January 19, 2008
En suisse : les prêtres pédophiles dans l'ombre de l'Eglise
Les prêtres pédophiles dans l'ombre de l'Eglise
Le Temps(.ch), 19 janvier 2008
SUISSE. Les révélations se multipliant, le pouvoir religieux dit vouloir attaquer le mal, mais son attitude est sujette à caution.
Posted 18 years, 3 months ago on January 19, 2008
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Re: En suisse :les prêtres pédophiles dans l'ombre de l'Eglise
PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy s'est livré vendredi, devant les ambassadeurs étrangers, à un long plaidoyer en faveur de sa "diplomatie de la réconciliation", en assurant à ses détracteurs qu'elle n'était pas "de complaisance", notamment sur les droits de l'Homme.
Huit mois après son entrée à l'Elysée, le président a profité de la cérémonie des voeux au corps diplomatique pour dresser un premier bilan de sa politique étrangère et répondre à ceux qui lui reprochent d'avoir renié ses promesses sur la défense des droits de l'Homme.
"Cette diplomatie de la réconciliation n'est en rien une diplomatie de la complaisance. (...) C'est sur la base de nos valeurs et de nos principes que nous conduisons ces dialogues, fondés sur la clarté, la transparence et la fermeté", a déclaré Nicolas Sarkozy.
"C'est dans cet esprit que j'ai pris l'initiative en faveur des infirmières bulgares ou des otages de Colombie, en particulier Ingrid Betancourt, qui doit rentrer à la maison sans délai", a-t-il poursuivi.
"C'est dans cet esprit que j'ai plaidé à Pékin contre la peine de mort et pour la liberté de la presse, ou à Moscou pour le respect des droits des minorités ethniques ou sociales", a encore dit le chef de l'Etat.
Nicolas Sarkozy a été critiqué après son déplacement en Chine, lors de la visite à Paris du numéro un libyen Mouammar Kadhafi ou pour avoir félicité son homologue russe Vladimir Poutine pour la victoire de son parti aux législatives. La gauche lui a notamment reproché d'avoir renié ses promesses de campagne de mener une diplomatie basée sur la défense des droits de l'Homme.
"Lorsque les orientations agréées lors d'un dialogue ne sont pas respectées, ou lorsque ce dialogue ne débouche pas sur les résultats attendus, il m'appartient en toute clarté d'en tirer les conséquences. C'est ce que j'ai fait à propos de la Syrie et du Liban", a-t-il insisté.
Nicolas Sarkozy a repris des contacts avec la Syrie, interrompus par son prédécesseur Jacques Chirac après l'assassinat de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri, afin de trouver une issue à la crise institutionnelle au Liban. Faute de résultat, il a annoncé la suspension de cette initiative jusqu'à l'élection d'un président "de consensus" à Beyrouth.
"La France doit dialoguer avec tout le monde", a répété le président, citant la reprise du dialogue avec l'Angola, le Rwanda et la Côte d'Ivoire.
Egrenant les points chauds de la planète, Nicolas Sarkozy a réitéré les priorités de l'action de la France en 2008, appelant d'abord Israéliens et Palestiniens à prendre "tous les risques au service de la paix" afin de parvenir à la création d'un Etat palestinien avant la fin de l'année 2008.
A propos du Kosovo, le président français a demandé à l'Union européenne (UE) de soutenir "dans l'unité et avec fermeté" la "seule solution praticable" en se référant implicitement à l'indépendance de cette province de la Serbie. Sur le nucléaire iranien enfin, il a à nouveau défendu une politique de "fermeté" et de "dialogue" envers Téhéran.
Evoquant la présidence française de l'UE à partir du 1er juillet 2008, Nicolas Sarkozy a indiqué qu'elle serait l'occasion de propositions "ambitieuses" sur l'Europe de la Défense et sur l'OTAN.
