December 19, 2007

Un client d'Orange reçoit comme mot de passe « salearabe »

Serait-ce une farce, l'autorité judiciaire garantirait le contrôle, la protection de l'équilibre ainsi que la protection des intérêts de l'enfant ? De quels territoires s'agit-il ? Peut être faudrait-il envisager un déménagement.

Au passage, je relève qu'un juge des enfants de Nanterre s'est refait une virginité.

PARIS (AFP) - Plusieurs médias et des élus se sont mobilisés mercredi pour une journée de soutien à l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, sa famille appelant le président colombien Alvaro Uribe à agir après l'annonce d'une libération prochaine d'otages par les Farc.

PARIS (Reuters) - Les autorités françaises ont affiché prudence et détermination mercredi au lendemain de l'annonce par la guérilla colombienne de la prochaine libération de trois otages, dont la directrice de campagne d'Ingrid Betancourt, Clara Rojas.

METZ (AP) - Après le non-lieu accordé lundi à Francis Heaulme dans le double meurtre de Montigny-lès-Metz (Moselle), l'avocat de la famille d'un des enfants tués a affirmé mercredi qu'il allait demander une révision du Code de procédure pénal, afin que les victimes et leurs familles puissent demander la révision d'un procès.

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy et les partenaires sociaux se sont accordés sur un agenda de réformes très dense pour 2008, une première saluée par les syndicats qui mettent toutefois en garde l'exécutif et le Medef contre un passage en force sur l'assouplissement des 35 heures.

Christine Boutin a déclaré aujourd'hui qu'elle allait "régler" avec son directeur de cabinet le problème posé par son occupation d'un appartement de la ville de Paris, pour un loyer très inférieur aux prix du marché d'après le "Canard Enchaîné". - Le figaro

Pour Laurent Wauquiez, porte-parole du gouvernement, la situation de Jean-Paul Bolufer est "critiquable" et il faudra y "remédier". - LEMONDE.FR




Un avis de Jean-Paul Bolufer • France Culture, 16/11/07



Les magistrats soutiennent le mouvement des avocats. L'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) «note que la possibilité de dissolution amiable d'un mariage sans avocat et hors de tout contrôle de l'autorité judiciaire n'est pas de nature à assurer le contrôle et la protection de l'équilibre des parties en présence, ainsi que la protection des intérêts de l'enfant».

Grève contre le divorce chez le notaire: «100% d'actions» dans toute la France
20Minutes.fr, éditions du 19/12/2007 - 08h16




Extrait du Six' de M6



Forte mobilisation des avocats contre le projet de réforme du divorce
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 19.12.07 | Extraits

... "Ce n'est pas une question de corporatisme", s'est défendu Me Iweins, rappelant que cette "défiance à l'égard du juge" était "la porte ouverte à des abus considérables".

... Selon les données du CNB, 134 601 divorces ont eu lieu en 2004, dont 60 % par consentement mutuel. En province, les cabinets tirent une bonne partie de leur chiffre d'affaires de ces divorces. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la mobilisation y était particulièrement importante, notamment à Bordeaux, à Marseille, à Lyon ou à Toulouse. "C'est le plus fort mouvement qu'on n'ait jamais vu depuis au moins dix ans, avec un taux de participation très fort", expliquait la Conférence des bâtonniers, qui représente les avocats de province et de banlieue parisienne.




Extraits des JT du jour de TF1


Un client d'Orange reçoit comme mot de passe "salearabe"
LEMONDE.FR avec AFP | 19.12.07 | Extrait

L'abonné, Mohamed Zaidi, 39 ans, n'en revient toujours pas. Garagiste français d'origine marocaine résidant à Pessac (Gironde), il a reçu début décembre une lettre d'Orange, son fournisseur d'accès à Internet, lui indiquant de nouveaux identifiants de connexion. Son mot de passe: "salearabe". Et le courrier de conclure : "Merci de votre confiance."

PETITION
Les adolescents ne sont pas des adultes

NOUVELOBS.COM | 16.07.2007 | 14:19

Professionnels de l’enfance, magistrats, avocats, pédopsychiatres, éducateurs, enseignants..., ils contestent le projet de loi qui conduit, en cas de récidive, à faire juger les adolescents âgés de 16 à 18 ans comme des majeurs. Et lancent un appel, "Les adolescents ne sont pas des adultes", que vous pouvez, vous aussi, signer en ligne.

Un des premiers projets de loi du gouvernement Fillon, présenté à l’Assemblée nationale dès le mois de juillet, conduit, en cas de récidive, à faire juger les adolescents âgés de 16 à 18 ans comme des majeurs. En clair, les adolescents concernés seront traités comme des adultes.

