médecins qui acceptent se retrouvent donc en première ligne, confrontés au regard réprobateur de leurs collègues. "Ce n'est pas facile d'être considérée comme une perverse, tout simplement parce qu'on fait son travail et qu'on vérifie soigneusement le produit de l'aspiration", témoigne ainsi une médecin exerçant en région parisienne.
L'autre raison du désengagement des établissements est d'ordre financier. A 250 euros le forfait pour une IVG chirurgicale contre 652 euros pour une fausse couche, l'IVG est un acte sous-évalué, réalisé à perte par les hôpitaux. "Or, avec la tarification à l'activité à 100 % en 2008, qui impose une rentabilité maximum aux hôpitaux, l'IVG risque d'être encore plus en difficulté", craint Marie-Laure Brival.
Posted 18 years, 2 months ago on December 7, 2007
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IVG: une pénurie de moyens, aggravée par les préjugés
Leur société
IVG: une pénurie de moyens, aggravée par les préjugés
Lutte Ouvrière n°1778 du 30 août 2002
En août, comme en témoigne un reportage paru dans Le Parisien, c'est un véritable parcours du combattant que d'obtenir un rendez-vous pour un avortement, même en Ile-de-France où sont effectuées chaque année un quart des 220 000 IVG pratiquées dans toute la France. Le personnel se trouve tellement réduit qu'il est quasiment impossible d'obtenir un rendez-vous avant septembre. Et dans certains hôpitaux comme Beaujon à Clichy, le service d'IVG est purement et simplement fermé pendant tout le mois.
Le droit à l'interruption volontaire de grossesse est certes reconnu par la loi depuis 1974 et, il y a un an, le délai pour avorter a été prolongé jusqu'à douze semaines de grossesse. Il n'empêche qu'en pratique des difficultés nombreuses se présentent pour les femmes confrontées à ce problème. Même en dehors de la période estivale, suivant les régions, trouver un centre d'IVG dans les hôpitaux publics n'est pas assuré, car tous ne sont pas dotés d'un tel service. La loi ne leur en fait pas obligation. En fait, la décision est laissée au bon vouloir des médecins. Si certains ont milité pour la création d'un tel centre, d'autres continuent de mettre tout le poids de leurs préjugés réactionnaires pour l'empêcher. Le manque de prestige d'une telle intervention pour les médecins qui ne se soucient que de leur carrière, conjugué avec le problème général du manque de personnel dans les hôpitaux aggravent encore la situation. Par exemple, il n'y a pas de tel centre dans le nouvel hôpital Georges-Pompidou du XVe arrondissement de Paris. Et d'autres hôpitaux ne pratiquent pas l'avortement à douze semaines.
Ce sont les femmes les moins bien informées ou les moins fortunées qui pâtissent le plus de la difficulté à interrompre une grossesse dans de bonnes conditions. Non seulement elles sont victimes de la pénurie de moyens qui est imposée à tout le système de santé mais en plus des préjugés rétrogrades et du mépris de certains médecins.
Annie ROLIN
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IVG: une pénurie de moyens, aggravée par les préjugés
Lutte Ouvrière n°1778 du 30 août 2002
En août, comme en témoigne un reportage paru dans Le Parisien, c'est un véritable parcours du combattant que d'obtenir un rendez-vous pour un avortement, même en Ile-de-France où sont effectuées chaque année un quart des 220 000 IVG pratiquées dans toute la France. Le personnel se trouve tellement réduit qu'il est quasiment impossible d'obtenir un rendez-vous avant septembre. Et dans certains hôpitaux comme Beaujon à Clichy, le service d'IVG est purement et simplement fermé pendant tout le mois.
Le droit à l'interruption volontaire de grossesse est certes reconnu par la loi depuis 1974 et, il y a un an, le délai pour avorter a été prolongé jusqu'à douze semaines de grossesse. Il n'empêche qu'en pratique des difficultés nombreuses se présentent pour les femmes confrontées à ce problème. Même en dehors de la période estivale, suivant les régions, trouver un centre d'IVG dans les hôpitaux publics n'est pas assuré, car tous ne sont pas dotés d'un tel service. La loi ne leur en fait pas obligation. En fait, la décision est laissée au bon vouloir des médecins. Si certains ont milité pour la création d'un tel centre, d'autres continuent de mettre tout le poids de leurs préjugés réactionnaires pour l'empêcher. Le manque de prestige d'une telle intervention pour les médecins qui ne se soucient que de leur carrière, conjugué avec le problème général du manque de personnel dans les hôpitaux aggravent encore la situation. Par exemple, il n'y a pas de tel centre dans le nouvel hôpital Georges-Pompidou du XVe arrondissement de Paris. Et d'autres hôpitaux ne pratiquent pas l'avortement à douze semaines.