A plus long terme, il a estimé que le changement climatique et le retour du religieux constituaient "les deux défis" du monde du XXIe siècle. "Ma conviction est que (ces) deux défis contribueront à structurer la société internationale du XXIe siècle, peut-être plus profondément que les idéologies au XXe siècle", a jugé le président, récemment critiqué pour ses déclarations sur la religion.
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Huit mois après son entrée à l'Elysée, le président a profité de la cérémonie des voeux au corps diplomatique pour dresser un premier bilan de sa politique étrangère et répondre à ceux qui lui reprochent d'avoir renié ses promesses sur la défense des droits de l'Homme.
"Cette diplomatie de la réconciliation n'est en rien une diplomatie de la complaisance. (...) C'est sur la base de nos valeurs et de nos principes que nous conduisons ces dialogues, fondés sur la clarté, la transparence et la fermeté", a déclaré Nicolas Sarkozy.
"C'est dans cet esprit que j'ai pris l'initiative en faveur des infirmières bulgares ou des otages de Colombie, en particulier Ingrid Betancourt, qui doit rentrer à la maison sans délai", a-t-il poursuivi.
"C'est dans cet esprit que j'ai plaidé à Pékin contre la peine de mort et pour la liberté de la presse, ou à Moscou pour le respect des droits des minorités ethniques ou sociales", a encore dit le chef de l'Etat.
Nicolas Sarkozy a été critiqué après son déplacement en Chine, lors de la visite à Paris du numéro un libyen Mouammar Kadhafi ou pour avoir félicité son homologue russe Vladimir Poutine pour la victoire de son parti aux législatives. La gauche lui a notamment reproché d'avoir renié ses promesses de campagne de mener une diplomatie basée sur la défense des droits de l'Homme.
"Lorsque les orientations agréées lors d'un dialogue ne sont pas respectées, ou lorsque ce dialogue ne débouche pas sur les résultats attendus, il m'appartient en toute clarté d'en tirer les conséquences. C'est ce que j'ai fait à propos de la Syrie et du Liban", a-t-il insisté.
Nicolas Sarkozy a repris des contacts avec la Syrie, interrompus par son prédécesseur Jacques Chirac après l'assassinat de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri, afin de trouver une issue à la crise institutionnelle au Liban. Faute de résultat, il a annoncé la suspension de cette initiative jusqu'à l'élection d'un président "de consensus" à Beyrouth.
"La France doit dialoguer avec tout le monde", a répété le président, citant la reprise du dialogue avec l'Angola, le Rwanda et la Côte d'Ivoire.
Egrenant les points chauds de la planète, Nicolas Sarkozy a réitéré les priorités de l'action de la France en 2008, appelant d'abord Israéliens et Palestiniens à prendre "tous les risques au service de la paix" afin de parvenir à la création d'un Etat palestinien avant la fin de l'année 2008.
A propos du Kosovo, le président français a demandé à l'Union européenne (UE) de soutenir "dans l'unité et avec fermeté" la "seule solution praticable" en se référant implicitement à l'indépendance de cette province de la Serbie. Sur le nucléaire iranien enfin, il a à nouveau défendu une politique de "fermeté" et de "dialogue" envers Téhéran.
Evoquant la présidence française de l'UE à partir du 1er juillet 2008, Nicolas Sarkozy a indiqué qu'elle serait l'occasion de propositions "ambitieuses" sur l'Europe de la Défense et sur l'OTAN.
A plus long terme, il a estimé que le changement climatique et le retour du religieux constituaient "les deux défis" du monde du XXIe siècle. "Ma conviction est que (ces) deux défis contribueront à structurer la société internationale du XXIe siècle, peut-être plus profondément que les idéologies au XXe siècle", a jugé le président, récemment critiqué pour ses déclarations sur la religion.
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Re: En suisse : les prêtres pédophiles dans l'ombre de l'Eglise
PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a ouvert un dossier très sensible et suscité des critiques en proposant de mettre à profit la présidence française de l'Union à partir de juillet pour sortir des quotas de pêche instaurés par les 27 et renouvelés en décembre dernier, ou pour les assouplir.
