January 23, 2008

Un journaliste condamné à la plus grave « punition » qui est la peine de mort


LILLE (Reuters) - Des milliers de patients de cinq cabinets de radiologie des départements du Nord et de l'Aisne, fermés en décembre en raison notamment de manquements graves à l'hygiène, vont être rappelés pour des examens et des contrôles, fait savoir le ministère de la Santé.




Du Six' de M6



TERRORISME.
La « veuve noire » d'Al-Qaïda : « La France sera bientôt punie »
Propos recueillis par Jean-Marc Ducos
lundi 21 janvier 2008 | Le Parisien, extrait

Mais le régime des talibans est à l'opposé de la démocratie ?

Islam et démocratie sont incompatibles. La majorité n'a pas toujours raison. Et le peuple ne connaît pas toujours non plus ses intérêts. En islam, il n'y a pas de majorité, c'est l'expérience et le savoir qui commandent. Lorsque les talibans auront repris le pouvoir en Afghanistan, je suis prête à y retourner. Là bas, on vivait dans une véritable dignité. L'Arabie Saoudite n'est pas une terre islamique pour les vrais croyants. Elle a toléré des impies sur son territoire. Et quand le peuple palestinien choisit démocratiquement le Hamas, la communauté européenne lui coupe les vivres. La démocratie est seulement valable quand elle porte au pouvoir des régimes favorables aux pays occidentaux.

MAZAR-I-SHARIF (AFP) - Un tribunal du nord de l'Afghanistan a condamné à mort un journaliste afghan détenu depuis octobre sous l'accusation de "blasphème", ont annoncé mercredi des sources officielles.

La famille de Perwiz Kambakhsh, 23 ans, a reçu mardi par écrit notification de la condamnation requise par le tribunal de la province de Balkh (nord), a indiqué à l'AFP le frère du reporter, lui-même journaliste, Yaqoub Ibrahimi.

Le procès, a-t-il dit, s'est tenu à huis clos sans personne pour défendre le jeune homme.

"Basé sur les crimes commis par Perwiz Kambakhsh, le tribunal de première instance l'a condamné à la plus grave punition qui est la peine de mort", a déclaré à l'AFP le procureur adjoint de la province, Hafizullah Khaliqyar.

Le jeune homme a été arrêté le 27 octobre pour avoir distribué un article "insultant pour l'islam et interprétant de manière erronée des versets du Coran" à ses camarades d'université, selon le document officiel.

Le jeune homme, étudiant à l'université de Balkh et reporter dans un journal local, Jahan-e Naw (Nouveau Monde), a rejeté cette condamnation et fera appel, selon sa famille.

Il n'est pas l'auteur de l'article incriminé qui porte sur une interprétation de versets du Coran sur les droits de la femme, ont indiqué ses confrères.


"Lire un article n'est pas un péché. Nous voulons sa libération immédiate", avait demandé dimanche l'Association des journalistes indépendants afghans (AIJA), par la voix de son président Rahimullah Samandar.

Selon ce dernier, la détention du journaliste est liée à "des articles critiques" écrits par son frère Yaqoub Ibrahimi contre les autorités de Balkh.

Les organisations internationales de défense des journalistes ont vivement protesté mercredi contre la condamnation.

Dans deux communiqués reçus par l'AFP à Kaboul, l'organisation Reporters Sans Frontières (RSF), basée à Paris, et la Fédération internationale des Journalistes (FIJ) Asie-Pacifique, se sont adressées au président Hamid Karzaï pour renverser cette condamnation en première instance.

RSF a appelé le président Hamid Karzaï à "intervenir au plus vite pour que l'irréparable ne soit pas commis".

"Nous sommes choqués par cette décision prise dans la précipitation et sans aucun souci du droit et de la liberté d'expression protégée par la Constitution. Sayed Perwiz Kambakhsh n'a commis aucun crime", affirme RSF.

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) Asie-Pacifique a également condamné "fermement" cette sentence et s'est insurgé contre "le refus d'une représentation légale" pour l'accusé et contre "le huis clos des procédures du tribunal".

TERRORISME.
La « veuve noire » d'Al-Qaïda : « La France sera bientôt punie »
Propos recueillis par Jean-Marc Ducos
lundi 21 janvier 2008 | Le Parisien

Au lendemain des interpellations d'islamistes en Espagne, les services secrets de ce pays ont alerté la France sur des risques d'attentats lors de la venue du président pakistanais Musharraf. Des menaces réitérées aujourd'hui, par Fatiha Mejjati, égérie d'Al-Qaïda.