Ce sont les femmes les moins bien informées ou les moins fortunées qui pâtissent le plus de la difficulté à interrompre une grossesse dans de bonnes conditions. Non seulement elles sont victimes de la pénurie de moyens qui est imposée à tout le système de santé mais en plus des préjugés rétrogrades et du mépris de certains médecins.
Annie ROLIN
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Re: Les Françaises ont de plus en plus de difficultés à accéder à l'avortement
L’Association Nationale des Centres d’Interruption de grossesse et de Contraception (A.N.C.I.C ) a été fondée en 1979 après la légalisation de l’avortement en France.
S’y rassemblent des professionnels travaillant dans les centres de Planification et d’Interruption de grossesse des secteurs Privés et Publics,soignants, psychologues,psychiatres,sages-femmes,médecins et toute personne participant à la défense des droits des femmes,à la réflexion et aux recherches théoriques et pratiques concernant la sexualité et la maîtrise de la procréation, l’éducation sanitaire particulièrement l’éducation sexuelle .
... Depuis 1979, un des objectifs essentiels de l’ANCIC a été d’une part, d’obtenir les modifications des aspects restrictifs de la loi du 31/12/1979, tout en veillant d’autre part, à son application.
... La loi du 4/07/2001 est le résultat de 20 ans de luttes avec les organisations féministes et de défense de l’avortement d’une part et d’autre part, de coopération avec les pouvoirs publics.
http://www.ancic.asso.fr/quisommesnous.html
L'Huma, le 21 avril 2007
Monde
Une loi de Bush contre l’IVG approuvée par la Cour suprême
états-Unis. Cette victoire des croisés obscurantistes pourrait ouvrir la voie à d’autres atteintes aux libertés.
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S’y rassemblent des professionnels travaillant dans les centres de Planification et d’Interruption de grossesse des secteurs Privés et Publics,soignants, psychologues,psychiatres,sages-femmes,médecins et toute personne participant à la défense des droits des femmes,à la réflexion et aux recherches théoriques et pratiques concernant la sexualité et la maîtrise de la procréation, l’éducation sanitaire particulièrement l’éducation sexuelle .
... Depuis 1979, un des objectifs essentiels de l’ANCIC a été d’une part, d’obtenir les modifications des aspects restrictifs de la loi du 31/12/1979, tout en veillant d’autre part, à son application.
... La loi du 4/07/2001 est le résultat de 20 ans de luttes avec les organisations féministes et de défense de l’avortement d’une part et d’autre part, de coopération avec les pouvoirs publics.
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L'incident s'est produit cet été dans la clinique Saint-Elisabeth à Saarlouis. Mais la confusion n'a été révélée que récemment, lorsqu'un des deux pères a effectué un test de paternité, a expliqué une conseillère municipale, Monika Bachmann. Sa femme a elle aussi subi des analyses ADN, qui ont confirmé qu'elle ne pouvait pas être la mère.
La clinique tente maintenant de découvrir qui sont les véritables parents de leur fillette, a confié le directeur de la clinique, Franz-Josef Backes. Quatorze familles sont possibles. Des tests sanguins et génétiques sont en cours pour régler cette affaire. Mais il faudra entre une et deux semaines pour en connaître les résultats.
"C'est vraiment une période difficile pour les parents, d'attendre comme ça", a reconnu Franz-Josef Backes. La mère dont le mauvais bébé a été identifié fait actuellement l'objet d'une surveillance quotidienne par les services de protection de la jeunesse, a souligné Monika Bachmann. "C'est une situation très difficile", a-t-elle ajouté.
Le Dr Mathias Uhlig, médecin-chef de la clinique, juge possible que le bébé ait été échangé à l'extérieur de l'établissement, les deux autres enfants nés le même jour étant des garçons. Il a également noté que la mère avait une photo d'elle avec son enfant. Sur le cliché, on voit bien que la fillette a déjà son bracelet d'identification en plastique autour du poignet, a-t-il souligné. La clinique a cependant ouvert une enquête pour déterminer l'origine de l'erreur.