December 8, 2007

Le canoéiste disparu inculpé pour fraude et fausse déclaration

LONDRES (AFP) - Le mystère autour du canoéiste britannique "revenu d'entre les morts", inculpé samedi pour fraude et fausse déclaration, s'est un peu plus dissipé avec les nouvelles révélations de son épouse: dettes, amour et mensonges l'auraient contrainte à jouer le jeu de son mari.

"Pendant trois ans, alors que pratiquement tous nos proches croyaient que John avait disparu, présumé mort, il était en fait à la maison avec moi", a avoué Anne Darwin, 55 ans, dans un entretien samedi aux tabloïdes Daily Mail et Daily Mirror.

"Je sais que cela peut paraître trop incroyable pour être vrai, mais c'est le cas", a-t-elle ajouté, en narrant sa version des événements depuis le 21 mars 2002, lorsque John Darwin avait été donné pour mort après une sortie en canoë en mer du Nord.

"J'ai vraiment pensé qu'il avait eu un accident", a-t-elle assuré.

Confronté à d'importantes difficultés financières, M. Darwin avait dit à sa femme que la seule "façon de sortir de cette situation, c'était de se faire passer pour mort".

"Je l'ai supplié de ne pas le faire. (...) Honnêtement, je ne savais pas ce qu'il avait planifié ou pour quand", a affirmé Mme Darwin qui aurait découvert le plan de son mari a posteriori.

Devant le domicile familial à Seaton Carew près de Hartlepool (nord-est), elle se serait retrouvée en février 2003 face à son mari: "Il était dans un état lamentable (...). Je ne l'ai pas reconnu au début".

"Par amour", elle s'est laissée convaincre de garder le secret, même envers leurs deux fils, d'engager les procédures pour qu'il soit déclaré mort sans attendre le délai légal de sept ans et qu'elle puisse toucher l'assurance-vie.

"Il s'est effondré et a pleuré" quand il a découvert qu'elle n'avait encore rien perçu, a-t-elle expliqué. "A ce stade, j'ai voulu révéler ce qu'il avait fait mais il m'a menacée de dire que j'étais impliquée depuis le début".

En avril 2003, John Darwin est officiellement présumé mort, sa "veuve" perçoit de son assureur 25.000 livres (34.000 euros) et le remboursement de son crédit immobilier (130.000 livres - 180.000 euros), et une pension de veuvage.

Au fil des mois, une vie quotidienne se met en place.

Selon elle, ils menaient une vraie vie de couple dans leur maison et quand un visiteur s'annonçait, John passait par une porte de communication dérobée dans leur maison voisine transformée en bed and breakfast.

Fatigué de cette vie de reclus --il sortait parfois déguisé--, M. Darwin a décidé d'émigrer. Il obtient un passeport sous un faux nom, John Jones. Leur choix se porte en 2006 sur le Panama.

Mais fin novembre, il "en a assez de +faire le mort+" et veut "désespérément" revoir ses fils, alors il décide de rentrer. Il s'est présenté le 1er décembre à un poste de police à Londres, soi-disant amnésique.

"Je n'ai jamais pensé qu'on le croirait", a poursuivi Mme Darwin.

Il a été arrêté quatre jours après sa réapparition et a été inculpé samedi en fin d'après-midi "pour tromperie afin d'obtenir un transfert d'argent et fausse déclaration pour se procurer un passeport", a indiqué un responsable de la police.

Il doit comparaître lundi devant un tribunal de Hartlepool.

Après plusieurs jours d'interrogatoires, des bribes de mémoire semblaient refaire surface, notamment pour contester la version de son épouse.

Selon le journal The Northern Echo, il se souviendrait de sa promenade en canoë, d'être rentré chez lui plusieurs mois et d'avoir découvert que sa femme avait encaissé l'assurance vie. Incapables de rembourser, ils auraient monté leur stratagème.

Anne Darwin, qui a quitté le Panama il y a plusieurs jours, ferait étape à Miami avant de rentrer au Royaume-Uni, peut-être ce week-end. Elle devrait être arrêtée dans la foulée.

"Je sais que ça peut arriver et je suis absolument terrifiée à cette perspective", a-t-elle dit. "Ma plus grande erreur a été d'essayer de le protéger", a-t-elle confié.