En visite à Boulogne-sur-Mer samedi, dans un discours devant 300 pêcheurs, Nicolas Sarkozy a déclaré : "La France va présider l'Union Européenne du 1er juillet au 31 décembre, c'est une opportunité pour sortir de l'affaire des quotas". Il a parlé ensuite d'"apporter une réponse beaucoup plus souple".
A la Commission européenne, on affirme que jamais la politique des quotas n'avait été remise en cause au niveau politique. Jacques Barrot, seul commissaire européen français, a exprimé sur Europe 1 de fortes réserves.
Expliquant n'avoir pas connaissances des propos exacts du chef de l'Etat français, Mireille Thom, porte-parole du commissaire européen à la Pêche, Joe Borg, a déclaré que la Commission accueillait "favorablement toute contribution au débat ouvert avec les parties prenantes depuis la réforme de la Politique commune de la pêche en 2002 afin d'améliorer la gestion des pêcheries européennes".
En France, le PS a dénoncé ce qu'il estime être une "fuite en avant électoraliste dans la perspective des municipales".
La politique des totaux admissibles de captures (TAC) de poissons et leur répartition en quotas par Etat membre chaque année est vieille de plus de vingt ans et s'accentue avec les constats alarmistes des scientifiques.
L'UE a introduit récemment un outil qui s'ajoute aux quotas, la gestion de "l'effort de pêche", qui limite le nombre de jours passés en mer par les pêcheurs. Une demande des pêcheurs opérant entre Danemark et Norvège, qui souhaitaient que cette modalité d'action remplace totalement les quotas, a été repoussée.
ACCORD EN DECEMBRE
Les 24.000 marins-pêcheurs français, qui condamnent les quotas, sont mis en grande difficulté par la hausse des prix du carburant. Paris a présenté la semaine dernière un plan d'aide doté de 310 millions d'euros, soumis au feu vert de Bruxelles.
Le 19 décembre, la France avait signé l'accord pour 2008 sur ce sujet avec ses 26 partenaires européens de la pêche.
Le ministre de la Pêche Michel Barnier s'était alors félicité de cet accord, soulignant que le cabillaud voyait son quota de pêche baisser de 9% par rapport à 2007 (18% dans la majeure partie des zones) alors que la Commission européenne avait proposé 25% et les scientifiques davantage encore.
Michel Barnier s'était montré particulièrement ferme. "Je serai totalement intransigeant, la justice le sera plus que moi encore, sur ceux qui ne respectent pas la règle", avait-il dit.
Sur Europe 1 dimanche, le commissaire européen aux Transports Jacques Barrot a souligné que la France ne pouvait agir unilatéralement.
"Les quotas de pêche, c'est pas fait pour ennuyer les pêcheurs, c'est pour la survie des espèces et pour la survie de la pêche. On peut toujours parfaire les règles, mais il faudra toujours gérer correctement les réserves de pêche, sinon ce sont les pêcheurs de demain et d'après-demain qui se trouveront dans une situation impossible", a-t-il dit.
"Il faut quand même bien comprendre que ça ne peut pas être une décision unilatérale. (...) Le rôle de la présidence (de l'UE-NDLR) est de dégager des accords", a-t-il ajouté.
"Nicolas Sarkozy pêche par démagogie et Barnier utilise le mensonge comme appât", estime dimanche dans un communiqué le secrétaire national du PS à la Riposte, Razzy Hammadi.
A la Mutualité, François Hollande a ironisé sur Nicolas Sarkozy : "voyez comme ses convictions religieuses sont grandes, il croit à la multiplication des poissons et des pains".
Le député PS du Pas-de-Calais Jack Lang, à qui on prête l'intention d'entrer au gouvernement, s'est désolidarisé du PS en approuvant l'idée du président. "Il n'y a là rien de démagogique, il y a là la volonté sérieuse d'établir une planification pluriannuelle selon des critères objectifs", dit-il dans un communiqué.
