January 5, 2008

Une ou plusieurs maitresses, un phénomène qui dérange en haut lieu


Vendredi 04 Janvier 2008
Enquête: Le jeune en péril
leJDD.fr, extrait

L'avenir n'est pas radieux. C'est en tous cas l'avis de ceux qui feront cet avenir: les jeunes. Une étude révèle que les 16-29 ans manquent de confiance en l'avenir. Cette génération, consciente des difficultés sur le marché du travail, souffre d'un manque d'autonomie et de projet commun. Quarante ans après Mai 68, les lendemains ne font plus chanter.

La jeunesse française va mal. L'avenir l'inquiète. Une étude de la Fondation pour l'innovation politique révèle ce malaise français. Conduite dans dix-sept pays, elle souligne un état de dépression chez des jeunes qui ne croient pas en l'avenir, ni pour eux-mêmes, ni pour la société. Un manque de confiance moins prégnant aux Etats-Unis, où le rêve américain a le mythe tenace. Le modèle français d'intégration républicaine est lui en panne, laissant les 16-29 ans dans l'incertitude.

Une grande campagne media nationale « Dépression : en savoir plus pour en sortir » est lancée par l’INPES à la fin du mois d’octobre.

Le dispositif mis en place a pour objectif de faire prendre conscience de la gravité de la dépression, d’améliorer les connaissances du public sur la maladie, ses symptômes, ses traitements, et de faciliter le dialogue des personnes qui souffrent, avec leur entourage et avec les professionnels de santé.

De source sante-jeunesse-sports.gouv.fr, publié le 10/10/07

L'Humanité, le 10 mai 2006
Sarkozy brandit le péril jeune

Maman Sarkozy ne veut pas que son fils Nicolas se remarie
20 Minutes, éditions du 06/12/2007

Pour ses premiers vœux aux Français en tant que chef de l'Etat, prononcés en direct lundi 31 décembre, le président de la République Nicolas Sarkozy a souhaité que "la France montre la voie dans le monde"LEMONDE.FR | 31.12.07

PETRA (AFP) - Le président français Nicolas Sarkozy, accompagné de Carla Bruni et son fils, a visité samedi les ruines de la cité nabatéenne de Pétra sans éviter les photographes, et s'est même offert un tour en chameau.





Dimanche 30 Décembre 2007
Le retour des concubines
Le Journal du Dimanche

Interdite sous Mao (qui pourtant ne se privait pas), la pratique revient en force: la plupart des nouveaux riches et des cadres du parti entretiennent une ou plusieurs maitresses. Un phénomène qui dérange en haut lieu.

"Voilà, c'est lui, mon amant. C'est un homme mûr, sourit Xue Li, 22 ans. On s'est rencontrés il y a huit mois, par l'intermédiaire d'une amie." Sur la photo, un homme au visage rond, les tempes poivre et sel, attablé avec des amis dans un restaurant du vieux Pékin. A-t-il femme et enfant? "Non. Enfin, je n'en sais rien, peut-être. Oui, sans doute... Peu importe, il m'adore."

Tous les week-ends, l'amoureux promène Xue Li dans les plus beaux magasins de la capitale et la loge dans sa petite garçonnière, "un deux pièces très bien aménagé, qu'il loue dans le quartier des universités". Pour le reste, chacun vit sa vie. Xue Li, la semaine, poursuit des études de marketing, tandis que l'homme s'occupe "à gagner de l'argent". Un planning défini par Monsieur et qui ne semble pas contrarier l'étudiante. "Il est très occupé", assure-t-elle. La jeune Lolita, un sac Hello Kitty en bandoulière, tient-elle seulement à son amant? "A mon âge, j'évite de trop m'attacher. Il ne faut pas. Par sécurité. Mais il est vrai qu'il est très doux, très gentil avec moi. Et puis, il me fait souvent des petits cadeaux", relève l'intéressée. "Attention, n'allez surtout pas croire qu'il m'entretient. Il me gâte, voilà tout. C'est normal pour un homme, non?" Téléphone portable dernier cri, garde-robe renouvelée, sorties fréquentes... le bonheur de Xue Li passe par ces petites choses, certes "sans importance", mais qui, assurément, l'aident à s'attacher à cet homme d'au moins vingt-cinq ans son aîné et dont elle ne sait pas grand-chose.