Des professionnels de l’enfance, magistrats, avocats, pédopsychiatres, éducateurs, enseignants, spécialistes de la jeunesse lancent un appel pour que soit conduite une évaluation des politiques publiques, en concertation avec tous les acteurs concernés, et que soient attribués des moyens sérieux aux politiques qui permettent l’éducation des adolescents.

> Pour signer l'appel, cliquer ici
> Pour lire l'appel, cliquer là

Parmi les 100 premiers signataires,
Anne Valentini, juge des enfants



ADOS / JUSTICE
Rachida Dati répond à la pétition

NOUVELOBS.COM | 02.07.2007 | 08:28


- « Merci de votre confiance » -


Posted 17 years, 9 months ago on December 19, 2007
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Re: Un client d'Orange reçoit comme mot de passe « salearabe »
PARIS (Reuters) - La ministre du Logement Christine Boutin a été attaquée mercredi par l'opposition socialiste après les révélations sur le logement parisien de 190 m2 occupé depuis 1981 dans les beaux quartiers pour un faible loyer par son directeur de cabinet Jean-Paul Bolufer.

Interpellée sur le sujet à l'Assemblée nationale par l'opposition socialiste, la ministre, Christine Boutin, s'est contentée de répondre : "Vous me permettrez de régler le problème entre lui et moi."

Dans une interview au Parisien à paraître jeudi, l'intéressé, qui serait menacé d'une expulsion par son bailleur, ne répond pas à une question sur son éventuelle démission.

Il se dit prêt à revoir les conditions de sa location mais nie toute malversation et estime que son cas relève d'un "débat de société".

Le député socialiste Arnaud Montebourg a estimé que Jean-Paul Bolufer devait d'abord déménager et que la question de son éventuelle démission ne serait posée qu'après.

Plusieurs personnalités gouvernementales ont estimé qu'il s'agissait d'un problème privé et ont dire faire confiance à Christine Boutin, tout en lui suggérant d'intervenir.

Toutefois, le Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, Martin Hirsch, a déclaré que Jean-Paul Bolufer devait à ses yeux déménager puis démissionner et faire un don à des associations pour compenser son gain indu, car il se doit pour lui d'être "exemplaire".

Principal interlocuteur des associations qui s'occupent du logement des sans-abri, Jean-Paul Bolufer paye selon Le Canard enchaîné un loyer de 6,30 euros le mètre carré (soit 1.197 euros par mois) alors que le tarif du marché se situe entre 20 et 30 euros le mètre carré (3.800 à 5.700 euros).

Il s'est fait attribuer ce logement du Ve arrondissement, près de Port-Royal, en 1981 quand il était directeur adjoint de cabinet du maire de l'époque, Jacques Chirac. Il l'aurait même sous-loué quand il disposait d'un logement de fonction.

BOLUFER VILIPENDAIT LES ABUS

Dans l'entretien avec le Parisien, Jean-Paul Bolufer rejette la faute sur la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP), son bailleur, qui selon lui a eu le tort de ne pas revoir son loyer alors que l'immobilier flambait.

Il reconnait même que, appelé à d'autres fonctions, il a sous-loué le logement pendant 17 ans, mais explique qu'il n'y a pas vu de problème, faute d'intervention de la RIVP. Cette dernière dit lui avoir demandé de quitter le logement le 14 décembre, mais il explique ne pas avoir reçu de lettre.

"Je suis prêt à rediscuter des conditions de ma location, peut-être faut-il vérifier les loyers par rapport aux revenus, mais c'est un débat de société qui ne doit pas prendre le forme d'une chasse à l'homme", dit-il. Selon lui, son cas ressemble à "des milliers d'autres" à Paris.

Plusieurs médias ont rediffusé mercredi une interview sur France Culture de novembre dernier, où il s'en prenait aux personnes qui bénéficient indûment, selon lui, de logements HLM et annonçait des mesures à leur encontre.

La secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme, Rama Yade, a quant à elle dit faire confiance à Christine Boutin" pour régler la question.

Cette question relève d'un conflit entre Jean-Paul Bolufer et son bailleur, la Ville de Paris, avait auparavant déclaré le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez lors du compte rendu du conseil des ministres. "Si jamais il y a des situations individuelles qui sont critiquables, il faut qu'il y soit remédié", a-t-il dit.

Des affaires similaires ont déjà déstabilisé dans le passé des personnalités gouvernementales, comme lorsque le Premier ministre Alain Juppé avait été contraint de déménager d'un logement de la Ville de Paris en 1996, après une injonction du procureur de Paris, ou quand le ministre de l'Economie Hervé Gaymard avait dû démissionner en février 2005.

Il occupait un logement luxueux pour un loyer mensuel de 14.400 euros, aux frais des contribuables.
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Re: Un client d'Orange reçoit comme mot de passe « salearabe »
PARIS (Reuters) - Le directeur de cabinet de Christine Boutin, mis en cause pour disposer indûment d'un appartement à loyer modéré, a présenté sa démission à la ministre du Logement, qui l'a acceptée tout en dénonçant une "polémique inutile".