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En visite à Boulogne-sur-Mer samedi, dans un discours devant 300 pêcheurs, Nicolas Sarkozy a déclaré : "La France va présider l'Union Européenne du 1er juillet au 31 décembre, c'est une opportunité pour sortir de l'affaire des quotas". Il a parlé ensuite d'"apporter une réponse beaucoup plus souple".
A la Commission européenne, on affirme que jamais la politique des quotas n'avait été remise en cause au niveau politique. Jacques Barrot, seul commissaire européen français, a exprimé sur Europe 1 de fortes réserves.
Expliquant n'avoir pas connaissances des propos exacts du chef de l'Etat français, Mireille Thom, porte-parole du commissaire européen à la Pêche, Joe Borg, a déclaré que la Commission accueillait "favorablement toute contribution au débat ouvert avec les parties prenantes depuis la réforme de la Politique commune de la pêche en 2002 afin d'améliorer la gestion des pêcheries européennes".
En France, le PS a dénoncé ce qu'il estime être une "fuite en avant électoraliste dans la perspective des municipales".
La politique des totaux admissibles de captures (TAC) de poissons et leur répartition en quotas par Etat membre chaque année est vieille de plus de vingt ans et s'accentue avec les constats alarmistes des scientifiques.
L'UE a introduit récemment un outil qui s'ajoute aux quotas, la gestion de "l'effort de pêche", qui limite le nombre de jours passés en mer par les pêcheurs. Une demande des pêcheurs opérant entre Danemark et Norvège, qui souhaitaient que cette modalité d'action remplace totalement les quotas, a été repoussée.
ACCORD EN DECEMBRE
Les 24.000 marins-pêcheurs français, qui condamnent les quotas, sont mis en grande difficulté par la hausse des prix du carburant. Paris a présenté la semaine dernière un plan d'aide doté de 310 millions d'euros, soumis au feu vert de Bruxelles.
Le 19 décembre, la France avait signé l'accord pour 2008 sur ce sujet avec ses 26 partenaires européens de la pêche.
Le ministre de la Pêche Michel Barnier s'était alors félicité de cet accord, soulignant que le cabillaud voyait son quota de pêche baisser de 9% par rapport à 2007 (18% dans la majeure partie des zones) alors que la Commission européenne avait proposé 25% et les scientifiques davantage encore.
Michel Barnier s'était montré particulièrement ferme. "Je serai totalement intransigeant, la justice le sera plus que moi encore, sur ceux qui ne respectent pas la règle", avait-il dit.
Sur Europe 1 dimanche, le commissaire européen aux Transports Jacques Barrot a souligné que la France ne pouvait agir unilatéralement.
"Les quotas de pêche, c'est pas fait pour ennuyer les pêcheurs, c'est pour la survie des espèces et pour la survie de la pêche. On peut toujours parfaire les règles, mais il faudra toujours gérer correctement les réserves de pêche, sinon ce sont les pêcheurs de demain et d'après-demain qui se trouveront dans une situation impossible", a-t-il dit.
"Il faut quand même bien comprendre que ça ne peut pas être une décision unilatérale. (...) Le rôle de la présidence (de l'UE-NDLR) est de dégager des accords", a-t-il ajouté.
"Nicolas Sarkozy pêche par démagogie et Barnier utilise le mensonge comme appât", estime dimanche dans un communiqué le secrétaire national du PS à la Riposte, Razzy Hammadi.
A la Mutualité, François Hollande a ironisé sur Nicolas Sarkozy : "voyez comme ses convictions religieuses sont grandes, il croit à la multiplication des poissons et des pains".
Le député PS du Pas-de-Calais Jack Lang, à qui on prête l'intention d'entrer au gouvernement, s'est désolidarisé du PS en approuvant l'idée du président. "Il n'y a là rien de démagogique, il y a là la volonté sérieuse d'établir une planification pluriannuelle selon des critères objectifs", dit-il dans un communiqué.
