January 28, 2008

Le monde n'a jamais tant douté de la crédibilité des banques centrales




La suite sur letemps(.ch)


PARIS (AFP) - La France a appelé lundi la Colombie à ne rien faire qui puisse mettre "en danger" la vie des otages, dont la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, après la décision du président Alvaro Uribe d'encercler les zones où la guérilla des Farc les détient.




Extrait du 20h de France 2



ORSAY, ESSONNE (Reuters) - Nicolas Sarkozy estime que les dirigeants de la Société générale, et au premier chef le P-DG Daniel Bouton, ne peuvent s'exonérer de leurs responsabilités dans la perte de 4,9 milliards d'euros subie par l'établissement bancaire.

"Je n'aime pas porter un jugement personnel sur les gens, surtout lorsqu'ils sont dans la difficulté, mais (...) quand on a une forte rémunération, ce qui était sans doute légitime, et qu'il y a un fort problème, on ne peut pas s'exonérer de responsabilités".

Le chef de l'Etat, qui s'adressait aux journalistes après une allocution prononcée devant les étudiants de l'université de Paris-Sud 11 à Orsay (Essonne), a dit se soucier en premier lieu de la pérennité de la banque.

"Je souhaite surtout qu'on puisse assurer l'avenir de ce réseau; je pense à ses collaborateurs", a-t-il dit en soulignant qu'il voulait éviter de "compliquer les choses".

"Mais quand il y a un évènement de cette nature, ça ne peut pas rester sans conséquences s'agissant des responsabilités. Chacun doit s'interroger sur ses responsabilités", a-t-il répété.


Un an après la mort de Julien, 3 ans : toujours pas de réponse à des questions essentielles
LE MONDE | 28.01.08 | Extrait

Il y a un an, le lundi 29 janvier 2007, Julien Séry, 3 ans, disparaissait à Bourg-lès-Valence (Drôme). La découverte de son cadavre cinq semaines plus tard, le 5 mars, au barrage du Logis-Neuf, à une quarantaine de kilomètres au sud de Valence, en bordure du Rhône, avait mis un terme aux recherches, mais pas au mystère qui entoure cette mort. Et qui n'a cessé, depuis, de s'épaissir. "Il n'y a toujours pas d'évolution significative dans l'enquête", indique, non sans trahir une certaine impuissance, le procureur de la République à Valence, Jean-Pierre Nahon. "L'affaire reste une énigme", déplore-t-il.

M. Nahon ne désespère pourtant pas de résoudre cette enquête confiée depuis le 15 juin à un juge chargé d'instruire sur "les causes de la mort". Toutefois, il en convient, son "optimisme naturel" est entamé. "L'un des témoins s'est suicidé après sa garde à vue au lendemain de la disparition et la maman de Julien ne peut pas être entendue par le juge en raison de son état de santé", lâche-t-il.


- Chacun doit s'interroger sur ses responsabilités -


Posted 17 years, 8 months ago on January 28, 2008
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Re: Le monde n'a jamais tant douté de la crédibilité des banques centrales
TEMPS FORT
Le Temps | Article
Il se rêvait en génie des marchés

Le Temps, extrait

Courriels factices

La dérive de Jérôme Kerviel commence fin 2005, lorsqu'il se met à spéculer sur des indices boursiers européens en dépassant les limites fixées par la banque. Selon Jean-Claude Marin, son objectif est de «percevoir des primes supplémentaires» en accumulant les «positions gagnantes». Au début, cette tactique fonctionne. Sur les opérations «classiques, autorisées» auxquelles il se livre, la Société Générale aurait gagné 55 millions d'euros pour la seule année 2007. Avant sa chute, le trader espérait être récompensé de cette performance par un bonus de 300000 euros (483000 francs).

Mais à côté de son travail officiel, Jérôme Kerviel se livre aussi à des opérations plus risquées, qu'il camoufle par de faux courriers électroniques. A plusieurs reprises, sa hiérarchie s'étonne, lui pose des questions. «Il a été régulièrement interrogé par son employeur», révélait lundi Jean-Claude Marin. Au moins trois services différents – comptabilité, contrôle des risques et middle office – émettent des alertes concernant des opérations qu'il effectue. Mais à chaque fois, les faux courriels brandis par le trader suffisent à dissiper les doutes. L'avertissement le plus sérieux survient en novembre 2007. Eurex, la bourse germano-suisse des produits dérivés, s'inquiète d'une position qui paraît trop massive. Encore une fois, Jérôme Kerviel s'en sort, en présentant à ses supérieurs un faux échéancier qui prétend que la transaction est couverte par des garanties.

La défaillance des contrôles internes à la Société Générale sera l'un des axes majeurs de l'enquête qui débute. La justice cherche aussi à savoir si d'autres traders de la banque ont bénéficié de «tolérances» qui les autorisaient à dépasser les limites admises. Jérôme Kerviel affirme que la pratique n'était pas exceptionnelle au sein de l'entreprise.


Posted 17 years, 8 months ago by Anonymous • • • Reply
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