"C'est une situation très classique", assure Li Tao, universitaire. "Je dirais qu'entre 60 et 70% des hommes urbains entretiennent une seconde épouse, une concubine, après dix ou vingt ans de mariage." Un chiffre impossible à vérifier, aucune étude sérieuse sur le sujet n'ayant jamais été menée. Pourtant, à l'en croire, "c'est devenu un signe distinctif pour de très nombreux hommes d'affaires et membres de l'élite politique". A tel point que le Parti, à la veille de son 27e congrès, mi-octobre, a ouvertement condamné cette manie qu'ont ces nouveaux riches et ses représentants d'aller voir ailleurs. Il faut dire que l'enjeu est d'importance: d'après Liu Xi Rong, numéro deux de la commission de discipline du PCC, de nombreux membres du Parti mis en examen dans des affaires de pots-de-vin en 2006 ont avoué avoir détourné de l'argent dans le but d'entretenir leurs maîtresses.

"Comme la pression anticorruption du gouvernement central est de plus en plus forte, résume Hu Xingdou, professeur à l'Institut de technologie de Pékin, le nombre de corruptions directes de cadres se réduit, mais la corruption indirecte, par les maîtresses notamment, augmente considérablement". Pendant les semaines qui ont précédé la tenue du symposium, journaux et revues officiels ont ainsi inondé leurs colonnes d'articles exhortant les cadres à mener une vie exemplaire, "en famille" et "sans maîtresse". Un système de récompenses a même été mis en place pour ceux et celles qui dénonceraient les abus des membres du PCC récalcitrants.

Mais rien n'y fait. Les concubines - pour la plupart étudiantes ou jeunes employées - sont de retour. "Sous la révolution culturelle, avoir une seconde épouse était chose impensable, sauf pour quelques-uns (Mao en premier, amateur de jeunes demoiselles, d'après le livre témoignage de son ancien médecin personnel*), ironise Li Tao. A présent, de grosses berlines aux vitres fumées se bousculent à la sortie des bureaux et des universités. Ce sont les chauffeurs de ces hommes mariés qui viennent chercher leurs jeunes maîtresses pour la soirée ou pour la nuit."

Le phénomène est à ce point connu et populaire qu'un internaute s'est dernièrement amusé, sur son blog, à décerner un prix à l'homme "le mieux entouré" du pays depuis la mort du Grand Timonier. Et c'est un ancien responsable de la province du Jiangsu (sud-est du pays) qui a remporté la récompense, pour avoir entretenu, durant toute sa carrière, quelque 146 maîtresses!

Dernièrement encore, un cadre du Hunan (centre du pays) a fait la une de journaux locaux pour avoir eu quatre enfants de quatre femmes différentes. "C'est une habitude très chinoise, plutôt exotique pour les étrangers. Mais, derrière cette pratique, se cachent parfois des conditions de vie difficiles", nuance Zheng Bai Chun, l'un des rares avocats chinois spécialiste de la question. "Ces jeunes femmes, naïves et influençables pour beaucoup, ne subsistent financièrement que par cette relation. Elles sont donc complètement à la merci d'un amant pas toujours tendre." Avortement forcé en cas de grossesse inattendue ou sévices corporels. Elles n'ont aucun droit, aucun recours. Certaines, en général conseillées par des proches, franchissent alors la porte du bureau de Zheng Bai Chun.

"La loi chinoise défend les hommes et les femmes mariés, jamais les maîtresses", soutient l'avocat. Je ne vais donc pas au tribunal. "Mon but est de trouver un terrain d'entente entre les deux parties." Dans un cas sur deux, affirme-t-il, celles-ci trouvent un arrangement financier. "D'ordinaire, l'amant met fin à la relation sur-le-champ et promet à la femme quelques subsides, le temps pour elle de se retourner." Pour les autres, le calvaire peut durer longtemps. Comme cette jeune femme originaire du Hebei (ouest de Pékin), victime de mauvais traitements, d'après son témoignage recueilli par Zheng, et qui continue à vivre cloîtrée dans un minuscule appartement loué par "son" homme, petit entrepreneur privé et père d'une jeune adolescente. Pour lui, assure l'avocat, elle aurait tout abandonné: son travail de secrétaire, ses amis et ses parents "qui ne comprennent rien à la situation". Elle reste des journées entières à attendre le passage éclair, une à deux fois par semaine, de cet amant marié. "A l'étranger, on parle beaucoup de la Chine!" s'exclame Zheng. "De son développement économique, des jeux Olympiques ou que sais-je... Mais qui se soucie de la détresse de toutes ces femmes? C'est pourtant le mal du pays!"