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Re: En suisse : les prêtres pédophiles dans l'ombre de l'Eglise
PARIS (Reuters) - Désormais majoritairement impopulaire et dépassé par le Premier ministre François Fillon, Nicolas Sarkozy entre dans une période de turbulences alors qu'il prépare son engagement direct dans la difficile bataille des élections municipales.
La cote de popularité de Nicolas Sarkozy chute de cinq points en janvier à 47% dans le baromètre mensuel Ifop-JDD. Le chef de l'Etat passe pour la première fois dans le rouge depuis son élection, 52% des personnes interrogées se déclarant mécontentes à son endroit.
Phénomène exceptionnel sous la Ve République, le président est désormais moins populaire que son chef de gouvernement, François Fillon gagnant un point à 50% dans ce baromètre.
C'est la troisième enquête en quelques jours à faire état d'un net désenchantement des électeurs vis-à-vis du net vainqueur du scrutin de mai, après un sondage BVA (baisse de six points à 48%) et une enquête Ipsos (baisse de six points à 49%)
Les directeurs des instituts de sondage ont expliqué qu'à leurs yeux, le locataire de l'Elysée payait son omniprésence, les polémiques sur la publicité donnée à sa vie privée et les vacances de luxe financées en partie par le milliardaire Vincent Bolloré, ainsi que des résultats critiqués sur le pouvoir d'achat, thème-clef de sa campagne victorieuse.
Le baromètre Ifop-JDD montre une chute plus marquée chez les électeurs âgés, l'électorat traditionnel de l'UMP, comme les commerçants, artisans et chefs d'entreprises (dix points perdus en un mois) et professions libérales (neuf points perdus) et chez les sympathisants FN (neuf points perdus).
"BLING-BLING MIEUX QUE PLAN-PLAN"
Le "trou d'air" est d'autant plus sérieux qu'une nouvelle journée de grève de la fonction publique se profile jeudi et que le chef de l'Etat a annoncé lundi dernier qu'il s'engagerait sans ambiguïté dans la campagne des élections municipales de mars, dont il fait donc un premier test personnel.
Compte tenu d'un contexte économique difficile, ce scrutin pourrait s'avérer difficile pour la majorité, d'autant que la gauche a mieux résisté dans les grandes villes lors des législatives de juin. Des sondages donnent la gauche largement victorieuse à Paris et Lyon.
L'entourage du président a confirmé à la fin de l'année dernière qu'un remaniement ministériel était envisagé pour avant ou après les municipales, avec de nouvelles recrues pour "l'ouverture" à gauche voulue par Nicolas Sarkozy. Sa baisse dans les sondages pourrait compliquer le recrutement.
Le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian, proche ami du président, a expliqué cependant qu'il n'entendait pas changer son mode d'exercice du pouvoir mais au contraire le renforcer.
"Ca va inciter (Nicolas Sarkozy) à être plus actif encore. Je pense que cette situation est provisoire et qu'avec son engagement dans la campagne des municipales, le président regagnera du terrain", a-t-il dit au Journal du dimanche.
"C'est mieux d'être un président bling-bling qu'un candidat plan-plan", estime-t-il. L'opposition socialiste a de son côté commencé à s'engouffrer dans la brèche en appelant à un vote-sanction pour les municipales.
C'est l'expression choisie par la rivale malheureuse de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, Ségolène Royal mais aussi, plus surprenant, par le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn, qui a effectué un retour-surprise dans le débat politique français dimanche, en participant à la réunion du PS à la Mutualité.
Le gouvernement a "de bonnes raisons d'être sanctionné par les Français. Dans le fonctionnement démocratique, c'est à l'occasion des élections que ce genre de sanctions s'exprime", a dit aux journalistes "DSK", dont Nicolas Sarkozy a favorisé la nomination pour cinq ans à l'institution financière siégeant à Washington.
