December 31, 2007

La cote de popularité du chef de l'Etat s'est « normalisée »

La cote de popularité du chef de l'Etat s'est "normalisée"
LE MONDE | 31.12.07 | Extrait

Huit mois après son élection, Nicolas Sarkozy continue de jouir d'une bonne opinion auprès des Français. Mais sa cote de popularité est redescendue à un étiage classique.

"Le président de la République a commencé son mandat par un état de surgrâce, désormais il retrouve des niveaux de popularité conformes à ce qu'on a observé pour ses prédécesseurs au bout de sept ou huit mois de mandat", analyse Jean-Luc Parodi (IFOP).

"On assiste à un retour à la normalité", confirme Bruno Jeanbart (Opinion Way). "Il a perdu la popularité qu'il avait acquise au début auprès de certains électeurs qui n'avaient pas voté pour lui. Seuls 25 % des sympathisants de gauche approuvent aujourd'hui son action, contre 35 % en août dernier", poursuit-il.

Pierre Giacometti (Ipsos) est moins sévère : "Sarkozy dispose d'une popularité très polarisée, très structurée qui résiste au temps."


Sarkozy fait entrer Dieu au gouvernement • André GrjEbine directeur de recherches au Centre d’études et de recherches internationales de Sciences-Po. • Libé, le 31/12, extrait

Nicolas Sarkozy entend mettre Dieu à contribution pour s’attaquer à ce que Freud caractérisait comme le malaise d’une civilisation sans transcendance. Il compte sur la religion pour proposer des valeurs et une espérance à une nation désemparée. Il s’attaque ainsi au paradoxe de Dostoïevski : «Il n’y a rien de plus tentant pour l’homme que la liberté de sa conscience, mais rien de plus douloureux.» Reste à savoir si ce paradoxe peut être surmonté sans renoncer à la société ouverte, à une société sans dogmes imposés par l’Etat, la religion ou le conformisme ambiant.

A cette préoccupation générale se superpose, semble-t-il, un dispositif plus spécifique commandé par la conception présidentielle des relations de la République avec l’islam. Dans un premier temps, comme il l’a esquissé dans l’ouvrage qu’il a consacré en 2004 aux questions religieuses, Sarkozy attend des dignitaires musulmans qu’ils proposent des valeurs «à tous ces jeunes qui ne croient plus en grand-chose», mais également qu’ils exercent un contrôle que l’Etat ne parvient plus à exercer dans les banlieues.


- Mais sa cote de popularité est « redescendue » -


Posted 17 years, 8 months ago on December 31, 2007
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