Un avis que ne partage pourtant pas tout le monde. "Etre la maîtresse d'un homme marié, c'est aussi autre chose. Pour certaines, c'est un jeu de stratégie dans lequel il y a beaucoup à gagner", affirme sans détour Hua Jing, étudiante à l'université des langues étrangères de Pékin. "Personnellement, je n'ai pas d'amant. Mais je connais des camarades qui entretiennent une liaison avec des hommes bien plus âgés qu'elles. Et elles savent très bien à quoi s'en tenir." Autrement dit, ces jeunes maîtresses profitent de cette position de seconde pour tenter d'"avancer intelligemment" dans leurs études. "Elles rencontrent beaucoup de gens, elles soignent leur carnet d'adresses. C'est très utile. Pour plus tard surtout. Et puis, elles n'ont quasiment aucun problème financier." Un détail qui n'en est pas un pour nombre de jeunes filles spécialement venues à Pékin ou dans les grandes villes de la côte est pour étudier. "Le coût de la vie ici a considérablement augmenté. Les parents vivant dans des régions plus reculées ne peuvent pas toujours subvenir aux besoins de leur fille étudiante. Alors les amants s'en chargent. J'ai des amies dans ce cas-là. Aujourd'hui, elles vivent bien et ne s'en cachent pas", confie Hua Jing.

Pour autant, la mode des concubines - bien que sujet de plaisanteries faciles - reste une question que l'on aborde en général à voix basse, quand il s'agit d'en parler ouvertement. "Moralement, c'est très mal perçu", relève Chen Liang, journaliste pékinois. "Non pas du côté des amants, mais des maîtresses." Des femmes considérées comme "impures" une fois leur rôle de seconde femme rangé au vestiaire. "Il est très difficile pour une ancienne concubine de trouver un mari, surtout si elle a plus de 30 ans", souligne Zheng Bai Chun. "Passé cet âge, une femme chinoise se doit d'être mariée. Si en plus, elle n'est pas vierge, les choses sont encore plus difficiles."

La censure, dans le but de mettre en garde les jeunes filles séduites par cette nouvelle mode, s'en est d'ailleurs mêlée en interdisant toute situation d'adultère dans les séries diffusées par la télévision d'Etat, CCTV. "L'abondance de feuilletons relatant les aventures entre des hommes mariés et des femmes souvent très jeunes peut faire croire à la jeunesse que ce genre de relations est acceptable, voire normale", regrettait déjà en début d'année Zheng Xiaolong, l'un des directeurs du ministère de la Télévision.

En famille, enfin, le sujet reste tabou. Rien ne saurait filtrer des vies doubles de ces jeunes femmes entretenues. Les mères n'évoquent jamais la question, aidées par des filles qui se gardent bien de s'épancher sur le sujet. "Chez moi, c'est un thème interdit", confirme Xue Li. "Mes parents se soucient surtout de mes résultats scolaires et c'est très bien comme ça. De toute façon, jamais je ne pourrais parler ouvertement avec eux de ma vie sentimentale ou sexuelle. Je crois bien qu'il ne leur viendrait pas à l'idée que leur fille puisse avoir une relation, encore moins avec un homme marié."

En particulier pour toutes ces générations qui ont été bercées à la fleur de l'âge par un maoïsme très rigoriste sur la question des moeurs. "Mes parents ne pourraient pas comprendre. Ils se sentiraient très mal à l'aise. Surtout vis-à-vis du reste de la famille ou de leurs amis", assure l'étudiante. "La Chine a énormément évolué en trente ou quarante ans. Nous vivons à une autre époque..."

(*) La vie privée du président Mao, de Li Zhisui. Plon.


- Nous vivons à une autre époque... -


Posted 17 years, 8 months ago on January 5, 2008
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Re: Une ou plusieurs maitresses, un phénomène qui dérange en haut lieu
Sarkozy : «avec Carla, c'est du sérieux»

C. M. (lefigaro.fr) avec AFP
08/01/2008 | Mise à jour : 13:31

Le chef de l'Etat a laissé entendre qu'un mariage était probable mais que la presse ne l'apprendrait sans doute que «quand ce serait déjà fait».

«Vous l'avez compris, c'est du sérieux». Dès la deuxième question, le chef de l'Etat était interrogé sur sa relation avec l'ex-mannequin Carla Bruni, lors de sa conférence de presse de rentrée mardi. «Mais, ce n'est pas le JDD qui fixera la date», s'est empressé d'ajouter le chef de l'Etat devant un auditoire souriant. Il faisait référence à au Journal du Dimanche (JDD) qui vient d'affirmer qu'un mariage entre Nicolas Sarkozy et Carla Bruni était prévu le 9 février.
Posted 17 years, 8 months ago by Anonymous • • • Reply
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