CERTAINS l'appellent la « veuve noire d'Al-Qaïda ». Fatiha Mejjati, 47 ans, est la veuve de Karim Mejjati, un Franco-Marocain, abattu en avril 2005, en Arabie saoudite . Son mari est soupçonné d'avoir été le cerveau des attentats de Madrid du 11 mars 2004 perpétrés au même moment dans plusieurs gares de la capitale espagnole provoquant la mort de 195 personnes. Un carnage commis 911 jours après celui du 11 septembre 2001. La pasionaria d'Al-Qaïda prévient que « la France sera punie » pour « son allégeance à l'Amérique ». « La France ne sera plus épargnée ni protégée », assure cette femme, un temps au sommet de l'organisation terroriste, dont le mari est aussi accusé d'avoir coordonné les attentats de Casablanca du 12 mai 2003. Bilan : 45 morts. Une attaque qui précédait de quatre jours l'attaque, à Ryad (Arabie saoudite) le 16 mai 2003, d'un complexe résidentiel pour occidentaux où 35 personnes avaient trouvé la mort.

Nous avions rencontré, au mois de juin, Fatiha Mejjati, porte-drapeau de l'organisation terroriste que nous avons recontactée régulièrement et notamment hier après ces nouvelles menaces détectées par les services de renseignements espagnols. Elle tient des propos extrêmement virulents et outranciers mais qui éclairent sur la stratégie d'Al-Qaïda.

Quelle est la réalité de la menace contre la France ?

Fatiha Mejjati. Elle est désormais évidente. Le sanctuaire français n'existe plus. La politique étrangère de la France s'aligne sur celle des Etats-Unis. La France ne sera donc plus épargnée. Nicolas Sarkozy est devenu le jumeau de George W. Bush. L'indépendance politique de la France n'existe plus comme sous le président Jacques Chirac. La France est donc une cible prioritaire. Chaque jour des civils musulmans sont massacrés en toute impunité et l'Irak est devenu un concentré de tous les crimes de guerre. Les premières victimes sont des enfants et des femmes. Où sont les organisations féministes occidentales si moralisatrices d'habitude ? On dit chez vous : « Qui sème le vent, récolte la tempête ».

« Quand on fait la guerre, il faut s'attendre à recevoir la guerre »


Pourquoi cibler la France ?

Il est clair que la France sera bientôt punie. La France est déjà menacée comme tous les pays qui font allégeance aux Etats-Unis. Des troupes françaises sont d'ailleurs toujours présentes en Afghanistan, sainte terre d'islam, et doivent se retirer sinon vous devez vous attendre à des représailles. Le voyage de votre président à Kaboul a provoqué un déclic. Al-Qaïda tient toujours sa parole. Quand on fait la guerre, il faut s'attendre à recevoir la guerre. Quand Sarkozy va en Arabie Saoudite, c'est pour vendre des armes contre les musulmans. Cette politique vous expose dangereusement alors que vous pourriez vivre en paix. Que la France s'occupe de la France.

Comment expliquez vous votre passage d'une femme libre à celui d'une militante forcenée ?

J'admirais sincèrement l'Occident tout comme la démocratie. Je croyais à la laïcité et à l'égalité. Cela faisait partie de mes convictions les plus intimes. J'étais athée. Je suivais la mode parisienne, je portais des tailleurs, des jupes courtes et des talons hauts. Je sortais en boîte. Mais il y a eu cette première guerre du Golfe et ce fut comme une baffe ! J'ai vécu une crise identitaire. Quand j'ai voulu porter le voile, ma vie est devenue un véritable enfer au Maroc. On me traitait de corbeau. Un seul choix s'imposait à ma famille, rejoindre la république Islamique d'Afghanistan pour vivre notre vie de musulmans.

Mais le régime des talibans est à l'opposé de la démocratie ?

Islam et démocratie sont incompatibles. La majorité n'a pas toujours raison. Et le peuple ne connaît pas toujours non plus ses intérêts. En islam, il n'y a pas de majorité, c'est l'expérience et le savoir qui commandent. Lorsque les talibans auront repris le pouvoir en Afghanistan, je suis prête à y retourner. Là bas, on vivait dans une véritable dignité. L'Arabie Saoudite n'est pas une terre islamique pour les vrais croyants. Elle a toléré des impies sur son territoire. Et quand le peuple palestinien choisit démocratiquement le Hamas, la communauté européenne lui coupe les vivres. La démocratie est seulement valable quand elle porte au pouvoir des régimes favorables aux pays occidentaux.


- A huis clos, sans personne pour défendre le jeune homme -


Posted 17 years, 8 months ago on January 23, 2008
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