Soucieux de clore au plus vite une controverse qui a gagné jusqu'aux rangs du gouvernement, dans un contexte sensible dominé par le problème des sans-abri, François Fillon a pris l'affaire en main.

Dans un bref communiqué publié jeudi matin, le Premier ministre a jugé "nécessaire" la démission de Jean-Paul Bolufer, associant Christine Boutin à son initiative.

"Il s'agissait d'une décision qui s'imposait. (...) Je crois qu'il faut toujours mettre ses actes en conformité avec ses paroles", a déclaré par la suite François Fillon à la presse, en marge de la réunion des signataires de l'accord de Nouméa.

Le 16 novembre, sur France Culture, Jean-Paul Bolufer avait dénoncé "l'absence de rotation dans le parc HLM".

La ministre du Logement a précisé par la suite dans un communiqué que son collaborateur avait démissionné "afin de pouvoir retrouver sa pleine liberté de parole et ne pas entraver l'action (qu'elle) conduit par une polémique inutile".

Elle déclare comprendre "l'émoi qu'a pu provoquer dans l'opinion et les médias cette situation".

Invitée sur RMC et BFM TV, quelques minutes avant la diffusion du communiqué de Matignon, Christine Boutin avait pourtant refusé de se prononcer sur une éventuelle démission de son "excellent collaborateur", qui était le principal interlocuteur des associations d'aide aux sans-abri.

Le Canard enchaîné a révélé dans son édition de mercredi que Jean-Paul Bolufer était logé depuis 1981 dans un appartement à loyer modéré de 190 m2 boulevard de Port-Royal à Paris (Ve), au prix de 6,30 euros le m2, alors que le tarif du marché se situe entre 20 et 30 euros le mètre carré dans ce quartier.

Il s'était fait attribuer ce logement lorsqu'il était directeur adjoint de cabinet du maire de l'époque, Jacques Chirac, et l'avait sous-loué pendant 17 ans quand il disposait d'un logement de fonction.

Dans une lettre datant de 1989 publiée jeudi par Libération, Jean-Paul Bolufer se prévaut de l'appui de l'ancien maire de Paris pour y loger une "famille amie", l'appartement restant à son nom pendant la durée de son mandat au Conseil régional de Midi-Pyrénées.

"EXEMPLARITÉ"

Christine Boutin a assuré sur RMC et BFM TV qu'elle n'avait pas eu connaissance de cette situation avant que la presse ne s'en fasse l'écho.

"Quand on recrute quelqu'un, on ne lui demande pas où il habite. Ce n'est pas mon habitude", a-t-elle déclaré, laissant entendre qu'elle tirerait d'autres conséquences de ce qu'elle considère comme une manipulation politique.

"Ce qui est certain, c'est que le cas de mon directeur de cabinet (...) n'est pas seul et je peux vous dire que quelle que soit la décision que je prendrai (...) il ne sera pas le seul", a-t-elle prévenu. "C'est quand même étonnant de voir sortir ce dossier maintenant qui a quand même demandé quelque préparation".

L'opposition a exprimé son indignation face à cette affaire, tel Bertrand Delanoë dénonçant un héritage des "années RPR".

"Si les mêmes revenaient à la majorité au Conseil de paris, sans doute recommenceraient-ils ces pratiques qui ne sont pas convenables", a déclaré devant la presse le maire socialiste de Paris, qui brigue un nouveau mandat aux municipales de mars 2008.

La RIVP, bailleur du logement occupé par Jean-Paul Bolufer, "est une société dans laquelle nous avons récemment atteint la majorité. Tout de suite son président (...) a, à ma demande, veillé à toutes les situations irrégulières", a-t-il assuré.

Mais les critiques sont aussi venues des rangs du gouvernement.

Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté et ancien président d'Emmaüs-France, avait le premier, mercredi, suggéré la démission de Jean-Paul Bolufer.

Jeudi matin, sur RTL, Xavier Bertrand avait estimé qu'il fallait "régulariser au plus vite" la situation.

"Si vous voulez réconcilier les Français avec la politique, cela passe par l'exemplarité des ministres, mais aussi de leurs plus proches collaborateurs", a fait valoir le ministre du Travail.

"Il faut toujours faire preuve d'exemplarité lorsqu'on a quelque pouvoir dans la République", a renchéri Raymond Soubie, conseiller social de Nicolas Sarkozy, sur LCI.

Christine Boutin n'a pas caché son amertume sur RMC et BFM TV, s'en prenant à Martin Hirsch.

"Moi, je sais ce que c'est la solidarité amicale et gouvernementale", a-t-elle lancé.

Posted 17 years, 9 months ago by Anonymous • • • Reply
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