December 10, 2007

10 inculpés, 12 non-lieux


BUENOS AIRES (Reuters) - François Fillon rencontre ce lundi à Buenos Aires plusieurs dirigeants latino-américains, dont le Colombien Alvaro Uribe et le Vénézuélien Hugo Chavez, avec l'objectif de lever une coalition pour la libération d'Ingrid Betancourt, otage des Farc depuis février 2002.

M. Fillon demande aux dirigeants sud-américains de s'engager en faveur de la libération d'Ingrid Betancourt

LE MONDE | 10.12.07




« Mobilisons nous », voir au 18 juin


Arche de Zoé : 10 inculpés, 12 non-lieux
Fil news du Figaro

Les six Français de l'Arche de Zoé, trois Tchadiens et un Soudanais sont renvoyés devant la Cour criminelle par le juge tchadien chargé de l'instruction de la tentative de transport de 103 enfants en France, qui a prononcé un non-lieu pour les 12 autres inculpés.


- Les six Français devant la Cour criminelle -


Posted 17 years, 9 months ago on December 10, 2007
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Re: 10 inculpés, 12 non-lieux
BUENOS AIRES (AFP) - Le Premier ministre français François Fillon a suggéré lundi au président colombien Alvaro Uribe de prendre "des initiatives" pour obtenir la libération d'Ingrid Betancourt, et demandé l'aide d'autres présidents sud-américains, présents comme lui à Buenos Aires.

"Le président Uribe a fait preuve d'une très grande disponibilité pour examiner toutes les solutions possibles permettant d'arriver à une fin heureuse à cette prise d'otages", a indiqué M. Fillon à la presse après cet entretien qui précédait l'investiture à la présidence argentine de Cristina Fernandez de Kirchner.

Le président colombien a lancé de son côté un appel aux Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie) pour que cette guérilla colomienne cède à la pression internationale et libère ses otages, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, qu'ils détiennent depuis 2002.

M. Fillon a indiqué avoir rappelé à M. Uribe que "l'opinion mondiale avait les yeux rivés sur la Colombie et que les initiatives qui pourraient être prises par le gouvernement colombien auraient un effet positif sur la démocratie en Colombie, son approfondissement et sur l'image même de ce pays".

Il a également dit avoir remercié le président colombien "pour tous les efforts qu'il fait et pour la solution qu'il vient de proposer". M. Uribe a accepté la création d'une "zone de rencontre" pour permettre d'éventuelles discussions avec les Farc. "J'espère que cette journée sera une journée utile pour permettre la libération d'Ingrid Betancourt et des otages qui souffrent avec elle", a conclu le chef du gouvernement français.

M. Fillon avait entamé auparavant avec la présidente chilienne Michelle Bachelet, une série d'au moins six entretiens bilatéraux avec des dirigeants des pays d'Amérique latine, tous réunis dans la capitale argentine à l'occasion de l'investiture de la présidente argentine élue.

Après son dialogue avec Mme Bachelet, le chef du gouvernement français a rencontré le Bolivien Evo Morales, M. Uribe, le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, avant un entretien prévu en fin de journée avec le Vénézuélien Hugo Chavez, et enfin avec Cristina Kirchner elle-même.

François Fillon a indiqué vouloir demander à chacun son implication personnelle en faveur de la libération de Mme Betancourt, après que le président Nicolas Sarkozy a affiché son volontarisme sur le sujet ces derniers jours.

Il a dit sa volonté d'insister sur l'aspect de "l'urgence humanitaire" de la démarche française, lancée immédiatement après l'obtention d'une vidéo montrant l'otage franco-colombienne, détenue depuis 2002 dans la jungle colombienne, extrêmement lasse, déprimée et amaigrie.

M. Fillon, confie-t-on de source française, estime que tous les chefs d'Etat de la région ont un intérêt commun à tenter de sauver l'ex-candidate à la présidentielle colombienne de 2002.

D'après lui, les dirigeants sud-américains ont pris conscience qu'un éventuel décès de Mme Betancourt aurait un effet désastreux pour l'image du continent.

Le Premier ministre espère que cet appui collectif, qu'il a déjà obtenu de la part des époux Kirchner, permettra d'augmenter la pression sur la guérilla.

Chacun des chefs d'Etat, estime le chef du gouvernement français, peut mettre en oeuvre ses propres atouts pour négocier, et notamment ses canaux d'information.

Si MM. Chavez et Lula paraissent les mieux à même d'être entendus par la guérilla marxiste colombienne, M. Fillon insiste aussi sur la nécessité d'inclure dans cette démarche "collective" le Colombien Alvaro Uribe.

Le gouvernement français promet qu'en cas de libération de Mme Betancourt, il restera auprès des parties en présence pour tenter de trouver une solution au sort des 3.000 autres otages de Colombie.
Posted 17 years, 9 months ago by Anonymous • • • Reply
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