"Un jour je reviendrai en France", a -t-il ajouté.
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La cote de popularité de Nicolas Sarkozy chute de cinq points en janvier à 47% dans le baromètre mensuel Ifop-JDD. Le chef de l'Etat passe pour la première fois dans le rouge depuis son élection, 52% des personnes interrogées se déclarant mécontentes à son endroit.
Phénomène exceptionnel sous la Ve République, le président est désormais moins populaire que son chef de gouvernement, François Fillon gagnant un point à 50% dans ce baromètre.
C'est la troisième enquête en quelques jours à faire état d'un net désenchantement des électeurs vis-à-vis du net vainqueur du scrutin de mai, après un sondage BVA (baisse de six points à 48%) et une enquête Ipsos (baisse de six points à 49%)
Les directeurs des instituts de sondage ont expliqué qu'à leurs yeux, le locataire de l'Elysée payait son omniprésence, les polémiques sur la publicité donnée à sa vie privée et les vacances de luxe financées en partie par le milliardaire Vincent Bolloré, ainsi que des résultats critiqués sur le pouvoir d'achat, thème-clef de sa campagne victorieuse.
Le baromètre Ifop-JDD montre une chute plus marquée chez les électeurs âgés, l'électorat traditionnel de l'UMP, comme les commerçants, artisans et chefs d'entreprises (dix points perdus en un mois) et professions libérales (neuf points perdus) et chez les sympathisants FN (neuf points perdus).
"BLING-BLING MIEUX QUE PLAN-PLAN"
Le "trou d'air" est d'autant plus sérieux qu'une nouvelle journée de grève de la fonction publique se profile jeudi et que le chef de l'Etat a annoncé lundi dernier qu'il s'engagerait sans ambiguïté dans la campagne des élections municipales de mars, dont il fait donc un premier test personnel.
Compte tenu d'un contexte économique difficile, ce scrutin pourrait s'avérer difficile pour la majorité, d'autant que la gauche a mieux résisté dans les grandes villes lors des législatives de juin. Des sondages donnent la gauche largement victorieuse à Paris et Lyon.
L'entourage du président a confirmé à la fin de l'année dernière qu'un remaniement ministériel était envisagé pour avant ou après les municipales, avec de nouvelles recrues pour "l'ouverture" à gauche voulue par Nicolas Sarkozy. Sa baisse dans les sondages pourrait compliquer le recrutement.
Le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian, proche ami du président, a expliqué cependant qu'il n'entendait pas changer son mode d'exercice du pouvoir mais au contraire le renforcer.
"Ca va inciter (Nicolas Sarkozy) à être plus actif encore. Je pense que cette situation est provisoire et qu'avec son engagement dans la campagne des municipales, le président regagnera du terrain", a-t-il dit au Journal du dimanche.
"C'est mieux d'être un président bling-bling qu'un candidat plan-plan", estime-t-il. L'opposition socialiste a de son côté commencé à s'engouffrer dans la brèche en appelant à un vote-sanction pour les municipales.
C'est l'expression choisie par la rivale malheureuse de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, Ségolène Royal mais aussi, plus surprenant, par le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn, qui a effectué un retour-surprise dans le débat politique français dimanche, en participant à la réunion du PS à la Mutualité.
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Devant les marins-pêcheurs, Nicolas Sarkozy évoque la fin des quotas européens
LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 19.01.08 | Extrait
A Boulogne-sur-Mer, où il s'est rendu pour rencontrer les marins-pêcheurs, samedi 19 janvier, Nicolas Sarkozy a évoqué une remise à plat des quotas de pêche fixés par l'Union européenne pour certaines espèces de poisson, estimant qu'il fallait "une réponse beaucoup plus souple (...) quelles que soient les espèces et les lieux de pêche". "Il faut qu'on en sorte", a affirmé le chef de l'Etat à propos de ce système, pourtant approuvé par la France lors d'un accord avec ses partenaires européens en décembre.