December 8, 2007

Les collégiennes qui « ricanaient » n'ont pas été poursuivies


MULHOUSE, Haut-Rhin (Reuters) - Environ 300 lycéens des filières professionnelles ont manifesté à Mulhouse contre un projet de réforme des BEP et des Bac pro en lançant des pierres contre des vitres et sur les forces de l'ordre qui ont réagi par des tirs de gaz lacrymogène, constate-t-on sur place.

Cinq adolescents ont été interpellés et placés en garde à vue, a rapporté la police. Quatre garçons devraient être poursuivis pour jets de pierre, une jeune fille devrait l'être pour outrage, a-t-on précisé de même source.

AMIENS (AFP) - Une élève de 15 ans du collège César-Franck situé en zone défavorisée à Amiens a été mise en examen pour "outrage, menace de mort et violences" après l'agression vendredi matin dans son bureau de la proviseure de l'établissement, fermé depuis, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

L'élève a été mise en examen par un juge pour enfants et placée sous le régime de la liberté surveillée, a-t-on précisé au parquet d'Amiens.

La collégienne, en 4e, aurait insulté et bousculé violemment la proviseure alors que celle-ci venait d'attraper par le bras le frère de l'élève qui venait d'être exclu de sa classe de 5e. Deux autres collégiennes ayant assisté à la scène "en ricanant" n'ont pas été poursuivies, a précisé le parquet.

Très choquée mais pas blessée, la proviseure a fait un malaise après l'agression et a été hospitalisée brièvement vendredi.

Depuis l'incident le collège est fermé, les enseignants ayant exercé leur droit de retrait, comme déjà en octobre, pour dénoncer les agressions physiques et verbales qu'ils subissent, selon eux, depuis la rentrée dans cet établissement de 650 élèves, classé "ambition réussite".

"C'est la peur qui règne. Nous ne pouvons pas enseigner de façon sûre. Lundi matin le collège sera encore fermé. Nous attendons des réponses de l'inspecteur d'académie sur nos demandes de moyens humains", a déclaré à l'AFP Anne Zalouani, 54 ans, professeur de mathématiques dans le collège depuis 23 ans.

Selon elle, il y a "9 postes de surveillants et il en faudrait 15, et deux conseillers principaux d'éducation alors qu'il en faudrait quatre".

Le ministre de l'Education Xavier Darcos doit se rendre en début d'année prochaine dans le collège pour évoquer le problème des violences et des moyens réclamés par les enseignants, a indiqué vendredi le ministère.




PARIS (AFP) - La manifestation des officiers de police, à l'appel du Syndicat national des officiers de police (Snop, majoritaire), a réuni samedi à Paris 2.000 personnes selon la Préfecture de police, entre 3 et 4.000 selon les organisateurs.

Les officiers de police ont défilé de Châtelet jusqu'au parvis de Notre-Dame de Paris afin de protester contre les conditions de leur passage au statut de cadre. Aux cris de "Officiers en colère", la manifestation s'est dispersée à 16H00 devant la cathédrale.

Le Snop avait appelé les 12.000 officiers à manifester au coeur de la capitale, estimant qu'il "n'y a pas eu d'avancée significative" dans ce dossier. Il conteste les conditions du passage du corps au statut de cadre, à partir du 1er janvier 2008, craignant de nouvelles contraintes et horaires sans compensations.

Les officiers ont défilé en civil et pour beaucoup revêtus d'un gilet pare-balles où l'on pouvait lire: "ne protège pas des coups venant (du ministère) de l'Intérieur".

Synergie, le second syndicat d'officiers, n'a pas appelé à cette manifestation. Il s'estime satisfait des "avancées" formulées par le ministère de l'Intérieur, et qu'il a signées cette semaine.

Les deux syndicats avaient ensemble convié, le 6 novembre, les officiers à manifester leur mécontentement sur ce dossier par différentes actions qui allaient du rassemblement au dépôt de leurs téléphones ou armes de service.


Manif d'enfants à Lomé contre le trafic
Le Figaro, fil news

Près d'un millier d'enfants, des écoliers pour la plupart, ont manifesté à Lomé pour dénoncer les violences et trafics dont ils se disent victimes.

Soutenus par des Ong, les manifestants portant des tee-shirts sur lesquels on pouvait lire "non à la violence et abus envers les enfants", ont marché à travers les principales rues de la capitale.

"Les enfants ont décidé d'attirer l'attention des populations, notamment des autorités, sur les violences et abus dont ils sont toujours victimes, malgré l'existence de textes", a indiqué Cléophas Mally, le responsable de WAO-Afrique, une Ong de défense des droits des enfants.

Le Parlement a adopté en juillet le "code des enfants", loi protégeant les mineurs contre les violences et toute forme de maltraitance.

Les députés avaient déjà voté en mars 2005, une loi réprimant le trafic et toutes formes d'exploitation des enfants avec des peines de 2 à 10 ans d'emprisonnement.

En juin, trois trafiquants ont été condamnés de peine de prison ferme lors d'un procès à Sokodé et Kara (nord), une première au Togo.

Le trafic des mineurs a pris ces dernières années des dimensions inquiétantes dans plusieurs régions du Togo. Des parents démunis confient, moyennant des sommes allant de 10.000 à 30.000 francs CFA (15 à 45 euros), leurs enfants à des "passeurs" qui prétendent prendre en charge leur éducation.

Ils sont ensuite vendus à de grands exploitants, notamment dans des plantations de cacao et de cannes à sucre au Cameroun, au Gabon, en Côte d'Ivoire et au Nigeria, pour des sommes dix fois supérieures.

Plus de 3.000 enfants victimes de ces trafics sont interceptés chaque année aux frontières togolaises, en partance pour d'autres pays, selon de récentes statistiques du ministère des Affaires sociales.


- Une élève de 15 ans mise en examen -


Posted 17 years, 9 months ago on December 8, 2007
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