Guillaume « n'arrivait pas à parler », alors, à 17 ans, il a craqué
LE MONDE | 10.09.05

Extrait : « Jamais je ne révélerai mon homosexualité à mes collègues de travail ». Guillaume, 22 ans, prépare un bac professionnel. Il souhaite rester anonyme. « Je suis le deuxième d'une famille de trois enfants qui a vécu d'abord dans une petite ville du Lot-et-Garonne puis à Bordeaux. A 17 ans, j'ai fait deux tentatives de suicide. Déjà, vers l'âge de 8 ans, je subissais des quolibets de la part de mes copains de classe, qui me traitaient de pédé. Les profs étaient indifférents. On ne considère pas l'insulte homophobe de la même manière que l'insulte raciste. J'étais un enfant dit modèle, premier de la classe mais assez réservé. Les élèves ont dû me sentir comme une agression. Je suis devenu leur bouc émissaire. »


BAR-LE-DUC (AFP) - Six personnes ont été blessées, dont trois grièvement par un automobiliste qui a pris la fuite samedi soir lors d'un défilé de la Saint-Nicolas à Erize-la-Petite (Meuse).

Le drame s'est produit vers 19H15 sur la route qui relie Bar-le-Duc à Verdun (Meuse), aussi appelée "voie sacrée", lorsqu'un automobiliste est arrivé à vive allure derrière le cortège de la Saint-Nicolas pourtant signalé par des personnes portant des vestes fluorescentes.

L'automobiliste a heurté la charrette de la Saint-Nicolas peu avant la fin du défilé, blessant six personnes dans une violente bousculade, dont deux enfants et la compagne du maire de la commune grièvement, avant de continuer sa route en direction de Verdun.

Parmi les trois blessés légers se trouvent également deux enfants et un adulte, ont indiqué les secours. Tous les blessés ont été évacués vers l'hôpital de Bar-le-Duc.

La brigade de gendarmerie de Bar-le-Duc qui ne dispose que de maigres indices sur le signalement de l'automobiliste est chargée de l'enquête.


- Il doit comparaître lundi -


Posted 17 years, 8 months ago on December 8, 2007
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Re: Le canoéiste disparu inculpé pour fraude et fausse déclaration
BAR-LE-DUC (AFP) - Un conducteur âgé de 80 ans a été interpellé dimanche matin à son domicile au lendemain du drame du défilé de la Saint-Nicolas d'Erize-la-Petite, près de Bar-le-Duc (Meuse), où une voiture a fauché sept personnes avant de prendre la fuite.

Dimanche soir, parmi les blessés hospitalisés dans différents hôpitaux de la région, seul l'état de la fillette de 9 ans était jugé préoccupant.

L'octogénaire a été interpellé grâce aux débris d'optique de phares trouvés sur les lieux de l'accident au moment même où il appelait la gendarmerie pour signaler un accident survenu la veille en rentrant des courses.

Il pensait avoir heurté un poteau ou un arbre, a-t-il expliqué aux enquêteurs, mais se sentant coupable, il a appelé la gendarmerie après avoir lu dans la presse les informations sur le drame, selon le procureur.

L'octogénaire, dont le test d'alcoolémie était négatif douze heures après les faits, doit être déféré lundi au parquet de Bar-le-Duc chargé de l'enquête judiciaire. Il devrait être mis en examen pour accident avec circonstances aggravantes et délit de fuite.

Samedi soir vers 19H00, alors que le village organisait pour la première fois un défilé de la Saint-Nicolas sur la "Voie Sacrée", la route reliant Bar-le-Duc à Verdun qui traverse Erize-la-Petite, une voiture roulant à vive allure percutait le char du saint patron et fauchait sept personnes du cortège avant de continuer sa route vers Verdun.

Parmi les victimes couchées à terre se trouvaient une femme de 47 ans et des enfants de 9 et 12 ans gravement blessés ainsi qu'une jeune femme de 26 ans et son bébé d'un mois et un garçon de 12 ans, touchés plus légèrement.

Une dizaine d'ambulances et de véhicules des pompiers étaient arrivés sur les lieux et avaient prodigué les premiers soins.

"Nous avions pris toutes nos précautions, le cortège était balisé par des adultes munis de lampes électriques et de gilets fluorescents quand la voiture est arrivée à toute vitesse", avait expliqué le maire Claude Martinet, couvert du sang de sa compagne gravement blessée.

Pour la gendarmerie, "les conditions étaient médiocres. Il faisait nuit, il pleuvait, il y avait du vent".

Un plan "Hibou" de recherche faisant appel à toutes les unités de gendarmerie de la Meuse disponibles était lancé, étendu aux départements limitrophes. Un appel à témoins était également lancé.

C'est finalement l'examen de débris d'optique de phares effectué par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie de Rosny-sous-Bois, dans la région parisienne, qui a permis de déterminer l'année de mise en service du véhicule, en l'occurence une Renault 19, et après enquête, de recenser tous les véhicules de ce type en circulation dans les environs du drame pour remonter jusqu'à l'octogénaire, domicilié à 2 km d'Erize-la-Petite.

Tard dans la soirée, un premier conducteur présent sur les lieux au moment des faits avait été rapidement interpellé, puis relâché, sa voiture ne présentant aucun signe de l'accrochage et les témoignages recueillis par les gendarmes sur le type de la voiture ne concordant pas.
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